Cassandre... Ah Cassandre. Une chevelure fauve, aux nombreuses tendances dorées, lisse et fine, des yeux noisette envoûtants, brillants et étincelants, un visage rond à la peau douce, surplombé de petites taches de rousseurs s'étendant sur tes joues rosées, de petites pommettes basses et bien dessinée, une bouche mince et colorée. Une silhouette gracieuse et fine, sans pour autant être squelettique, bien au contraire, tu as de jolies formes même si elles ne se remarquent pas tout de suite, un ventre plat, de belles hanches et une petite poitrine de bonnet C. Tu n'es pas très grande, mais c'est suffisant pour toi, détestant la hauteur. Il est vrai que tu as le vertige, tu as peur du vide et tu deviens excentrique lorsque tu te retrouves face à cette peur qui est devenue ta plus grande peur. Jeune femme enivrante et pleine d'assurance, tu restes quelqu'un de très mystérieux. N'hésitant pas à mentir pour te sortir d'un problème, mais lorsque tu mens, tu as un tic, un geste que tu es obligée de faire. Dès que tu mens, que ce soit un petit ou un grand mensonge, tu dois obligatoirement te remettre les cheveux sur le côté gauche, même s'ils le sont déjà. Lorsqu'ils sont attachés, c'est une autre histoire, tu as moins d'assurance et ça se voit tout de suite que tu mens et tu dois à ce moment-là détourner le regard. Tes cheveux sont pour cela peu souvent attachés. Même si peu de personnes connaissent ce tic, il en est préférable qu'il ne soit montré à personne et tu essayes de faire ça dans la plus grande discrétion qu'il soit. Lorsque tu es gênée, il se peut que tu regardes par terre, comme le ferait certaines personnes et dans ce cas-là, tu commencerais à avoir peur, peur du vide peur de la hauteur, c'est pour ça que tu ne regardes jamais par terre et lorsque tu le fais, tu dois absolument tenir quelqu'un afin de te permettre de te sentir en sécurité. Lorsque tu as quelque chose sur la conscience, il est possible que tu commences à te triturer les mains et te ronger les ongles, chose qui ne t'arrange pas du tout du fait que tu détestes plus que tout te ronger les ongles. Lorsque tu as un stylo dans les mains, tu ne peux pas t'empêcher de jouer avec, de le toucher de le refermer, le rouvrir, en fait, c'est ça avec un peu tous les objets que tu tiens en main, tu es quelqu'un de curieux et avoir quelque chose en main -même si tu le connais- reste une sorte de redécouverte de l'objet pour toi. Tu es une jeune femme très coquette, tu aimes te faire belle et ça te réussit toujours beaucoup, même si tu restes magnifique en étant naturelle comme maquillée. Tu aimes la mode, tu choisis toujours tes vêtement avec soin, pour toi la première impression se fait sur le physique, sur la manière de s’habiller, de se coiffer, de prendre soin de son corp, et c’est très important. Ton parfum préféré –dans tous les sorbets, glaces, boissons et j’en passe- est la pêche. Tu tiens plutôt mal l’alcool ce qui permet de voir lorsque tu es saoul ou non. Tu es accompagnée depuis quelques mois par un jeune chaton tout blanc du nom de Pik' dû a ses petites griffes te piquant lorsque le chaton s'installe sur toi, le petit ne pense pas encore à les rentrer !


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que pensez-vous de la valeur du sang ? « Encore des histoires de sang ?! » dirais-tu si c’était toi qui devais répondre à cette question. Mais non, ce n’est pas toi, c’est moi, même si je suis toi et tu es moi. Bref. Nous avons la même opinion, mais c’est à moi de parler pour toi. Pour toi, le sang n’a aucune valeur, qu’on soit né-moldu, sang-pur ou encore sang-mêlé –comme toi- nous sommes pareilles. « Tout homme demeure libre et égal aux autres » comme le dit approximativement les Droits de l’homme et du citoyens. Tu es du même avis que ceux qui ont rédigé la DDHC, nous sommes égaux, tous, malgré notre sang ou notre rang. Tu détestes lorsqu’on te parle de ces histoires de Sang, tu es une sang mêlée et alors ? Qu’est-ce que ça peut bien faire aux mangemorts ou aux serpentards que tu sois une Sang mêlée ? Pour toi lorsque quelqu’un se moque d’un autre à cause de ses origines et de son sang, c’est que cette personne à peur, que cette personne a peur que tu puisses être plus forte qu’elle. Tu souris. Je t’avais bien dit que j’avais la même opinion que toi !

• Gare, devant le passage – Septembre 2019

Tu regardais ton père, cet homme aux cheveux châtains et aux yeux noisettes, ces mêmes yeux noisettes dont tu avais hérité. Ta mère n’était pas là, prise par le travail sans doute. Elle n’avait pas souvent été là pour toi durant ton enfance mais lorsqu’elle était à la maison, elle s’occupait de toi comme de la prunelle de ses yeux. Oh mais c’est vrai, tu es la prunelle de ses yeux, et ni elle ni personne ne pourrait le nier. Sa fille unique, son bébé. C’était pareil pour ton père, vous aviez –et avez toujours- cette relation très fusionnelle entre lui et toi. Il t’a toujours parlé de Poudlard, tu as toujours su que tu étais une sorcière… Tu n’en étais pas mécontente ! Être un sorcier c’est ne pas être ordinaire. C’est être extraordinaire. Être extraordinaire, c’est ton rêve le plus grand. Tu as toujours souhaité l’être, et tu n’es qu’au début de ta vie de femme extraordinaire. En tout cas, c’est ce que tu te répètes sans cesse. Tu avais dix ans lorsque tu reçu la lettre de Poudlard t’informant que tu étais bien une sorcière et que tu devais venir apprendre à en devenir une vraie là-bas. Dix ans lorsque tu reçu aussi la liste des fournitures scolaires ainsi que ton billet de train. Tu regardais donc ton père, cet homme qui t’avais pratiquement élevé. Il avait la quarantaine maintenant, quelques signes de vieillesse commençaient à apparaître sur son visage, mais il était encore jeune pour toi. Ton père serait toujours jeune, quel que soit son âge. Il t’adressa un sourire confiant que tu lui rendis suivi d’un regard complice. Après une grande inspiration de votre part à tous les deux, vous vous êtes élancés avec le charriot rempli de tes valises et fournitures scolaires droit dans un mur que ton père appelait "le passage". C’était plutôt bizarre de foncer dans un mur, mais tu faisais confiance à ton père et il t’avait certifié qu’il ne devenait pas barge. Bien sûr, devant le fameux mur tu doutais toujours, demandant sans cesse « T’es bien sûr que c’est le bon mur ? », lui te répondait toujours « ça l’est ! ». Arrivés à une dizaine de centimètres du mur, tu voulu freiner, mais la force de ton père t’en empêcha et vous avez continué votre route à toute vitesse vers ce mur contre lequel il vous était possible de s'écraser…


• Gare du Pouldard Express – Septembre 2019

Tu rouvris les yeux, tes mains tenant fermement la poignée du caddie, le nez et les sourcils froncés. Peu à peu tu recouvris ton expression normale, ou presque normale. Ta bouche entrouverte en un « o » spectaculaire et tes yeux étincelants n’étaient pas une expression des plus normales. Tu te retrouvais dans une nouvelle gare, complètement différente de celle d'avant le mur. Tu te tournas vers ton père qui lui, souriait à pleine dents. Derrière vous, le mur, ou plutôt le Chemin de Traverse. Dans cette gare, des dizaines d’enfants accompagnés ou non de leurs parents entraient dans le grand train rouge. Tous étaient comme toi, aussi perdus et émerveillés. Et tous avaient un caddie rempli de valises. Je me rappelle que tu avais demandé à ton père si tous allaient à Poudlard, lui t’avais répondu que oui, un simple oui. Ta question était un peu stupide, parce que tu connaissais toi-même la réponse lorsque tu ouvris la bouche pour le demander, mais sur le coup, tu n’avais pas réfléchi. Ton père se dirigea alors vers un wagon. Je me souviens que ce jour là, tu avais les cheveux détachés, tes longs cheveux châtains aux belles mèches dorées d’un naturel époustouflant. Beaucoup de personnes t’avaient souvent demandé si tu t’étais fait une couleur, mais jamais. Tu avais hérité de la beauté des cheveux châtains de ton père et les mèches dorées que tu tenais de ta mère. Tes cheveux volaient au vent comme les crins d’un cheval sauvage au galop. Le soleil lui reflétait encore plus sur les mèches blondes ce qui rendait tes cheveux plus époustouflants encore. Tes yeux brillaient d’excitation. Tu avais hâte, mais tu étais aussi crispée de devoir quitter ton père. Mais tu n’allais pas te laisser abattre pour autant ! Tu voulais aller à Poudlard, et Poudlard était là, devant toi, du moins, le moyen de transport pour y aller, et tu n’allais pas reculer ! Jamais ! Tu choisis un wagon et demandait à ton père de t’aider à y mettre tes quelques affaires. Tu n’avais pas grand-chose, juste une très grosse valise, un sac de voyage et la caisse de ton chat, un vieux matou rayé qui devait avoir environ douze printemps. Isat’ qu’il s’appelait. Tu étais donc montée dans le train avec peine. Tentant de ne pas regarder en bas, car si tu le faisais tu risquais de vraiment tomber ou de paniquer. Tu fermas don les yeux et te concentra en respirant fort, ton père lui te regardait avec affection, comme d’habitude. Tu les rouvris à peine dix secondes plus tard et demandais à ton père de te passer tes affaires, que tu amenas dans le wagon choisi. Celui-ci d’abord parce qu’il était vide, dans d’autres il y avait du monde, pourquoi te mêler à une foule que tu ne connaissais pas si c’était pour peut-être te faire rejeter ? Ton père t’avait souvent dit que beaucoup n’aimaient ni les sang-mêlés ni les né-moldus. C’était comme ça et on ne pouvait rien y faire. Mais toi tu n’aimais pas ça, tu n’aimes toujours pas d’ailleurs. M’enfin, si quelqu’un te rejoignais dans le wagon, tant mieux, sinon, tant pis. Une fois que tout fut mis dans le wagon, ton père te regarda patiemment. Tu le regardas à ton tout l'air interrogateur... « Je vais devoir y aller, et tu vas devoir attendre que le train parte. » Tu acquiesças, ton père avait des choses à faire, son travail l’attendait. Il te tendit les bras et tu te baissas pour le serrer, luttant pour ne pas regarder en bas. Puis il te lâcha et parti, tandis que tu le regardai, adossée à la porte ouverte du Poudlard Express.


• Wagon du Poudlard Express – Septembre 2019

Assise dans la cabine vide, tu regardais ta grosse valise encore au sol. Si quelqu’un voulais te rejoindre, il faudrait que tu bouges ce gros machin en plastique, sans quoi la personne ne pourrait ni s’asseoir ni poser un pied dans la cabine… ! Tu tentas de te lever, mais tes pieds ne touchaient pas le sol, tu n’étais pas très grande à l’époque, toujours pas maintenant non plus d’ailleurs. Tu te mordillas la lèvre inférieure et croisa les bras sous ta poitrine pas encore développée, une moue boudeuse sur le visage. C’était pas gagné pour enlever ta valise ! Tu eu soudain une idée ! Tu ôtas tes chaussures pour ne rester qu’en chaussettes et te mis debout sur la banquette. Te baissant pour attraper la poignée de la valise, tu tentas de la soulever à plus de dix centimètres du sol mais pas moyen. Tu soufflas puis croisa les bras, toisant la valise de haut. Un garçon s’arrêta alors devant la cabine, il posa ses affaires et te regarda un sourire aux lèvres. Il était grand, autant par la taille que par l’âge sans doute, il ne semblait pas avoir onze ans en tout cas. Tu le regardais gênée avant de te baisser à nouveau pour attraper ta valise. Comme on aurait pu s’en douter, tu n’as pas plus réussi qu’avant. Le garçon s’élança alors pour t’aider, et il souleva la valise comme si c’était un vulgaire chat. Il te demanda où il devait la mettre tandis que tu lui répondais de la mettre au dessus de ta banquette, mimant de l’aider à l’y mettre. Il t’adressa un sourire avant d’aller chercher ses affaires. Je me souviens que cette année là c’était encore un adolescent blond, aux mèches châtains. Des yeux gris bleus, si on le voyait maintenant, on ne le reconnaîtrait pas. Passons. Il s’installa dans la cabine où jusqu’à présent tu étais seule et monta sa valise. Tu le regardais avant de te rendre compte que tu étais encore sur la banquette, en chaussettes. Tu te rassis en vitesse et enfila tes chaussures presque aussi vite que tu les avais enlevées. Tu posas tes mains sur tes cuisses, droite comme un bâton, tes grands yeux noisettes ouverts. Le garçon te regarda et s’assit en face de toi avant de sourire. « Je suis Colton Davies ! » Il te tendit une main amicale que tu pris avec hésitation au même moment où tu lui répondis « Cassandre Carmichael. » il te sourit « Joli prénom. » Tu lui souris. Après un long moment à vous étudiez l’un à l’autre, tu ouvris la bouche « Tu n’as pas onze ans toi ! », ta question était plus une affirmation à laquelle il sourit « Non, j’en ai quatorze ! » tu hochas la tête avant de poser cette fois une vraie question « Pourquoi tu es venu dans cette cabine ? » il inclina la tête « Tu veux que je parte ? » tu fis non de la tête en secouant énergiquement la tête, il répondit alors « C’est le wagon dans lequel j’étais allé pour la première fois, depuis j’y vais chaque année ! » tu hochas la tête avec compréhension avant de demander gênée « Tu veux que je parte ? » il sourit « Après t’avoir monté ta valise en haut ? Je l’aurais mise en dehors de la cabine si je voulais que tu partes ! » Tu souris amusée. Décidément, tu aimais bien ce garçon, ce Colton. Tu demandas alors timidement « Tu es de quel sang ? » il te regarda et ses yeux gris semblèrent nuageux « Sang-mêlé. » tu le regardas de tes yeux noisettes, qui à présent brillaient de joie « Je suis aussi une sang-mêlé ! ». Les premières rencontres étaient importantes, la première personne que tu rencontrais dans ce train était Colton, et c’était un sang-mêlé ! Tu n’avais pas à avoir peur de lui. Tu poursuivis « Tu es dans quelle maison ? » Il répondit en hochant la tête « Gryffondor.» Tu inclinas la tête sur le coté « J’aimerais être Serdaigle ou Gryffondor. Serdaigle pour mon père, il en était un. Gryffondor je sais pas pourquoi… » il hocha la tête et la leva, un sourire dessiné sur le visage.

• Maison des Gryffondors – mai 2023


Tu regardais intensément Colton. Lui et sa fiancée Ema. Plissant les yeux, tu les espionnais, une moue furieuse dessinée sur le visage. Une de tes amies te suivant depuis le début de ton espionnage improvisé voulu ouvrir la bouche, tu lui intimas le silence d’un signe de main, mais elle ne t’écouta pas « Pourquoi tu lui as pas dit que tu l’aimais ? Pourquoi tu ne lui dis pas que tu ne faisais pas confiance à Ema ? » tu soupiras et te retournas vers elle, t’asseyant contre le canapé qui te servais à espionner les tourtereaux. « Je ne suis pas amoureuse de lui. C’est juste mon meilleur ami ! Et je lui dis pas parce qu’il est amoureux d’Ema et qu’il ne m’écoutera que si j’ai des preuves, et ça fait six mois que j’en cherche. » Elle soupira tandis que tu repris ta mine boudeuse et te retournais pour regarder Ema et Colton. Ton regard s’arrêta sur le visage de Colton. Depuis moins d’un an, chaque fois que tu le voyais, tu t’imaginais poser tes lèvres contre les siennes, tu t’imaginais pouvoir te blottir contre lui, tu t’imaginais être à la place d’Ema. Ema Stans, Gryffondor, fiancée de Colton Davies depuis 8 mois. On dirait un vieux couple tous les deux. Bien que ta jalousie pour Ema puisse te faire inventer beaucoup de choses, tu savais qu’elle mentait à Colton, tu savais qu’elle cachait des choses, tu savais qu’elle n’était pas nette. Tu plissas les yeux et d’une moue ...


• Londres - Avril 2029

« Cassandre, Ema n’est pas une mangemort ! Elle est juste prise par son travail ! Pourquoi tu t’obstines à vouloir ruiner mon couple ? » C’était comme si Colton t’avais craché ses mots au visage. Il était trop aveugle pour voir que sa fiancée depuis des années était une mangemort. Aveuglé par l’amour. Comme quoi c’était vrai que l’amour rendait aveugle, ou alors était-ce Ema qui l’obligeait à l’aimer, tu avais entendu parler de sorciers qui pouvaient faire passer des émotions ou des pensées dans l’esprit d’un autre. Tu étais sûre qu’Ema était une sorcière de ce type ! Une… Legilimens ? Je crois que c’est comme ça qu’on les appelle, les Legilimens. Tu regardais Colton avec fureur. « Tu verras un jour ! Elle se sert de toi ! Tu le verras de tes yeux ! C’est une Mangemort, et le jour où tu l’apprendras il sera trop tard, tu voudras revenir mais je ne te pardonnerais pas ! » tu tournas le dos à Colton, qui était ton meilleur ami avant ça. Il avait été ta première rencontre à Poudlard, ton premier ami ici, il t’avait intégré, il avait été ton grand frère, tu l’avais aimé, il t’avait rejetée. Tu ne voulais que le protéger de sa fiancée. Tu courus en direction d’un quartier où tu serais tranquille, de toute manière, Colton ne te suivrais pas. Tu le connaissais. Il était trop obnubilé par son Ema, par sa mangemort qu’il avait perdu toute son intelligence, toute sa logique, toute sa sagesse. Et il t’avait perdue, toi aussi. Tu savais que vous étiez faits pour être ensemble lui et toi, mais maintenant c’était trop tard. Il t’avait repoussée et ne t’avais pas retenue. Une larme perla sur ton visage ...