Malgré un désintéressement pour les baguettes magiques, elle est excellente concernant les sortilèges + Illana est une battante dès qu’elle entreprend un projet. Ancienne poursuiveuse de Gryffondor, elle se dépassait au maximum jusqu’au coup de sifflet final + La jeune femme est dotée d’un optimisme hors du commun. Cependant, ce point fort devient parfois une faiblesse depuis quelques années + Elle dévoile peu un problème à ses proches. Les ennuis restent dans ses esprits et il faut vraiment la mettre à bout pour les découvrir (tâche difficile) + Consciente de son physique de rêve, aucune hésitation à faire des clins d’oeil (ou plus, sans franchir les interdits) dans le but d’obtenir des informations + L’histoire de la magie la passionne depuis la première année à Poudlard + La blonde se sent obligée de protéger sa petite soeur. Elle peut lui demander n’importe quoi, elle le fait pour venir en aide + Son problème auditif est un handicap qu’elle tente de camoufler en lisant sur les lèvres. Absolument personne connait ce secret en dehors des membres de sa famille +  


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Fervente défenseuse de la diversité, j'ai toujours apprécié avoir des amis nés moldus pour découvrir de nouveaux horizons. Nous sommes tous différents et c’est un cadeau. Le problème est d’être une Ollivander. Le sang est pur depuis plusieurs générations dans la famille et je ne voudrais pas contredire mes ancêtres en brisant la chaine. Mon discours est différent avec les interlocuteurs. Face à un membre de la famille, je n’ose pas à crier que j’en ai assez de cacher mes opinions seulement pour être en sécurité. En public, ma réponse sera en général « tant que je peux travailler en paix ». Je déteste cette hypocrisie mais je le fais pour ma famille. Heureusement, le fait d’être journaliste peut faciliter mes envies d’agir. Le problème est mon fiancé dans cette histoire.. Je suis perdue entre les sentiments et la raison.

Lire la Gazette du sorcier une dernière fois avant de quitter le bureau. Une grande fierté d’apercevoir son article écrit la veille dans la rubrique des faits importants. Sous un pseudonyme puisque le sujet restait sensible malgré les décennies passées. Un meurtre avait été encore commis dans les rues de Londres. Un né-moldu, comme par hasard. Malheureusement pour les tueurs, j’avais fait mon enquête et mon témoin m’avait confirmé les vêtements noirs et des masques. Une Ollivander loin des rayons de baguettes magiques ? Je suis l’exception et pour rien au monde je changerais cette étape de la vie. Celle de la dernière année à Poudlard où nous devions remplir les souhaits concernant les études supérieures. L’entreprise familiale ne m’avait jamais attiré et ma soeur était présente pour cette tâche. Nous demeurions une génération assez stupéfiante puisque la boutique devait traditionnellement hériter de père en fils mais, les parents eurent deux magnifiques filles. Dix-sept heures trente sonna à l’horloge. Moment attendu depuis la matinée malgré l’amour du métier. Le regard se posait sur l’unique photographie se trouvant sur le bureau : Les membres de ma famille. Comme beaucoup de soirs, un diner chez mes parents pour nous obliger à être réuni. Certes, l’objet était souvent ma personne puisque la petite soeur passait plus de temps avec les géniteurs. On pourrait croire qu’il y avait une certaine distance avec eux mais, bien au contraire. Nous étions unis malgré des débats mitigés. Enfants, Cedrella et moi jouions ensemble sans aucune querelle. Notre père appréciait nous offrir des cadeaux à volonté. Mon enfance avait été sans ombre. Téméraire et têtue mais, j’avais quand même réussi à me faire une place. Les ennuis avaient été pour moi à chaque sortie organisée entre des bagages avec les voisins ou de nouveaux bobos à cause des jeux trop aventureux.

Je quittais le bureau de la Gazette tout en restant captivée par l’animation de ce quartier. Le chemin de traverse est connue pour ses boutiques en tout genre mais, aussi pour cette atmosphère commerçante qui était impossible à dénicher quelque part d’autre. Voilà la vraie magie dont je me trouvais prête à défendre. Ces enfants qui découvraient ce monde suite à la fameuse lettre de Poudlard. Le sourire des passants oubliant l’injustice qui trônait dans ces lieux. La demeure Ollivander ne se situait pas près de la ruelle, il était nécessaire de transplaner. Chose tellement agréable que de marcher ou prendre des transports. La magie demeurait pour les fainéants mais, pourquoi s’en priver si on était un sorcier ? Il s’avérait que les autres membres Ollivander attendaient ma venue. « Ma fille. » Exclama mon père avant de me prendre par la main pour me guider vers le canapé. Ses doigts caressaient délicatement la paume. Il souhaitait m’avouer quelque chose d’important sinon cela serait déjà conclu. « Ma jolie petite fille. »  Cedrella vint nous rejoindre en s’asseyant dans l’un des fauteuils bien trop énorme pour que tout l’espace puisse être rempli. Je tentais de percevoir l’intensité de la nouvelle sur son visage. Elle savait déjà, voilà ce que je comprenais. « Dis-moi ce qui se passe et range les violons. » Il n’osait pas me regarder dans les yeux mais j’essayais de rester tendre dans mes propos. La finesse ne demeurait pas mon fort quand il s’agissait de la famille. Après plusieurs secondes d’hésitation, il prit une grand inspiration. « Te souviens-tu du jeune Elias Rosier ? » Bien sûr que je me souvenais de cet homme qui avait été un mystère pendant les années à Poudlard. Il fut l’homme, le mien.. dans mes pensées et mes désirs les plus fous. « Oui.. » Je fronçais les sourcils et me redressais sur le canapé pour être prête à entendre la suite. Lui était-il arrivé quelque chose de grave ? Son « métier » pouvait facilement lui offrir des blessures. La dernière fois que je l’avais aperçu, ce fut d’ailleurs pendant un match de Quidditch pour couvrir l’évènement. « Il est venu aujourd’hui pour me demander ta main.. » Aucun mot sortait de ma bouche et les yeux ne quittaient plus mon père. Ma main serrait la sienne sans comprendre que je pouvais lui faire mal. Cedrella fermait les yeux à cet instant sous la peur de ma réaction. « Et j’ai accepté. » Il avait osé faire cela derrière mon dos. Mes parents savaient que ma carrière de journaliste ne m’offrait pas l’opportunité de penser à fonder une famille. Certes, Elias avait occupé mes pensées pendant ma scolarité à Poudlard mais, nous avions déjà des difficulté à nous avouer une amitié alors, l’amour aurait relevé du miracle. Furieuse. Enervée. Troublée. Agacée. Déçue. Les sentiments se mélangeaient en moi suite à cette annonce. Dévastée d’avoir décidé sans demander mon avis. « Tu as osé faire ça sans m’en parler avant ! » Je me levai pour briser violemment le contact qui me reliait avec mon père. Mon regard ne quittait pas le sol pour tenter de percevoir le but de cette union. Il savait que je détestais ces manières pour les mariages arrangés. Certes, le fait que c’était Elias me convenait parfaitement mais, il y avait des détails sur ma vie qui seraient difficiles à gérer avec lui. Je me disais journaliste sportive mais, en réalité je me chargeais principalement des faits importants. Comment pourrais-je exercer s’il se trouverait dans les parages ? « Sa famille est de sang pur et tu serais protégée ! » Ma mère débarqua alors dans le salon suite à la discussion bruyante. Voilà la vraie raison.. Ils désiraient que je stoppe mes idéaux pour lui. Les articles dans les journaux et aider à combattre le seigneur des ténèbres et ses partisans. Mon père savait que les membres de la famille Rosier trempaient là dedans. « Va te faire cuire une bouse de dragon ! » Criai-je en direction de mon père avant de me diriger vers la porte. La colère m’obligeait à quitter les lieux. Le sujet de ce soir serait ces fiançailles et je haïssais cette méthode. Qu’avais-je fait mal dans cette vie pour les décevoir autant ? Mes notes à Poudlard avaient été exemplaires. Je m’étais souvent attiré des ennuis mais j’avais réussi à combler ceci grâce à mes résultats scolaires. L’équipe de Quidditch m’avait remercié de ma belle prestation.. Le problème était que je ne souhaitais pas me taire à propos des évènements néfastes dans notre monde. Ma mère m’attrapa par le bras pour me forcer à rester dans la demeure. « Arrête de faire n’importe quoi s’il te plait. Pour nous. » Elle était en larme car elle connaissait très bien mes envies de rejoindre l’Ordre. Dénoncer ces mages qui possédaient un idéal contraire à l’humanité. Je voulais me battre contre l’injustice et ces sorciers qui perdaient la vie à cause de leur sang. Ils m’envoyaient tout droit dans un piège. Une cage où je devrais me taire pour ne pas nuire à la famille Ollivander. Elias serait les barreaux. Il me protégerait du monde extérieur mais me retiendrait aussi prisonnière de mes pensées. Je devrais me taire.. Elias. Pourquoi l’homme qui avait fait chaviré mon coeur, se trouvait dans l’autre camp ?  Il était temps de découvrir mon futur époux pour le meilleur comme pour le pire. Une autre vie débutait après cette nuit. Cependant, je désirais continuer mon vrai métier de journaliste malgré les apparences..