Tu es conscient de la renommée de ton nom de famille, mais tu restes modeste quant à tes propres capacités. ⊹ Tu joues du piano quand l'envie te prend, tu te débrouilles plutôt pas mal d'ailleurs. ⊹ Tu as toujours été fasciné par le feu. ⊹ Tu es maladroit, et ce depuis ta plus tendre enfance. Tu as tout simplement appris à vivre avec et à en rire. ⊹ Tu n'aimes pas lire, tu préfères t'adonner à des activités plus ludiques. ⊹ Véritable tête de mule, il est très difficile de te faire dévier de tes convictions une fois que tu as une idée en tête. ⊹ Ton poste au Ministére te satisfait, tu ne ressens nullement le besoin de t'élever dans la hiérarchie. ⊹ A l'instar de tes parents, tu es plutôt doué sur un balai. Mais il s'agit plus d'un passe-temps que d'une passion. Tu as d'ailleurs refusé le poste de Gardien des Gryffondors, car tu ne voulais pas en faire une priorité. ⊹ A Poudlard, ton point fort était l'Etude des moldus, tu as d'ailleurs obtenu un Optimal dans cette matière à tes ASPIC. ⊹ Tu ne prends jamais le temps, le matin, de te coiffer, tu n'arrives de toute façon jamais à dompter ta chevelure rebelle. ⊹ Tu as été amoureux, une fois. ⊹ Ton frère et ta sœur sont les personnes que tu chéris le plus au monde.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Tu es un fervent défenseur des droits des nés moldus. Tes parents t'ont inculqué ces valeurs très tôt, et tu n'es pas prêt d'en changer. Pour toi le sang n'a aucune importance, et tu trouves les théories des Mangemorts totalement aberrantes.

D'un œil amusé, tu observes ton frère et ta sœur qui jouent au Quidditch. Munis de petits balais conçus spécialement pour les enfants, ils ne jouent pas réellement. Ils se contentent uniquement de s'élever de quatre-vingt ou quatre-vingt-dix centimètres, mais tu trouves que c'est déjà haut pour des enfants de 8 et 7 ans. La pensée que l'un deux pourrait se blesser te donne envie de les réprimander, de confisquer leurs balais miniatures, mais les sourires sur leurs visages chassent sans peine ces pensées. Sans compter sur leurs rires, qui résonnent en toi comme une douce mélodie et qui te font rire à ton tour. Tu les observes du haut de tes 11 ans, et tu te dis qu'ils vont terriblement te manquer. En effet, dans quelques mois, tu partiras pour Poudlard, la célèbre école de magie dans laquelle ont étudié tes parents avant toi, Harry et Ginevra Potter. Oui, tu portes ce nom toi aussi. Ainsi que le prénom de ton grand-père, James. Tu essaies de leur faire honneur du mieux que tu puisses le faire à cet âge. Mais pour l'instant, tu te contentes de rire, tes yeux bleus pétillant de bonheur, et tu décides de te joindre à la partie. Tu seras le gardien, comme toujours.




On pose le Choixpeau sur ta tête, et c'est à peine si tu sens son contact. Tout comme ton père quand il était jeune, tu as toujours eu les cheveux rebelles. Ébouriffés, ils cachent souvent tes yeux et n'en font toujours qu'à leur tête. Alors tu les repousses, et tu ajustes le Choixpeau sur ta tête. Cela provoque quelques rires dans la Grande Salle, mais tu n'y prêtes pas attention. C'est une attitude tout à fait naturelle chez toi, car en tant que premier fils d'Harry Potter, tu as toujours été habitué à ce qu'on te fixe et te dévisage. Ton père t'as appris très jeune à faire abstraction, et tu lui en es reconnaissant en ce jour, car tous les visages sont tournés vers ta personne, sans aucune exception, et un silence de mort règne en maître. La salle toute entière semble s’être arrêtée de respirer. Mais toi, tu inspires un grand coup et expires lentement, puis tu fermes les yeux en attendant le verdict. Comme ton père quand il était à ta place, tu pries simplement pour ne pas rejoindre les rangs des Serpentard. En cet instant crucial, tu commences à dresser un portrait de toi-même dans ta tête, mais une petite voix sortant de nulle part te fait sursauter et t’interromps : « Tu fais preuve d'une grande sagesse mon garçon, et ta curiosité de perdra un jour, mais tu ne me sembles pas très assoiffé de savoir et de connaissances. » Tu souris et acquiesces. « Tu es également loyal, mais bien trop impatient, Poufsouffle n'est pas pour toi. » A ton tour, tu retiens ton souffle. Tu sens un nœud se former dans ton ventre, et tes mains tremblent. « Tu es extrêmement ambitieux pour ton age, et je lis en toi une grande détermination. Cela dit, tu as également hérité de la bravoure de ton père et de l'imprudence de tes deux parents. Je perçois également une grande force d'esprit. Gryffondor ! ». Tu as l'impression de revivre, et tes muscles se détendent un à un. Un sentiment profond de bonheur t'envahit et tu t'empresses de rejoindre la table de ta nouvelle maison. Dans ta précipitation, tu te prends les pieds dans ta robe de sorcier et trébuches devant la table des lions. De nouveaux rires se font entendre, tu te joins à eux.




« Un ours, vraiment, c'est sérieux ? ». Tu souris à la remarque de ta sœur. Tu as toujours adoré la façon dont elle dit les choses comme elle les pense, sans mâcher ses mots. C'est une des nombreuses qualités que tu admires chez elle. « Moi ça ne m'étonne pas. Les ours protègent leurs petits, et t'es constamment à nous surveiller. » Albus vient de vous rejoindre sans bruit, comme il le fait souvent. Il accompagne ses paroles d'un petit sourire moqueur. « C'est ça, riez tant que vous voudrez. Je me suis décidé, je vais apprendre à devenir animagus, et ce sera un ours. » Un silence s'ensuit, et tu balayes la salle du regard. Ton frère et ta sœur sont toujours là, mais ils ne rient plus. Ils te regardent, fascinés, les yeux grands ouverts. Tu as envie de leur demander ce qui leur arrive, mais tu réalises que tu le sais déjà. Tu es leur grand frère, leur modèle. Tu sais ce que cela signifie, tu dois prendre les choses en main.




« Papa, je me sens prêt, je veux en être. » « Tu en es sûr, fils ? » Des images s’enchaînent dans ton esprit. Notamment ton père et ta mère te contant cette nuit-là, cette nuit où ton père a frôlé la mort. Cette nuit où pendant quelques minutes, les pires de sa vie selon ses dires, ta mère avait cru ton père perdu à jamais, avant qu'elle le retrouve dans la Forêt interdite et que les Mangemorts et le Seigneur des Ténèbres fuient comme des lâches, effrayés par des Aurors plus remontés que jamais. Tu n'es pas ton père, tu n'es pas aussi courageux que lui, tu es moins doué que ta mère en Sortilèges, et tu es conscient d'avoir deux pieds gauches. Mais l'envie est là, l'envie de faire quelque chose, l'envie d'agir, l'envie de protéger des innocents, en l’occurrence les nés-moldus. Ton père t'a beaucoup parlé de ta grand-mère, qui était une née moldue et une brillante sorcière. D'autres images te reviennent. Celles de ton onzième anniversaire, qui avait rassemblé tous les anciens amis de tes parents à Poudlard, du moins ceux qui avaient survécu à cette nuit d'horreurs. Tu te souviens de leur émotion à l'évocation de leurs camarades perdus dans la Bataille, de leur peine. Alors tu reviens sur Terre, et les yeux de ton père te scrutent. Ils sont si similaires aux tiens, si bleus. Comme ceux de ta mère d'ailleurs. Elle n'est pas là à ce moment précis, mais tu sais que si c'était le cas, elle te pousserait dans tes choix, elle qui était également si déterminée durant sa jeunesse à apporter son aide. Alors tu déglutis et acquiesces, avant de prendre la parole : « J'ai fait mon choix, je veux rejoindre l'Ordre, je suis majeur désormais et je veux me battre, je veux aider. » Les yeux de ton père se mettent à briller.