Ce n’était pas la première Weasley, ni la dernière. Ce n’était pas un bébé extraordinaire, ni surprenant de beauté comme certains de ces cousins, mais c’était leur fille. Leur merveilleux mélange. Le bleu de ses yeux ne resta pas bien longtemps, ce qui déçu un peu son père, qui s’attendait à ce que sa fille soit une copie entière de lui. Et le chocolat de sa mère, comme pour dire qu’elle ne voulait pas qu’on la range dans une case bien défini dès le départ, trouva vite sa place dans ses prunelles. Elle eu un prénom à quatre lettres, simple, enfantin, aux surnoms faciles : Rose. Pas Rosalie, ni Rosaline, deux consonnes et deux voyelles, c’était calculé. Mais Rose n’a jamais voulu faire comme on avait envie. Elle l’a bien vite prouvé par ses goûts, ses choix et son détachement : Dès son plus jeune âge, Rose a démontré une autonomie impressionnante. Elle s’est, un matin, mise sur ses pieds et a demandé un cookie. Sans prévenir personne, elle a avancé, le regard déterminé mais les jambes chancelantes, et a regardé sa grand mère dans les yeux, sans tremblements dans la voix. Molly a pleuré de joie, et a vanté à tout le monde l’intelligence de la première (et seule) fille de Ron.
-------------------------------
Si Rose était solitaire et aimait jouer seule la plupart du temps, elle a tout de suite compris ce que représentait le rôle d’une grande sœur. Dès l’arrivée d’Hugo à Sainte-Mangouste, elle demanda à rentrer à la maison. Ce que Ron refusa. Et c’est alors que Rose se mit dans une colère noire, elle hurla, pleura, frappait même la chaise de la salle d’attente avec ses petits poings. Hermione en sorti de la chambre, le bébé dans les bras, surprise d’entendre sa fille réagir comme ça. Rose s’échappa précipitamment et refusa de se montrer tant que son père n’acceptait pas de la ramener à la maison. Hermione et Ron abandonnèrent au bout d’une heure, le petit Hugo étant affamé, commençait lui aussi à donner de la voix. Rose sorti de sa cachette au bout d’une heure, et attendit son père à côté de la porte. Une fois que son père eut embrassé sa mère avant de sortir de la chambre, Hermione demanda avec douceur :
« Rose, tu ne veux pas voir ton petit frère ? » Rose hocha la tête négativement, les larmes aux yeux. Ron soupira, et emmena sa fille à la maison. Cette dernière courut dans sa chambre, en sorti au bout de quinze minutes et s’installa sur le fauteuil avec son père :
« On peut retourner à l’hôpital papa ? J’avais pas de cadeaux pour Hugo, alors je vais lui prêter ma jolie couverture jaune. » Ron regarda sa fille avec attendrissement :
« C’est pour ça que tu ne voulais pas voir Hugo ? Parce que tu n’avais pas de cadeaux ? » Rose hocha la tête, cette fois positivement.
« Tu es un amour, Rosie. » Ron frotta la tête de sa fille dans un éclat de rire, tandis que Rose grimaçait à l’entente de son surnom. Elle ne s’appelait pas Rosie, mais Rose, bon sang ! Et quand Rose est rentrée dans la chambre d’hôpital, un sourire timide et la couverture cachée dans son dos pour faire la surprise à son petit frère, Ron expliqua tout à Hermione en chuchotant. Hermione s’est effondré en larmes, accusant les hormones et la fatigue.
« Bah Maman, pourquoi tu pleures ? Tu le trouves pas beau Hugo ? C’est le plus beau de la planète pourtant, regardes ! » Ron éclata de rire :
« Bah oui chérie, ne pleure pas, il est beau Hugo ! »-------------------------------
« Rose, chérie, on va au Terrier, viens mettre tes chaussures ! » Rose soupira doucement, pas très motivée. Elle posa son ipod sur son petit bureau, cadeau de Granny moldue (elle ne l’appelait pas comme ça devant sa mère, mais sa famille était si grande qu’elle les triait par caractéristique dans sa tête.) et attrapa le premier livre de sa bibliothèque. Elle aimait le terrier, en soit, mais son père voulait toujours qu’elle monte sur un balai pour jouer au Quidditch, ou qu’elle soit arbitre alors que ce sport l’indifférait totalement. Et puis il y avait ses cousins. Elle les aimait tous, et elle adorait jouer avec eux, plus jeune, mais ça l’ennuie vite et ils font trop de bruits, comme quand son père et sa mère se disputent. Quand ils font ça, Rose pose ses mains sur les oreilles d’Hugo parce qu’elle ne veut pas qu’il entende des mots d’oiseaux. C’était son dernier été avant de commencer Poudlard, et se sentait grande.
« Mais maman ! Je jouais à Dragons contre Sorciers ! » Hugo criait cela de l’escalier, qu’il descendait en quatre marches avec un bruit d’éléphant. Rose suivit le pas, et une fois dans la voiture, s’accrocha à son siège, priant pour que son père cale moins que cinq fois…
Une fois arrivée saine et sauve, Mamie Molly se rua sur elle, la serrant dans ses bras en sanglotant :
« Tu ne m’oublieras pas une fois à Poudlard, hein ? » Mamie Molly pleurait beaucoup. A chaque naissance, à chaque départ à Poudlard, si bien qu’un conseil de famille avait décidé qu’elle ne poserait plus un pied sur la voie 9 ¾. Rose ne trouvait ça pas très sympa mais en même temps, elle n’avait pas envie que sa mère, plus sa grand mère, plus sa marraine Ginny se mettent à pleurer et à échanger des mouchoirs sur le quai de la gare, ce serait assez ridicule. Alors Rose s’attela à rassurer sa grand-mère et demanda à son père s’ils pouvaient faire une partie d’échecs. Rose était extrêmement stratégique, et s’approchait de plus en plus de son but ultime : battre son père aux échecs. La matinée avançait, et Rose réussi à mettre le coup fatal, ca y est, elle avait réussi, elle avait battu son père sous les yeux de sa famille. Elle sauta de joie, son père la pris dans ses bras et lui déposa un baiser fugace sur le front :
« Ca y est, Rosie, j’ai fini ma part de ton éducation, je peux te laisser aller à Poudlard sereinement ! » Encore aujourd’hui, Rose doute de la façon dont elle a gagné la partie, persuadée que son père l’a laissé gagner.
-------------------------------
- Rose Weasley a écrit:
- Harry,
Maman m’a conseillé de t’écrire car je ne sais plus trop où j’en suis. Comme tu le sais, j’ai été envoyée à Serpentard. En fait, je ne sais pas qui n’est pas au courant, je crois que ça a fait le tour du monde sorcier. Les autres me regarde bizzarement, et je me sens mal, tellement mal de décevoir mon père ! A côté de ça, je comprends la décision du choixpeau. Il m’a clairement dit que je n’avais rien à voir avec Gryffondor, et que Serdaigle ne serait pas une bonne alternative. Je crois qu’un Weasley, ou ton fils, je ne sais pas trop, a éclaté de rire, pensant que c’était une blague, mais il s’est vite calmé quand je me suis levée pour aller à la table des serpents. James a été très gentil, il m’a dit que toi aussi tu as failli aller à Serpentard, et qu’il ne me renierait pas. J’ai besoin de savoir comment je dois gérer ça, et si je suis une mauvaise personne. J’ai peur de devenir un monstre. Et Hugo, que va-t-il penser ? Aide moi, s’il te plais. Je n’ai pas envie que papa ne m’aime plus, il t’écoute encore plus que maman, va lui parler, il ne répond pas à mes lettres…
Ps : tu crois que papa va VRAIMENT me déshériter ? Pas que je suis avide d’argent, mais j’aime bien notre maison…
-------------------------------
« Les propriétés des potions magiques sont très particulières, mais selon mon expérience, si vous ajoutez deux gousses de… » Rose écouta religieusement son professeur de potions, grattant sa plume contre le parchemin avec application. Elle n’avait d’intérêt que pour ce cours, qui lui rappelait aussi la manière dont sa grand mère sorcière faisait la cuisine. Cela faisait quelques semaines qu’elle était à Serpentard, et ce n’était pas toujours facile. Elle se contentait de rester dans son coin, d’être silencieuse et de faire ce qu’elle avait à faire. La cloche sonna, signant la fin du cours sans que son professeur puisse finir ce qu’il avait à dire :
« Vous me ferez 20 centimètres de parchemin sur les propriétés du Bézoard, de simple recherche, je ne demande pas quelque chose de trop complexe, d’accord ? » Rose rangea ses affaires rapidement, et se rendit à la salle commune. Elle s’approcha de la table de sa maison quand un brun de son année lui cria :
« Hé Weasley, va chez les rouges, ici, c’est pas pour toi. » Elle ne leva pas un cil et s’asseyait.
« Mais Weasley, tu comprends pas l’anglais ? Dégages, on t’a dit ! » Rose ignora le garçon et se servit des pommes de terre, l’air de rien. C’est alors que tout alla très vite : Il lança un sortilège de lévitation au pudding et se prépara à le diriger vers la tête de Rose. Mais une main se posa sur la baguette du garçon :
« N’y pensez même pas, jeune homme. Les batailles de nourritures sont interdites, Moins 20 points pour Serpentard. » Rouge de colère, il attendit que la professeur parte pour lui murmurer :
« Elle ne sera pas toujours là pour te défendre, belette. » Mais Rose restait impassible, pas effrayer pour un sou. Elle leva la tête et sourit doucement :
« On verra. »Le lendemain, dans le dos du professeur, elle subtilisa quelques ingrédients, et perdit un peu de sommeil à préparer une potion plus complexe que ce qu’elle avait l’habitude de faire. Au petit déjeuné, le même garçon, après avoir bu son verre de jus de citrouille, jeta sa tête dans la tarte à la mélasse. Il se leva ensuite et déclara à la jeune Parkinson qu’il trouvait qu’elle avait une face de poisson rouge. Il se tourna ainsi en ridicule avant que l’un de ses amis l’emmène de force à l’infirmerie. Quelques heures plus tard, pendant le cours de potions, le garçon revint en classe, totalement normal, bien que honteux.
« Je crois savoir qu’on m’a volé hier, des ingrédients assez dangereux si on les mélange mal pour faire une potion qui a rendu Mr Johnson assez… » Un élève éclata de rire et lança :
« Ridicule ? » Le regard noir du professeur le dissuada de rire. «
Je veux savoir qui a fait ça, car si je… » Rose leva les yeux aux ciels et prit la parole :
« C’est moi. Et je peux faire bien pire si quelqu’un réessaye de me mettre du pudding dans la figure. Compris ? » « Miss Weasley, veuillez venir dans mon bureau je vous prie. Le cours est terminé. » Rose rangea ses affaires, et dès que tous les élèves furent parti, Rose écouta son professeur :
« Rose, je sais bien que ça ne doit pas être facile d’être une Weasley chez les Serpentard, et je conçois que vous vouliez vous défendre. Mais me voler et intoxiquer votre camarade n’est pas une solution. » Rose garda un visage froid et ne se laissa pas perturber.
« La potion était parfaitement exécutée, vous le savez comme moi. Je ne vous volerez plus, mais ne comptez pas sur moi pour me laisser marcher sur les pieds sans utiliser mon seul talent. » La Weasley attendit la sentence, savant que, quoiqu’il arrive, sa mère allait lui couper la tête, mais tant pis.
« Je ne peux pas ne pas vous punir, Miss Weasley. 50 points en moins pour Serpentard, et j’enverrais un courrier à vos parents pour les prévenir. Je suis sure qu’avec vos talents en potions, vous récupérerez bien vite ces points. » Rose hocha la tête et se dirigea vers la sortie avant de sourire et d’ajouter :
« Précisez bien que j’ai fait ça au garçon qui a tenté de me lancer du Pudding dans la tête. » Rose marcha calmement vers son prochain cours, sereine, sachant comment faire sa petite place dans les Serpentard.
-------------------------------
« SERPENTARD ! » Rose s’étouffa presque avec sa salive. Albus, chez les serpents ? Une vague de soulagement la submergea et elle fut la première à applaudir timidement. Il la remercia d’un hochement de tête et lui fit une place auprès d’elle. Elle n’était plus seule. Elle le regarda dans les yeux, voyant qu’il était perturbé, et murmura :
« Ne t’inquiètes pas, Harry comprendra. » -------------------------------
Rose posa son regard dans les yeux sombres de Lysander. Elle l’a toujours trouvé beau, c’est vrai, le fils de Luna ne lui ressemblait pas totalement, ayant tant pris de son père, mais il avait un charme particulier.
« C’est vrai ça, pourquoi t’es pas allée à Serdaigle, j’ai jamais vu quelqu’un d’aussi douée en potions que toi ! » Rose eut un petit sourire et soupira en levant les yeux aux ciels :
« Je ne supporte pas travailler dans les autres matières, j’aurais fait une piètre Serdaigle. » Il ria et acquiesça.
« C’est vrai, tu as raison, je suis obligé de surveiller pour savoir si tu as fait des devoir d’histoire de la magie. » Rose grimaça, elle détestait cette matière. Elle ne comprenait pas pourquoi un fantôme si ennuyant pouvait supporter de radoter les mêmes histoires sans cesse chaque année. Bien que, être un fantôme ne devait rien avoir de palpitant. Être aussi pathétique que le baron sanglant par exemple, qui court toujours après la Dame Blanche après ses milliers d’années –là Rose exagère mais bon- La rousse laissa aller sa tête dans l’herbe fraiche, profitant des premiers rayons de soleil avec délice, les yeux clos.
« Rose ? » Elle ouvrit un œil, tourna la tête vers le garçon.
« Je t’aime bien tu sais. Du genre vraiment bien. » Elle souri et hocha la tête.
« Rose, je veux être avec toi. Pour de bon. Je ne veux plus juste être ton ami. » La jeune fille ferma les yeux à nouveau, inspira un peu d’air, et réfléchi quelque instants.
« Pourquoi pas ? On peut essayer. » Lysander souri, s’avança vers son visage et déposa ses lèvres contre celle de la jeune fille. Rose sentit une chaleur qu’elle n’avait jamais connu auparavant, et profita de son premier baiser. Après tout, c’était sa sixième année et ils ne leur restaient qu’une saison pour profiter réellement de leur jeunesse. Ensuite, Lysander commencerait la Vraie vie, et elle entamerait sa septième année.
-------------------------------
« Rose ? » Elle releva la tête de son chocolat, et lança un sourire à Lysander. Il était venu la voir à Pré-au-Lard sur sa demande et elle n’avait pas décroché un mot.
« Je suis content que tu ailles demandé à me voir, mais j’aimerais bien savoir où est parti ta langue… » Elle hésita entre plusieurs réponses qui ne faisait pas trop copine, et lui tira la langue. Il éclata de rire, et Rose mêla le sien à celui de Lysander, contagieux.
« Je suis désolée Lysander… En fait, je voulais te parler de nous. » Le garçon fronça les sourcils, sentant une mauvaise nouvelle arriver.
« Je ne peux pas continuer, Lys. On s’est vraiment aimé le temps d’un été, mais là, je n’arrive plus à me concentrer sur mes ASPICS. Je pense à toi, au fait que tu n’es pas là avec moi, ailleurs, et c’est compliqué. Je t’aime beaucoup Lysander, et je ne veux pas te perdre. » Il hocha la tête, compréhensif. Lysander a toujours été compréhensif. Il se leva et lui demanda de faire de même.
« J’ai besoin de te prendre dans mes bras, Rose. » Elle le laissa faire, aspirant une nouvelle fois son parfum enivrant, et lui murmura :
« Tu vas me manquer. » Comme un au revoir. Cependant, comme des aimants, ils retombèrent dans les bras de l’autre à chaque fois qu’ils se voyaient. Jusqu’au jour où Rose, après avoir failli rater une de ses épreuves de chercheuse parce qu’elle était arrivée en retard après avoir failli aux yeux de Lysander et s’être laissée aller auprès de lui, stoppa tout. C’était trop risqué de mettre en péril son avenir, elle avait bien trop d’ambitions pour cela.
-------------------------------
Elle s’appliquait à faire bouillir la potion à feu correct. La complexité de celle-ci l’avait rendu dingue quand son maître d’apprentissage lui avait apprit, mais dès qu’Albus fut mordu, se fut une motivation supplémentaire pour la réaliser correctement. Elle la faisait presque sans réfléchir désormais.
« Je ne comprends pas pourquoi, là, maintenant, tout de suite, tu restes devant le chaudron à le Regarder. Tu le Regardes quoi ! » Rose attendit encore un peu en lui intimant le silence. Une petite minute et demi après, quelques bulles apparu et elle jeta le dernier ingrédient dans le chaudron.
« Voilà pourquoi, monsieur le génie. » Il grommela quelque chose d’intelligible et Rose se tourna vers lui avec un grand sourire :
« Plait-il ? » Il grogna et fronça les sourcils avant de se pencher devant le chaudron.
« Je comprendrais jamais cette potion… » Rose éclata de rire et remua la mixture avec une tendresse toute particulière : ses potions, c’était comme ses enfants.
« Pauvre de moi, je vais devoir faire des potions pour mon loup-garou de cousin toute ma vie car il est incapable d’en faire une correctement. La dur loi de la vie. » Albus la détailla longuement avant de dire
« Elle est palpable ?! » Rose le regarda sans comprendre
« De quoi ? » Albus resta interrogatif.
« La vie, elle est palpable ? » Avant d’éclater de rire sans pouvoir s’arrêter. Rose le regarda, sans comprendre son fou rire avant de réfléchir : la dur loi de la vie, la vie, palpable, dur. Ouais, c’était vraiment nul comme blague.
« Et c’est avec ça que toutes les filles te tombent dans les bras… Merlin… » Il répondit, hilare, avec un clin d’œil
« Hé ouais ! Enfin, y'a mes abdos aussi ! »-------------------------------
« Alors voilà, j’ai fait quelques modifications mais la cuisine restera comme ça, je veux du moldu chez moi, comme ça Granny sera pas trop perdue. J’ai une chambre et un bureau, enfin le bureau c’est plus ma chambre à potions, j’ai mit une luminosité et un humidité adéquate pour faire des potions pour l’Ordre, et voilà… Bon je suis un peu stressé de vous montrer tout ça mais je suis plutôt contente de cet appart, et il est pas loin de Sainte-Mangouste, et vu que je suis titularisée, c’est pas trop petit et dans mon salaire… » Rose se tortilla les doigts, regardant ses parents avec anxiété, voyant qu’Hugo était mort de rire à côté. Elle le fusilla du regard et le menaça sans parole. Hugo n’était pas suicidaire et se garda bien de rire pendant plusieurs minutes.
« C’est superbe ma chérie, ça sera très bien pour toi. Je suis très contente de ta titularisation, ton maître d’apprentissage nous a dit beaucoup de bien sur toi. » Sa mère la serra dans ses bras, et Rose comprit qu’elle avait réellement passé un autre stade : celui des adultes.
« Je suis fier de toi, Rose. » Rose eut un hoquet de surprise, et, à son tour, son père la prit dans ses bras. Elle ne put retenir ses larmes, trop heureuse d’entendre ces mots qu’elle a attendu si longtemps.