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 Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?

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Jàck Campillo
deatheater


Jàck Campillo

› inscription : 26/08/2014
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MessageSujet: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyVen 29 Aoû - 10:07

Un petit souffle de vent fit claquer la ceinture de tissu de son manteau, arrachant à Jàck un petit sourire amusé, alors qu'il tirait une longue bouffée sur son cigarillo. Adossé à un mur, il contemplait les vitres crasseuses de la taverne la moins bien fréquentée de Londres, et où se trouvait son meilleur jouet. Ou sa pire ennemie, dans certains cas. Dans son uniforme de serveuse, elle avait un petit cul de salope, de jolies jambes et de la place pour trois. Il ne pouvait la supporter, cette sale petite peste au regard venimeux, cette sang de bourbe aux airs supérieurs. Le Campillo écrasa son cigarillo dans une marque noire sur un mur, comme si l'endroit était coutumier de son passage. Étais-ce le cas ? Il avait du engouffrer une fortune dans l'établissement. Jàck soupira en enfonçant la porte d'un élégant coup de hanche. L’atmosphère était lourde, pleine de fumées et d'insectes voletant autour des lumières, quelques connaissances saluant son entrée de petits signes de tête. Une poignée de Mangemorts, des hommes de main, des receleurs, et d'autres personnes peu recommandables. Au loin, Cassandre posait un verre sur un table, et Jàck loucha sur les ongles de la demoiselles, ongles qui lui avaient labouré le dos. Par pure provocation, après s'être installé à une table libre et s'être débarrassé de son manteau, il retroussa les manches de son pull, laissant deviner le tatouage de son avant-bras gauche. D'un petit geste, il appela une autre membre du personnel, dragouillant la petite grosse qui venait lui apporter un whisky, dans le seul but d'asticoter la membre de l'ordre du phénix infiltrée dans le bâtiment, de la rendre jalouse, étant donné qu'il la fixait avec un air narquois. Se mordillant inconsciemment la lèvre, il se remémora cette première nuit...

D'abord, il était entré déjà bien allumé dans un autre bar, et avait assisté à une engueulade entre une fille pas trop mal roulée et son... copain apparemment. Il s'était après approché, et , plein de testostérone, lui avait proposé quelques verres. La nuit s'était terminée à l'étage par une expérience plus que plaisante, la demoiselle lui plaisant pas mal. C'est le lendemain que tout avait dégénéré, quand au réveil elle s'était aperçue de la marque sur son bras. Elle avait roulé hors du lit en petite tenue, se jetant sur sa baguette pour l'arrêter, mais il avait aussi de bons réflexes. Des sorts avaient fusé en tout sens, saccageant la chambre d'hôtel pendant un bon quart d'heure avant qu'elle ne l'accule contre un mur, sa baguette pointée sur le torse nu de Jàck. La seule défense du Mangemort avait été de lui voler un baiser, et Cassandre avait lâché sa baguette. La scène qui suivit tenait autant des ébats que d'une bataille, quand il la plaquait contre un mur, elle qui lui mordait la lèvre, le cou... Devoir lutter pour le moindre baiser rendit la chose plus que délicieuse pour le Campillo, et visiblement la demoiselle de l'ordre du phénix l'avait aussi apprécié. La déduction du camp de miss Carmichael avait été assez évidente vu sa réaction. Après tout ça, elle l'embrassa une dernière fois avant d'attraper ses vêtements, le pointer de sa baguette et sortir de la pièce à reculons, lui jurant de le livrer si elle le revoyait.

L'idée était intéressante, mais malgré la haine qu'ils éprouvaient l'un pour l'autre, ils s'étaient revus, parfois plusieurs fois par semaines et passaient un ou deux jours ensemble. Ils étaient même partis une semaine en écosse, où ils avaient failli faire s'écrouler un manoir. La rage de la miss avait augmentée quand elle avait découvert qu'Ema était un des Plans Culs Réguliers de Jàck. Mais bizarrement, plus elle était furax, plus la soirée de la semaine suivante était succulente. Il aurait facilement fait pas mal de choses pour elle, mais il ne pouvait la voir en peinture, ses yeux l'exaspérait, et l'entendre parlait lui donnait envie de la frapper. Ou peut-être qu'il adorait ça en fait.

Prenant un air supérieur, il leva la main une nouvelle fois, au moment précis où Cassandre regardait vers lui. Le minutage était parfait, elle était la seule à avoir pu la voir et était normalement forcée d'aller le servir. Ses yeux croisèrent les siens, et son rythme cardiaque accéléra légèrement, probablement le hoquet. De toute façon, une sang-mêlée, c'était sale. Heureusement que l'alcool était une excuse pour son comportement. Il se souvenait à chaque fois de la réaction de dégout de Scorpius Malefoy, qui lui avait demandé combien de douches désinfectantes il avait pris après l'avoir touchée. Là, il avait déjà décidé de comment il allait l'asticoter. Le but ? L'emmerder, lui faire perdre son sang-froid en public, malgré le fait qu'il ne l'avait pas "dénoncé" auprès de ses alliés. Pourquoi ? Peut-être parce que c'est plus sport, mais sûrement pas par affection, Jàck en était persuadé. En l'attendant, il alluma un autre cigarillo, dévisageant les gens alentours avec un air supérieur. Il était un sang-pur Mangemort, pas un sorcier lambda comme eux...  
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Cassandre Carmichael
order of the phoenix


Cassandre Carmichael

› inscription : 02/08/2014
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MessageSujet: Re: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyVen 29 Aoû - 22:55


qu'as tu vu, qui te hante ?

Un vacarme assourdissant régnait dans le bar-hôtel où tu travaillais. Et on tape le verre contre la table ici, et on renverse la chaise ici, et on gueule tout ce qu’on peut tant qu’on peu là bas… Tu soupirais. Ce travaille, tu ne l’aimais pas. Pourquoi l’exercer alors ? Simplement pour envisager d’avoir des informations sur les mangemorts, en particulier une. On peut tout faire dire aux hommes ivres, tout. Tu lissas ta jupe et ta veste, déjà parfaitement mises avant de t’avancer d’un pas gracieux pour servir un client. D’un mouvement de la tête vers l’extérieur, tu te surpris à reconnaître un visage, une silhouette, mais ce fut trop rapide pour que tu puisses voir qui c’était. Tu replaças délicatement une mèche de cheveux pour ne pas qu’elle tombe sur le plateau, et donc par la même occasion, dans les verres avant de servir les clients en souriant. Ça faisait un peu plus d’un an que tu travaillais ici, et par la même occasion, un an que tu avais rejoins l’ordre, et ça faisait aussi un an et quelques mois que tu t’étais disputée avec Colton. Tu serras vivement la mâchoire, et  ce fut bien trop rapide pour que quelqu’un le voit. Ton oreille attentive discerna le grincement de la porte de l’établissement. Un client, tu te retournas vers l’entrée pour voir qui arrivait, avant de te retourner vers les clients subitement, un sourire forcé aux lèvres. Jàck venait d’entrer dans le bar, une fois encore, et tu savais ce que ça voulais dire, en partie. Tu attendis qu’il s’installe avant de retourner au bar pour servir vite un autre client. Alors que tu étais au bar, en train de poser les verres sur le plateau ovale que tu transportais, tu lanças un bref regard vers la table où Campillo s’était installé. Tu grimaças en voyant ses bras découverts, tout particulièrement l’avant bras gauche, où son tatouage dévoilant son identité de Mangemort était placé. A peine était-il rentré et installé qu’il commençait déjà à te provoquer. La soirée risquait d’être bien longue… Ou courte, selon le point de vue. Lorsqu’il commanda un verre, ce fut l’unes de tes collègues un peu ronde qui alla le servir. Tu entendis quelques bribes de leur conversation, en fait, tu entendais surtout ta collègue roucouler comme une pigeonne face à son pigeon, qui lui, était en train de la draguer ouvertement. Tu ne pu réprimer une grimace de dégoût. Tu sentais le regard de Jàck sur toi, tu savais qu’il faisait ça dans l’unique but de te rendre jalouse, et tu ne pouvais t’avouer vaincue. Ta fierté était encore présente, malgré le fait d’avoir bien trop souvent partagé tes nuits avec lui. Cette ignoble vermine, poison auquel tu ne peux résister mais qui te fait te trahir à la moindre pensée. C’était comme les philtres d’amour que vous étudiez à Poudlard, en une fraction de seconde, vous étiez sous son emprise, et pas moyen de leur résister. Tandis que tu lui jetais des regards furtifs, lui ne cessais pas de te regarder, tout en flirtant avec la serveuse, même s’il s’en contrefoutait totalement d’elle. Tu inspiras bruyamment lorsque tu remarquas ses lèvres pincées, ce petit mordillement irrésistible qui te donnait terriblement envie de le faire toi-même, mais sur ses lèvres à lui. Tu levas les yeux aux ciels, te mordillant toi aussi la lèvre inferieure en tentant de penser à autre chose qu’à lui. Qu’à ces nuits passées en sa compagnie, si bonnes et pourtant si infâmes. Si séductrices et si repoussantes… Tu serras la mâchoire.

Vous vous étiez rencontrés un soir, tu t'en souviens comme si c'était hier, le soir de ta dispute avec Colton, ce soir là, tu avais accepté de boire, toi qui tenais si peu l’alcool. Tu étais trop en colère, et pourtant si désespérée. Tu venais de perdre ton meilleur ami, l’homme que tu avais aimé, et que tu aimais à l’époque. Et pourtant, tu le haïssais plus que tout, tu ne pouvais plus voir son visage sans avoir envie de l’étrangler. Tu avais donc bu ce soir là, un peu trop, mais tout ça, parce que Jàck t’avais offert quelques verres, mais c’avait été suffisant pour te rendre presque ivre, capable de faire toutes sortes de conneries, bien plus que d’habitude. Sauf que cette connerie là, tu la regretteras sans doute toute ta vie, même si d’un coté, elle te plaisait beaucoup, bien trop. Vous aviez finis la nuit dans une chambre à l’étage, une nuit pleine de surprise et bien mouvementée. Une nuit que tu apprécieras toute ta vie en y repensant, sans pour autant repenser à l’infâme personne qui était en ta compagnie dans ce lit. Cet homme pour qui tu ressentais un dégoût immense, mais que tu désirais chaque fois que tu croisais son regard. C’est le matin même, malgré ta gueule de bois et ta difficulté à ouvrir les yeux, que tu te découvris dans les bras d’un homme que tu ne connaissais pas, ou plutôt de la veille. Dans les bras et contre le torse nu d’un homme marqué d’un tatouage. Le tatouage emblématique des Mages noirs. Tu calculas très vite ce qu’il s’était passé la veille, et tu te souvenais de quelques bribes de la nuit que vous veniez de passer. Sortant du lit à toute vitesse pour attraper ta baguette, posée sous quelques uns de vos habits, tu te retrouvais à pointer sur lui ta baguette. Jusque là, tout va bien, mais seulement, ce n’était pas tellement crédible de menacer quelqu’un de sa baguette alors qu’on est vêtue d’une tenue bien trop légère. De plus, lui aussi avait compris ce que tu faisais, et il s’était lui aussi emparé de sa baguette. Et vous vous retrouviez là, l’un dans le lit, l’autre contre un mur, à se menacer l’un et l’autre de sa baguette. Les sortilèges avaient fusés dans la chambre d’hôtel, détruisant des parties des meubles, la saccageant plus encore qu’elle ne l’était déjà. Tu as finalement mis fin à la bataille improvisée en le plaquant contre un mur, ta baguette pressée contre le torse nu du Mangemort. Le menaçant du regard, sans oublier la nuit passée. Sans prévenir, il te vola un baiser, te faisant lâcher ta baguette par terre. Et vous recommenciez votre nuit, d’une autre manière, mais toute aussi enivrante. Pas au point d’en retourner au lit, mais ce fut tout comme. Tu finis par te décider à partir, après l’avoir embrassé une dernière fois. Pourquoi ? Tu ne savais pas, c’avait été d’instinct, comme un « au revoir, on se reverra ». Emportant tes habits avec toi, tu sortais de la chambre saccagée à reculons, le menaçant si vous vous recroisiez un jour et qu'il en avait parlé a quelqu'un. Seulement, après un tel baiser, il était trop tard pour dire de telles choses. Tu sortais de la chambre, les yeux ronds, perdue. Qu’avais-tu fais ?

Malgré les efforts que vous faisiez chacun de votre coté, ni l’un ni l’autre ne pouvait s’empêcher de revoir l’autre, de repasser des nuits ensembles sans toutefois cesser de se haïr pour autant. Certains pourront dire que c’est bizarre, de coucher ainsi avec quelqu’un qu’on ne peut pas supporter. C’est qu’ils n’ont pas ce sentiment inexplicable, qu’ils ne l’ont jamais eu. Vous vous attirez, sans vous l’avouer, vous ne vous aimez pas, vous vous haïssez, et pourtant, qu’est-ce que vous pouvez apprécier ces nuits en compagnie de l’autre. Il s’était passé bien trop de choses en un an, c’était comme si vous ne pouviez plus vous passer l’un de l’autre, tout en priant pour ne plus jamais se revoir. Tu avais notamment appris que Jàck couchait régulièrement avec la femme que tu haïssais encore plus que tu ne le haïssais lui. Même si sur le coup, tu avais enragée de ne le savoir que maintenant, éprouvant pour le mage noir une haine sans équivaux. Et pourtant, il semblait apprécier te mettre en rogne, car chaque semaines, il essayait de te mettre en colère, plus que la semaine précédente. Le salop avait compris la combine, te rendre furax te rendait plus délicieuse au lit. Toi-même tu te refusais de l’avouer, mais c’était aussi bon pour lui que pour toi.

Tu t’en retournas au bar, attendant qu’un client t’interpelle. Et visiblement, ç’avait été le moment idéal pour Jàck de commander une nouvelle boisson. Tu détournas le regard, tentant d’apercevoir une de tes collègues qui auraient pu le voir aussi, t’ouvrant ainsi la sortie pour ne pas parler à Jàck ce soir. Mais c’est qu’il avait tout calculé ce connard, personne n’avait rien vu, tu étais juste obligée d’aller prendre sa commande et ainsi t’en retourner le servir. Ton regard noisette croisa ses yeux bleus. Tu respiras bruyamment pour tenter de calmer les battements de ton cœur qui s’intensifiait, détournant enfin le regard.  Tu devinas ses pensées devant sa mine légèrement dégoutée. Il songeait encore à cette histoire de sang, aux nés-moldus ou au sangs-mêlés comme toi, lui trouvais ça indigne d’un sang pur de partager son lit avec des gens comme eux, et toi, tu commençais à le croire, mais seulement pour des gens comme Jàck, seulement pour des saletés de Mages noirs, de racistes et de tous les défauts de Jack visiblement. C’était Jàck qui te repoussait, son comportement, ses habitudes, ses relations. Tu n’aimais rien de ça. Même si des fois, quelques bribes de ces choses qui te repoussaient sans pouvaient t’attirer… Tu ne savais jamais quand ça allait arriver. Tu soupiras avant de t’approcher de Campillo, sans traîner les pieds mais c’était tout comme. Tu ne voulais pas le servir, tu ne voulais pas lui parler, mais lui, visiblement, tentait de te provoquer, de t’attirer de nouveau dans ses bras. Tu le surpris à allumer l’uns de ses mini-cigares qu’ils avaient l’habitude de fumer. C’était comme une drogue pour lui selon toi, tu le voyais sans cesse avec. Tu arrivas à sa table, et à sa hauteur par la même occasion. Mimant un sourire hypocrite, tu entrepris de lui parler malgré toi « Tu veux quoi ? » Bien sur, cette phrase pouvait signifier bien plus de chose que « Que veux-tu-boire ? » Allait-il être assez intelligent pour comprendre le véritable sens de ta question ?


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Jàck Campillo
deatheater


Jàck Campillo

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MessageSujet: Re: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyLun 1 Sep - 21:37

On aurait pu croire à un décors de série B, ou à un rade du fin fond de la Russie, mais le bar dans lequel Jàck sirotait son premier verre était bien existant, en plein cœur de Londres. Parmi les nuages de fumées diverses, l'on pouvait aisément se fournir en n'importe quel produit, ingrédient ou service, légal ou non. Il était même plus facile de trouver du non-légal en fait. Jàck gratta imperceptiblement sa cuisse au travers de son vieux jean abîmé, qu'il avait fait endommager expressément pour son look personnel.  Mais avait-il rencontré la demoiselle car il venait régulièrement dans ce rade ou y allait-il souvent puisqu'elle était actuellement une amusante de sa venue ? Il n'en avait aucune idée, mais cela ne l'empêcha pas d'observer, malgré les volutes incessantes, l'embarras dans laquelle Cassandre se retrouva rapidement en le remarquant. Un quart de seconde, il vit se dessiner sur son visage la tête de merlan frit qu'elle tirait quand elle était contrariée.  Il eut l'occasion de tirer deux longues lattes sur son cigarillo avant qu'elle n'approche... Le tabac vanillé lui offrait un délicieux contraste avec la tourbe prononcée de son verre. Un peu comme sa "relation" avec cette impure. Contrasté, piquant mais malheureusement addictif. En fait, la seule différence était que le whisky, lui, respectait ses valeurs, et n'était pas une insulte au bon sens et au goût le plus élémentaire. Enfin, sur d'autres points, la putain qui s'approchait avait de nombreuses similitudes avec la taverne crasseuse dans laquelle elle officiait. Son odeur était enivrante comme une drogue bas de gamme, la moindre prise vous dégoûtait quelque temps plus tard du produit, et vous vous juriez de ne jamais plus y toucher. Et au final, à défaut d'autre chose, on finissait par s'en ravitailler. Le Campillo observa la démarche chaloupée de miss Carmichael, l'imaginant dans une salle de bain afin de se changer les idées. Le Maître les avait averti d'une opération sous peu...Alors il fallait se vider la tête. Ils allaient devoir attaquer la Gringotts, rien que ça. Avec Scorpius, ils seraient déjà sur place dans le bureau de Malefoy, et, même si lui refusait de se cacher en mission, Scorp se dissimulerait probablement un minimum afin de laisser planer un demi-doute. La banque... l’intérêt semblait plus que limité pour Jàck, mais ils allaient probablement bien rigoler dans l'affaire.

Cassandre était presque là, et le regard du jeune homme glissa plus qu'un instant dans le décolleté de son "vide-couilles" comme il aimait se le rappeler. En plus d'être chiante, elle était une "gentille", un membre de l'ordre du phénix. Comme à leur habitude, ils allaient probablement accourir après quelques minutes d'amusement et tenter d'arrêter ses confrères. La fille de certaines de ses nuits allait-elle être de la partie ? Allait-il devoir l'affronter ou se prendrait-elle avant un Avada Kedavra perdu ? Bah, ce ne serait qu'un soulagement pour lui. Plus de questions existentielles...  Il y perdrait par contre son meilleur coup actuel. Mais elle arrêterait de le salir... Raaah, trop de questions, et si peu de réponses...  Elle finit par se planter devant lui avec son petit sourire commercial alors qu'il faisait tourner l'alcool dans son verre. Qu'est-ce qu'il voulait ? La faire chier, elle le savait déjà. Mais il y avait des réponses bien plus drôles. Hésitant un instant, il lui répondit d'une voix taquine :

" Mais rien d'autre que ton cul bébé. "

Il posa sa cheville droite sur son genou gauche, avant d'expirer la fumée vanillée en direction de la sang-mêlée. D'un petit sourire, il lui désigna la chaise à côté de lui avant de poser une enveloppe sur la table, et de l'avancer vers la demoiselle. Il continua, narquois, mais assez bas pour que seule elle entende, ne désirant pas qu'elle se fasse passer à tabac inutilement... Pour le moment  :
Pour ta peine. Alors Wonder Woman, comment l'ordre sauve t-il l'univers actuellement ? Un élevage d’hippogriffes pour avoir la supériorité aérienne ? Un club de couture ? Ou vous continuez à ne rien faire de façon très efficace ?  

Il posa son verre, se pencha un instant et lui claqua le cul de façon absolument pas discrète, sous le rire gras de deux voisins. La fesse était fine, musclée, mais manquait d'un petit côté rebondi. Devenir un peu plus ronde et friande comme une caille ne lui ferait pas de mal.

Sinon, j'ai de nombreux nœuds dans le dos tu sais... Si ma chambre préférée est libre, tu m'arrange ça avec un petit massage. Donc, renseigne-toi. Et vite, ça me démange, si tu vois ce que je veux dire.

Le regard lubrique qu'il lui envoya en disait long sur ses intentions, absolument pas honorables ni même romantiques.

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Cassandre Carmichael
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Cassandre Carmichael

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MessageSujet: Re: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyMar 2 Sep - 14:22


qu'as tu vu, qui te hante ?

« Mais rien d’autre que ton cul bébé. » Ta mâchoire se serra. Ta main s’empara d’un verre sur le plateau que tu tenais en main, un verre de whisky, exactement ce que buvais en ce moment même Jàck, sauf que ce verre ne lui était pas réservé. Ce verre, il était pour l’autre badaud ivre mort qui est affalé sur une table, crasseuse et poussiéreuse, dans le coin du bar tout la bas. C’était sa commande, mais il s’était endormi avant de l’avoir, et tu comptais bien la renverser sur la tête de Jàck. Seulement, c’est ce qu’il voulait, te faire perdre ton sang froid. Tu te retins, le verre, lui, était en suspension dans ta main. Après avoir serré le verre dans ta main, tu te contentas de le boire toi-même, histoire de calmer tes nerfs. Jàck serait trop content, tu n’oublieras d’ailleurs pas d’aller rechercher un autre verre pour l’autre con là-bas. Tu évitas le regard de Jàck, tu savais qu’il serait trop content de ta réaction. Tu fus pourtant attirée par un mouvement de sa part, tandis qu’il prenait une position décontractée, il regarda narquoisement la chaise à coté de lui, tout en posant une enveloppe suspect sur la table, finissant par l’avancer vers toi. D’un regard noir tu le fusillas, sans siller ni même prendre l’enveloppe. Tu avais une idée de ce qu’il voulait faire, sans même en avoir la certitude. « Pour ta peine. Alors Wonder Woman, comment l'ordre sauve t-il l'univers actuellement ? Un élevage d’hippogriffes pour avoir la supériorité aérienne ? Un club de couture ? Ou vous continuez à ne rien faire de façon très efficace ? » sa voix avait été plus basse. Encore heureux qu’il ne grille pas ta couverture. Autant dire que ce bar n’était pas fréquenté par des membres de l’ordre, peu de sorciers neutres venaient, c’était surtout les mages noirs. Dont Campillo. L'enveloppe, elle, ne bougea pas. Tu ne la toucha pas, tu ne l'a regardais pas, elle ne t’intéressait pas. Tu n'étais pas unes de ses nombreuses putes avec qui il passait ses nuits quand il n'avait personne. Même si tu commençait à te demander si ce n'était pas ce que tu devenais pour lui. Mais avant que tu ne puisses répondre, il se redressa légèrement pour venir te claquer le cul. Chose qui te mis plus en rogne qu’autre chose. Tandis que deux gros porcs rigolaient à côté, tu pris sur toi. Ce n’était pas la première fois que ça arrivait, tu n’avais qu’à te dire qu’il était ivre, même si c’était totalement faux. Il ne l’était pas encore, et même si l’alcool pouvait être un bon motif, il ne l’était pas. Tu te retournas vers les deux badauds riants aux éclats avant de leur lancer un regard noir qui les fit se calmer. Tandis que tu reportais ton regard sur Campillo en haussant les sourcils, c’est d’un ton plus qu’ironique que tu répondis la voix aussi basse que la sienne en te penchant un peu « Vas te faire mettre Campillo. Et, je sais que t'es intéressé mais jamais ils ne recruteront une tête de con comme toi... » Tu te redressas aussi vite que tu t’étais baissée pour toiser Jàck de manière plus qu’hautaine. Il n’aimait pas que tu fasses ça, te sentir supérieure à lui. Un sang mêlé, c’était toujours inferieur aux sangs purs pour cet idiot. Et tu te demandais s’il avait toujours été comme ça, à se comporter comme un salopard, à être le petit chien de Scorpius. Tu n’en savais rien, tu ne l’avais jamais rencontré à Poudlard…. Ou alors c’est qu’il n’avait pas attiré ton attention de quelconque manière. Il ne devait pas être aussi attirent –physiquement- que maintenant dans ce cas, parce que même si c’était dur à avouer, il faut dire que Jàck n’était pas désagréable à regarder, loin de là. Et que, même si tu n’avais fait que le voir de loin, que le croiser vivement, son physique aurait attiré ton regard, tu le savais. Il s’adressa alors à toi, un regard salace et un petit sourire tout aussi repoussant. Tu imaginais déjà ce qu’il allait te dire. « Sinon, j'ai de nombreux nœuds dans le dos tu sais... Si ma chambre préférée est libre, tu m'arrange ça avec un petit massage. Donc, renseigne-toi. Et vite, ça me démange, si tu vois ce que je veux dire. » Tu l’aurais parié. Il y avait cette chose que tu n’avais jamais comprise, et que personne ne comprend jamais. Vous ne vous aimez pas, vous vous repoussez, et pourtant, il y a cette attraction entres vous deux. Tu le dégoutes, et c’est réciproque, mais vous vous attirez tout autant l’un et l’autre que vous vous dégoûtez. Tu lui répondis alors, mimant d’être inquiète « Oh, pauvre chou, tu as des nœuds dans le dos. » Ton regard se fis insistant avant de poursuivre « Elle est libre, c’est vrai… c’est sur que dans l’état dans laquelle elle est après chacun de tes passages, personne ne veut d’elle. » tu fis la moue quelques instants.« Mais moi je ne suis pas aussi libre que la chambre malheureusement. » Un sourire malicieux se desinna sur ton visage « Mais si tu veux, Suzie qu’est là-bas se fera un plaisir de s’occuper de tes démangeaisons, je l’appelle pour toi si tu veux » d’un coup de tête tu invitas la fameuse Suzie, serveuse qui quelques minutes avant avait servie Campillo. « Pas la peine de faire les présentations, tu la connais déjà, chose de moins à faire dans la chambre. » Sur ce tu te retournas et souris à Suzie avant de lancer derrière ton épaule à l’intention de Jàck « Je te laisse lui expliquer ton petit problème.» et te dirigeas vers le bar, préparant de nouvelles boissons pour les clients. Comment Jàck allait-il s’en sortir cette fois ? Tu balayais la salle du regard, cherchant des clients à servir. Ah, l’autre vieux badaud a qui tu avais bu le verre. Tu avais faillis l’oublier celui-là. C’était presque comme s’il campait dans le bar, peut-être que c’était vrai après tout, encore un peu et même les araignées tisseraient leur toiles entre le mur et lui. Tu te dirigeas vers sa table, passant par la même occasion devant Jàck et Suzie.


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Jàck Campillo
deatheater


Jàck Campillo

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MessageSujet: Re: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyJeu 4 Sep - 23:09

Le jeu suivait une fois de plus les mêmes règles. Il taquinait, elle le rembarrait. Pourquoi cela devenait-il aussi prévisible ? Peut-être que toutes nos vies sont régies par quelques répétitions qui jamais ne cesseront ? A part par la mort. Le seul problème étant que Jàck n'était pas près à mourir dès maintenant, la vie était trop pleine de petites choses sucrées qui la rendait passionnante, et puis il y avait sa mission. Sa raison d'être, de respirer, de penser et de s'envoyer en l'air. Il fallait opérer une purge. Le monde magique était comme un diamant d'une valeur sans fin, mais dont les sangs de bourbes étaient la roche l'entourant et les mélanges étaient la pierre, précieuse soit, mais superflue et retirée lors du taillage. Or il était évident que ce monde appartenait à la partie pure et brillante, celle qui resplendissait à la lumière. Il ne prêta pas réellement d’intérêt aux paroles de Cassandre, ce qui sortait de sa bouche n'avait jamais la moindre consistance quand ce n'était pas sa langue qui officiait, elle à genoux devant le Campillo. Il récupéra enveloppe, se demandant dans quoi Scorpius pourrait donc investir cette petite somme. Probablement une autre entreprise de démontage de portes enchantées. Parfois, il arrivait à Jàck de douter des talents du Malefoy pour l'investissement. Mais en fait, il s'en foutait, tant qu'ils picolaient après. Le jeune homme eut deux frissons de dégout consécutifs...

Premièrement, il n'allait pas voir des putains ! Il avait trop de classe pour ça et puis.. il était trop beau pour avoir besoin de payer, quelque soit la demoiselle. Le but était de la mettre hors d'elle, et visiblement, l'effet escompté était atteint au vu de ses réactions pincées. Deuxièmement, la poulette rondelette était bien en dessous même de la gamme : " Je peux peut-être taper dedans le noir si je suis particulièrement bourré". Il n'en était pas à taper dans n'importe quel laideron, mais il savait partager. Quand Suzie s'approcha de lui, il prit un air amusé et lui lança un galion qu'elle attrapa vivement, visiblement coutumière du fait. Il la laissa approcher et lui murmura :

Coucou petit cœur. J'suis désolé, j'ai pas vraiment vraiment le temps de jouer, ce sera une autre fois. Par contre, mes deux potes là, serait pas contre de pouvoir admirer une jolie fille comme toi à l'étage, si tu vois ce que je veux dire...

Une petite main au cul en plus et la voilà qui faisait signe aux deux hommes qui avaient ris un peu plus tôt, les menant à l'étage. Que les catins étaient bon marché ici. S'en était presque déprimant dans le fond. Et voilà que S C, lire Salope Cassandre, repassait tout près, un verre de Whisky sur son plateau, en direction d'un homme visiblement ivre mort. Alors qu'elle passait à sa hauteur, il attrapa adroitement le verre et fit glisser le prix des trois verres bus, un par elle et deux par lui, dans le haut de son corsage, laissant le métal glacé entrer en contact avec la poitrine de Cassy. Ah, cette petite poitrine qu'il ne pouvait manquer de lécher, mordiller et agacer chaque fois qu'il la voyait dénudée. Elle n'aurait plus qu'à fouiller dans son soutien-gorge devant tout les clients pour remplir la caisse. Étrangement, cela le rendait aussi jaloux que c'était amusant à imaginer. D'une voix sérieuse pour une fois, et en remettant son blouson en cuir sur ses épaules il lui lança :

Désolé bébé, mais je ne peux pas prendre le temps de m'amuser au chat et à la souris ce soir. Viens me rejoindre dehors quand tu as fini. J'ai besoin que tu transmettes un message à James.

Oui, c'était probablement un peu cash, mais il serait bien plus amusant de voir la réaction qui se dessinerait à coup sûr, se gravant dans l'attitude de miss Carmichael. Et puis en disant James, le mot était donné. Forcément, il y en avait énormément dans cette ville grouillante, mais s'il ne précisait pas, c'était bien évidement du Potter dont il parlait. Leur inimitié était un secret de polichinelle, étant donné que Jàck tentait à chaque fois de l'abattre en combat singulier, sans ne jamais être parvenu à l'achever. Le Campillo sortit alors, saluant quelques connaissances de loin, des personnes droites selon-lui. En franchissant le seuil, il effleura le bois de la bâtisse. Dieu, cela faisait si longtemps qu'il fréquentait cet endroit... Ce rade infâme était une sorte d'extension de lui, comme ses égouts personnels.

Une fois dehors, Jàck bifurqua dans une ruelle où ils s'étaient précédemment, Cassandre et lui, déjà envoyés en l'air quelque fois. Si elle était maligne, ou avec au moins une once de mémoire, elle devinerait qu'il l'attendrait là. De toute façon, le Mangemort avait assez bien calculé son coup, attendant qu'elle soit à moins d'un quart d'heure de finir son service pour la contacter. Il avait juste à patienter, attendre qu'elle quitte son petit uniforme de putain et le rejoigne. A moins qu'elle ne soit pas intéressée, qu'il ne soit pas parvenu à piquer sa curiosité. Qu'importe, il avait sa part du travail. Afin de fêter joyeusement cette réussite, il sortit un nouveau cigarillo, s'adossant à un mur tagué, et l'allumant avec son Zippo fétiche. Une fumée âcre, légèrement vanillée s'échappa de ses lèvres alors qu'il levait les yeux en l'air. Une belle journée pour vivre somme toute..  
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Cassandre Carmichael
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Cassandre Carmichael

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MessageSujet: Re: Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?    Cassandre : Qu'as tu vu, qui te hante ?  EmptyDim 7 Sep - 19:01


qu'as tu vu, qui te hante ?

Jàck venait de « virer » Suzie, et c’était le bon terme. Quoique, ce n’était pas ce que l’autre idiote avait compris, car elle s’en allait parfaitement satisfaite avec les deux badauds. Quoique, peut-être était-elle contente de n’avoir rien à faire avec Jàck ? Ce serais compréhensible… Enfin, c’est ce que tu pensais en premier lieu, te refusant d’imaginer que quelqu’un pouvait bien vouloir de lui. Alors que tu venais à peine d’arriver à la hauteur de Jàck pour continuer ton chemin vers la table du fond, il s’empara du verre de Whisky et de déposer quelques galions dans ton corsage. Tu tressailli sous le contact un peu trop froid à ton goût. Qu’est-ce qu’il voulait encore ? Tu fermas les yeux pour te pas lui lancer tout de suite un regard noir, seulement, tu ne pu pas t’en empêcher. Comment tu allais faire maintenant pour mettre l’argent dans la caisse ? C’était la première fois qu’il te faisait ce coup là, et tu n’aimais pas du tout ça. Mais visiblement, ça l’amusait. Comme tous les trucs qui te mettaient hors de toi. Ton regard glissa sur ses mains qui étaient occupées à remettre son blouson sur son dos. Ah ? Il se décida enfin à partir ? Il n’était pas resté bien longtemps. Légèrement déçue tu plissas les yeux et te décida d’écouter ce qu’il te dirait, car évidemment, il allait encore dire quelque chose. « Désolé bébé, mais je ne peux pas prendre le temps de m'amuser au chat et à la souris ce soir. Viens me rejoindre dehors quand tu as fini. J'ai besoin que tu transmettes un message à James. » A James ? Seulement la fin de ses paroles t’avaient réellement intéressées. Qu’est-ce qu’il voulait à James ? Et pourquoi pensait-il que tu lui dirais ? Et puis, Si tu rapportais les paroles que Campillo te demandait de dire au Potter, ce dernier te demanderais sans doute pourquoi Jàck te demandais à toi de lui dire, sachant que personne n’est au courant –de ton coté- que tu « vois » le Mangemort. En gros, ça ne te facilitera pas la tâche vis-à-vis de James, qui souvent, dès que tu tentais quelque chose vis-à-vis d’Ema ou des Mangemort, ne se débrouillait que trop bien pour comprendre que tu préparais un mauvais coup, et était là pour t’en « empêcher ». Tu soupiras avant de lancer un énième regard noir à Jàck. Il ne te mettait pas dans la merde ! De son coté, il n’attendait pas de réponse de ta part, et tu ne contais pas lui en donner. De toute manière, ce n’était même pas sur que tu y aille, en tout cas, c’était ce que tu t’efforçais de te faire rentrer dans la tête. Mais lui comme tous ceux qui te connaissent savaient que tu étais légèrement trop curieuse pour refuser de le rejoindre. Il s’en allait tranquillement, et toi, tu ne le quittais pas des yeux. Ce qu’il pouvait t’emmerder ! Puis merde quoi. Tu t’en retournas vivement, te devant de continuer ton service. Rester plantée là devant une table vide ? C’était légèrement bizarre alors que d’autres clients attendaient leur boisson. De toute manière, tu avais bientôt finis ta journée, ou plutôt ta soirée. Tu entrepris de continuer ton service, maintenant que Campillo n’était plus là et qu’il n’allait plus te perturber… Oui, c’était plus facile de mettre la faute sur lui.


Tu passas par la caisse pour y déposer l’argent que Campillo t’avait donné il y avait à peine quinze minutes. Tu les avais finalement enlevé de ton soutien gorge pendant que tu te rhabillais normalement –parce que l’uniforme n’était pas une tenue normale pour toi. Légèrement trop provoquant-. Tu refermas plus encore ta veste brune avant de t’engouffrer à l’extérieur de l’établissement dans lequel tu passais tes soirées. Tu n’avais pas oubliée Jàck, loin de là. Mais visiblement, il n’était pas devant le bar. Pourquoi il n’a pas précisé aussi, qu’il serait autre part ? D’un autre coté, tu aurais dû t’en douter. Il était assez fort pour faire autre chose que ce à quoi tu t’attends. Tu t’aventuras dans une ruelle non loin du bar, autant commencer par quelque part. Tu y retrouvas rapidement Jàck qui t’attendais là, à fumer son machin, comme c’était étonnant. Tu tentas de discerner autre chose que le bout de ce qu’il fumait habituellement, évitant la fumée qu’il recrachait. Croisant les bras sous ta poitrine tu ouvris la bouche, pour prononcer une phrase dont il connaissait déjà la réponse, ou alors c’est qu’il était vraiment con. « Je suis là. Tu voulais me dire quoi ? Et dépêche toi, j’ai autre chose à faire que de te parler. » En fait, c’était faux. Tu n’avais rien d’autre à faire, mais tu ne voulais pas avoir quelque chose à faire avec lui –cette phrase est-elle compréhensible ?-


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