il se murmure qu'elle aurait un dragon tatoué sur son omoplate gauche. Une information qu'elle n'a jamais affirmée ou démentie laissant planer le doute ✰ elle possède une chouette hulotte qui se prénomme eris. c'est sa fidèle compagne depuis maintenant quatre ans ✰ Ll'un de ses petits plaisirs et de faire des petits matchs de quidditch dans le jardin familial, lui rappelant ces années où elle était poursuiveuse de son équipe à poudlard ✰ elle ne se laisse jamais démonter par une quelconque situation, essayant toujours de voir le bon côté de celle-ci. un optimiste que la caractérise et qui est vivement apprécié ✰ elle est assez délurée et n'hésite pas à se mettre dans des situations ridicules simplement pour s'amuser. elle peut parfois se montrer trop exubérante ce qui exaspère très vite ses proches ✰ malgré que sa mère soit une née moldue, elle n'a jamais vraiment éprouver le moindre intérêt pour ce monde que de toute façon elle n'arrive pas à comprendre. ✰ fouiner a toujours été l'une de ses spécialités et surtout se mêler des affaires d'autrui, ce qui lui a valu de se retrouver dans quelques situations cocasses, à savoir qu'elle ne lâche jamais le morceau sans avoir trouver une quelconque réponse ✰ malgré son petit côté extraverti, elle a beaucoup de mal à accorder sa confiance aux autres. ainsi donc, à poudlard, elle avait très peu d'amis et surtout de nombreuses connaissances. pour elle, ce qui passe avant tout et en priorité, c'est sa famille. elle est d'ailleurs très proche de ses parents, même après avoir quitter le domicile familial dans un souci d'indépendance ✰ elle n'est pas du genre à faire des plans sur la comète, préférant vivre au jour le jour ✰ elle rêvait de devenir journaliste mais n'a jamais trouvé une opportunité pour atteindre son rêve. elle travaille donc aujourd'hui en tant que serveuse à la tête du sanglier. elle habite d'ailleurs non loin de pré au lard. 


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Je ne me suis jamais préoccupée de la valeur du sang, je n'ai d'ailleurs jamais compris ce principe de juger une personne par la qualité de ce dernier. Pour moi nous sommes tous égaux. Que l'on soit né sorcier ou non. J'ai toujours choisi ceux qui m'entouraient par leurs personnalités et leurs actions et non parce qu'ils avaient un sang plus pur qu'un autre. De toute façon, mon père est un sorcier et ma mère une née moldue et je ne me suis jamais souciée des remarque que l'on pouvait m'adresser car je sais ce que je vaux.

« REVIENS ICI ! » hurlai-je tandis que ma soeur m'adressait un sourire espiègle, courant dans l'escalier pour m'échapper. Ce petit lutin venait de me voler le livre que j'étais entrain de feuilleter, apparemment ne lui avais-je pas accordé l'attention qu'elle souhaitait. La porte claqua devant mon nez et j'affichai une moue réprobatrice, donnant des coups contre le panneau de bois qui restait désespérément clos. « Ouvre moi tout de suite ! » m'écriai-je tandis que je perçus son rire de l'autre côté de la porte, apparemment satisfaite de son petit tour de passe-passe. Être patiente ne faisait pas partie de mon caractère et là je commençais à perdre le peu qui pouvait m'en rester. « Je te jure que si tu n'ouvres pas cette porte dans trois secondes, tu auras des problèmes ! » Elle restait muette et je reculai légèrement, jetant un regard sombre vers la porte. « U... » Mais je n'eus le temps de terminer ma phrase que la porte s'ouvrit soudainement sans que je ne l'ai touchée, devant le regard médusé de ma plus jeune soeur. Je restai quelques secondes immobile avant qu'un sourire ne se dessinait sur mes lèvres en comprenant. « Papa, PAPA ! » hurlai-je, abandonnant la plus jeune pour descendre les escaliers à toute vitesse, manquant de tomber à plusieurs reprises dans ma précipitation. J'atteignis le salon où mes parents étaient installé, apparemment en pleine discussion. Ils se tournaient vers moi tandis que je me précipitais vers le canapé, sautillant. « Je l'ai fais ! J'ai fais de la magie ! » m'écriai-je, surexcitée en tapant des mains. Mon père éclatait de rire, me soulevant pour me poser sur ses genoux, glissant ses doigts dans ma chevelure, me félicitant avant de froncer légèrement les sourcils. « J'espère cependant que tu useras de ta magie à bon escient...Et non pour embêter sa soeur. » Une moue boudeuse se peignit sur mon visage tandis que je croisais les bras contre mon buste. « Elle m'a volée mon livre ! Elle a de la chance de ne s'être pas retrouvée pendue dans le vide. » Nous avions seulement deux ans de différence et nous n'arrêtions pas de nous chamailler pour des broutilles. Cependant, elle restait ma petite soeur, l'une des personnes les plus précieuses à mes yeux. J'oubliais ma colère quand je vis sa petite bouille d'ange dépasser l'encadrement de la porte tandis que je sautais des genoux de mon père pour la rejoindre, lui prenant d'autorité la main pour l'entraîner dans notre salle de jeux. C'était le temps de l'insouciance.


Des panaches de fumée s'échappaient de cette locomotive sombre que je mirai de mes prunelles émeraudes. Dans quelques minutes, je partirai loin de Londres pour rejoindre Poudlard. L'excitation était à son comble. Je me tournai vers mes parents et les étreignaient tout deux tandis que je coulai un regard vers ma soeur qui affichait une mine triste. Dans deux ans seulement, nous serions réunies dans l'enceinte de ces murs de pierre que j'avais hâte de découvrir. « Tu m'écriras n'est-ce pas ? » L'amusement brillait dans mes prunelles tandis que je me penchai vers elle. « Si je n'ai rien d'autres à faire, oui. » Elle levait les yeux au ciel tandis que j'éclatai de rire, la serrant dans mes bras. Une longue étreinte, jusqu'à ces coups de sifflets qui annonçaient le départ imminent du train. Un dernier baiser avant que mes pieds ne frôlaient les marches, m'amenant à bord. Je me frayai un chemin entre les divers étudiants avant de trouver un compartiment libre dans lequel je m'installai, jetant un coup d'oeil par la vitre. Je les mirai pendant quelques secondes avant de leur faire un bref signe de la main, le train s'ébranlant, prenant de la vitesse et ils ne firent plus que de minuscules points dans ce paysage verdoyant qui défilait rapidement.


« Maëlys Weasley. » Je tressailli, jetant un regard vers la personne qui venait de prononcer mon nom. Quelques visages se tournaient pour mettre un visage sur ce nom prononcé. Mes pas me menaient vers ce tabouret, posé sur cette estrade. Je m'installai, attendant, nerveusement, mes ongles s'enfonçant dans mes paumes. Le Choixpeau frôla les quelques mèches éparpillées sur mon crâne avant de se poser dessus. Une voix résonna dans mon esprit, énumérant mes qualités ainsi que mes défauts. Je ne bougeai, attendant, le souffle coupé. Jusqu'à cette annonce. La maison symbolisé par le blaireau était à présent mienne. Un sourire vint orner mes lèvres tandis que je me précipitai vers la table, chaleureusement accueillie par les anciens. J'étais à présent officiellement élève dans l'école de sorcellerie et je n'avais plus qu'une hâte, c'était de me perdre dans la réalité du quotidien.


« Lys attends ! » Je ne l'écoutai, courant à en perdre haleine, un rire s'échappant de mes lèvres tandis que je rejoignais le parc. Des gouttes de pluie vinrent s'abattre sur mon visage, mais je m'en fichai. Je profitais. Je me retournai pour tenter d'apercevoir ma soeur, mais je ne vis sa silhouette passer la porte du hall d'entrée. Cinq ans s'étaient écoulé depuis mon premier jour. Elle se trouvait à présent avec moi dans cette école que j'étais impatiente de retrouver chaque année. Je n'étais pas une élève très appliquée, ni douée, n'obtenant que la moyenne de justesse, mais je recherchais plus l'amusement que le savoir, à tord peut-être. Je levai les yeux au ciel avant de me tourner, trop brusquement. Je poussai un grognement de douleur, plaquant ma main sur mon front, reculant de quelques pas; sous le choc. Je jetai un regard assassin à l'inconnu qui venait de me percuter. « Non mais regarde où tu vas !  Il restait silencieux, affichant un air impassible qui eu le don de me sortir un peu plus de mes gonds. « Tu pourrais t'excuser au moins. » Un sourcil vint s'arquer au dessus de l'une de ses prunelles sombres. « Non. » Mes prunelles s'écarquillaient devant ce refus catégorique. « Non ? » « Je ne m'excuserais pas vu que c'est toi qui m'a foncée dedans rouquine. » Mes lèvres s'écartaient devant cette moquerie lancée. Je lui coulai un regard méprisant, m'apprêtant à lui répondre mais la voix de ma soeur me parvint, détournant mon attention pendant quelques secondes. Quelques secondes qui suffirent à l'inconnu pour fuir. « Qu'est-ce que tu faisais avec lui ? » Je me tournai vers elle non sans jeter un dernier coup d'oeil à la silhouette qui s'éloignait. « Ce gnome m'a bousculée. » Elle coulait un regard vers l'individu. « Il n'est pas connu pour être des plus sympathiques. » Je levai un sourcil devant ses propos. « Tu le connais ? » « Il est à Serpentard, c'est assez pour savoir comment il est non ?  » Je haussai les épaules. « De toute façon, ce n'est pas important, on y va ? » Elle m'adressa un sourire enjoué avant de se mettre à marcher. Je la suivis, ne pouvant m'empêcher de penser à cette confrontation qui m'avait atteinte plus que je ne souhaitais.


Poudlard n'était plus qu'un lointain souvenir. Deux ans s'étaient écoulé depuis que j'avais quitté le château. Je logeai toujours chez mes parents même si l'envie d'être indépendante ne cessait de s'accroître avec le temps. Je rêvais de travailler dans le monde du journalisme, un but,  une ambition. N'avais-je pas après tout les qualités requises ? Trop confiante. Trop sûre. Car un élément inattendu allait causer la perte de ce projet...Lui. Un ennemi du passé. Une querelle entre deux étudiants qui ne cessaient de se chercher pour mieux se trouver. Son visage, je l'avais aperçu dans cette allée enneigée. Je m'étais avancée de seulement quelques pas. Je n'étais plus la rouquine et il n'était plus ce personnage arrogant. Nous étions simplement deux individus qui ne savaient comment aller l'un vers l'autre. Son visage légèrement émacié et la tristesse qui émanait de son regard suffit à abaisser ces dernières barrières qui m'empêchaient de l'approcher. Une étreinte, un baiser, une nuit. Et j'étais perdue. J'étais amoureuse.


« Tu...Quoi ? » Mes yeux se posaient sur son visage, sans que je ne comprenais ce qu'il voulait dire. Ses mots n'avaient aucun sens. Pourquoi vouloir tout arrêter maintenant ? Trois années s'étaient écoulées où nos coeurs s'étaient rejoints pour n'en former plus qu'un. « C'est fini Maëlys. » Plus de Lys, ni de rouquine. Quelques notes froides qui vinrent me glacer le sang. « Mais...Pourquoi ? » Il soupirait, affichant un air las tandis qu'il désignait la porte de sa main. « Va t'en. » « Tu ne peux me demander de partir sans me donner d'explication ! » m'écriai-je, n'arrivant à comprendre son comportement. Une pointe de tristesse se dessinait dans son regard, mais elle fut éphémère. « Ne rends pas les choses plus difficiles. » Je serrai les dents, dépassée, perdant pieds avec la réalité. « Je ne bougerai pas tant que tu ne m'auras pas dis pourquoi tu veux me quitter ! » Je m'énervai. L'impatience et l'impulsivité me gagnaient. Mais il ne bronchait, ne faisant que me regarder pendant quelques secondes avant de soupirer et de souffler dans un murmure quasi inaudible.  « Je suis désolé. » Il s'était détourné. Il était parti, le panneau de bois se refermant sur sa silhouette. J'observai cette porte qu'il venait de passer, la refermant sur notre histoire, sur ce que nous avons été...Et sur ce que nous ne serions plus. Des gouttes de pluies qui inondaient mon visage, déversé par mes émeraudes transcendées par la douleur. Il m'avait brisée, délaissée. J'étais à présent seule.



Je soupirai longuement, essuyant un verre avec ce torchon que je tenais entre mes doigts. Tout était calme et silencieux...Bien trop. Les clients se faisaient rares par les temps qui couraient. Les mangemorts, le Seigneur des Ténèbres qui étaient toujours quelque part, attendant son heure. Je me tenais informée, écoutant d'une oreille discrète mais attentive les propos de certains sorciers, cueillant des informations qui étaient utiles, voire importantes. Des informations que je donnais à l'Ordre, Ordre que j'avais rejoins pour me battre, pour préserver notre monde, pour me donner un nouveau but dans mon existence. Une nouvelle qui n'avait pas enchanté mes parents, mais c'était pour mon avenir que j'accomplissais ceci. Mon avenir et celui d'un monde meilleur, un monde où les forces du mal seraient éradiquées et ce à jamais.