Moïra aime lire ; la passion des livres l'a prise très tôt. Avant même qu'elle n'aille à l'école moldue, Moïra se plaisait à faire semblant de lire, tenant un livre entre les mains. Après l'obtention de ses ASPICS et des études littéraires, elle trouve rapidement un poste chez Fleury&Botts. Son entrain et son sourire accroissent peu à peu la réputation du commerce, jusqu'à ce que Moïra mute à Poudlard. Un véritable déchirement pour la jeune femme. ღ Poudlard lui rappelle de mauvais souvenirs. Bien qu'elle y ait passé une très bonne scolarité et a obtenue un trophée pour son investissement dans la vie scolaire en tant que préfète, Moïra n'en garde de bons souvenirs ; Poudlard a été le premier lieu de ses brimades liées à la nature de son sang. Certes, avec l'appui de ses amis, elle a su y faire face mais il y eut une humiliation de trop qui l'a traumatisée. Lorsqu'elle fut en septième année, des jeunes filles sang-pures l'ont enfermée dans la salle de bains des préfets, l'ont mise à nue et lui ont jetée des déchets à la figure. Même si un professeur est intervenu rapidement, ces minutes d'humiliations furent pour la jeune femme de longues heures de tortures. On l'avait humiliée parce qu'elle était une sang-de-bourbe ; depuis ce jour-là, elle voue une haine viscérale aux sangs-purs extrémistes. Autant vous dire que revenir à Poudlard ne lui fait pas plaisir. ღ Bien qu'elle déteste les extrémistes, elle sait distinguer les plus tolérants parmi les sangs-purs. Certes, elle sera méfiante dans un premier temps, mais une fois qu'on apprit à l'apprécier, Moïra accorde sa confiance. ღ Elle reste encore très attachée à son monde moldu ; elle a un téléphone portable lui permettant de garder contact avec ses parents, va au cinéma, lit des auteurs moldus, ect... Elle a quelques attitudes moldus qui la rendent ... unique. Gale, son petit ami, ne voit aucun inconvénient à partager son mode de vie ; il a toujours été très fasciné par le monde moldu. ღ En parlant de Gale, il est le premier homme qu'elle a aimé, avec qui elle a couché. Il l'a acceptée comme elle est. Au départ, ils étaient de simples camarades de classe, mais à force de se fréquenter, des sentiments plus qu'amicales sont nés au point que se mettre ensemble leur a semblé naturel. Elle l'adore pour son côté joyeux, naïf, voire enfantin. Elle lui a attribué un petit surnom qu'est "Bunny Face" à cause de ses expressions de visages. ღ Elle a un amour tout particulier pour Londres ; née et élevée à Birmingham jusqu'à la découverte de sa véritable nature, elle a découvert Londres à ses onze ans. A l'occasion des achats pour préparer sa rentrée à Poudlard, Moïra et ses parents sont restés une semaine à Londres, prenant ainsi l'occasion de visiter la capitale anglaise. La petite fille en était tombée amoureuse au point qu'elle obligeait ses parents à réitérer le voyage tous les ans sur la même période et qu'elle avait décidé de vivre à Londres après Poudlard. Elle a réussi ; elle a vécu pendant près de six ans à Londres. Bien qu'elle soit établie au Pré-au-Lard, il lui arrive parfois de transplaner à Londres histoire de garder ses contacts. Mais sans que Gale le sache. ღ Elle aime Gale, et profondément. Mais elle est insatisfaite ; bien qu'elle ait acceptée de retourner à Poudlard pour lui, quelque chose ne va plus. La routine, après cinq année de concubinages, s'est installée ; cela lui fait peur. Elle veut que son couple bouge, se concrétise. Même si elle ne l'a jamais avouée, elle veut fonder une famille avec Gale. Pourtant, bien qu'elle l'aime, Moïra voit un autre homme. Théodore Darlinghton, un charmant journaliste récemment muté en Écosse. Son échappatoire à son quotidien. Bizarrement, lorsqu'elle est dans ses bras, elle ne ressent aucune culpabilité. Être avec Théo permet à Moïra de s'échapper de son quotidien morne. Elle reste cependant attachée à Gale. ღ Elle a une cousine, elle-même née-moldue. Mais Jaymee, elle en a honte ; du coup, elle s'est procuré un faux arbre généalogique la faisant passer pour une sang-mêlée. Moïra lui en veut pour sa lâcheté. ღ Elle est fascinée par les dragons, mais elle ne s'est jamais risquée à travailler dans un milieu beaucoup trop dangereux ...


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Qu'est-ce qu'un "sorcier sang-pur" aujourd'hui ? Une utopie, un idylle, une consécration, un souhait. Un souhait archétype comme quoi un sorcier né dans une famille de sorcier fait de lui quelqu'un de meilleur. Pathétique. En quoi juge-t-on un sorcier s'il est bon ou non ? S'il est puissant ou non ? D'après son sang ? Cette importance des origines et du sang est complètement dépassée ; les mentalités ont évolué depuis. Les né-moldus jouissent des mêmes droits que les sorciers. Mais à cause de stupides traditions, de vieilles familles criant au scandale dès qu'un né-moldu obtient un poste important et de sangs-purs xénophobes, tout est remis en question à commencer par la sécurité des sorciers né-moldus. A cause des brimades qu'elle a subies, des regards de travers, Moïra haït les sorciers prônant la pureté du sang, "la magie aux vrais sorciers" disent-ils. Balivernes. Il faut que les mentalités changent.

« Une sang-de-bourbe préfète ?! Mais le monde marche sur la tête ou quoi ! » Lorsqu’elle fut nommée préfète en cinquième année, Moïra ne fut presque pas surprise que cela aillait provoquer pas mal de remous chez certains puristes. Elle savait qu'en étant la seule née-moldue nommée dans les rangs de préfets parmi d'autres élèves, des protestations aillaient surgir. Après tout, pour un sang-pur à l'esprit très limité, Moïra faisait tâche dans le tableau. Qu'importe, cela faisait longtemps qu'elle n'entendait plus ces grincements de dents. Qu'est-ce qui posait problème ? Elle avec une baguette magique ? Cela ne posait aucuns soucis à ses parents que leur fille soit une sorcière ; en quoi c'était dérangeant pour d'autres sorciers qu'une née-moldue étudie la magie ? En grandissant, Moïra en avait conclu que certains sorciers pouvaient le même attitude que les moldus ; certains d'entre eux avaient l'esprit limité. Jusque-là, Moïra n'avait subi que des brimades. Mais il y a eu cette humiliation de trop.

Un soir, Moïra était partie à la salle de bains des préfets prendre un bain ; depuis son affection au poste, Moïra jouissait des privilèges qui lui étaient accordés, comme l'accès à cette salle de bains. Et elle ne s'en privait pas. Mais voilà, une fois sortie de son bain, recouverte de sa serviette de bain, elle s'aperçoit que ses affaires ont disparu. Pensant à une mauvaise plaisanterie, elle part à la recherche d'un de ses camarades. Telle une proie prise au piège, elle se fait prendre par derrière, on lui arrache sa serviette, on la jette dans un coin, nue comme un ver. Avant qu'elle ait pu réagir, voilà que de jeunes filles lui envoient à la figure des déchets. « Pourriture ! » Entend-elle. Mais elle ne voit rien ; elle ferme les yeux, préférant ne pas voir ses tortionnaires, et tentant de se protéger des projectiles et de cacher sa nudité vulnérable. Elle ose un coup d’œil et reconnaît avec horreur des camarades. Toutes des sangs-pures. Selon l'idée reçue, cela aurait pu être que des Serpentards qui seraient à la tête de cette humiliation, mais il y avait des Serdaigle. Même une Gryffondor était de la partie - lorsque cette humiliation a été entendue hors de l'école et qu'on ait appris qu'il y avait une Gryffondor impliquée dans l'affaire, cela avait provoqué un véritable scandale qui avait presque entaché à la réputation de l'école ainsi que de la maison rouge et or -. Moïra avait même reconnu des camarades de sa maison. C'était l'horreur ; oubliant la rivalité entre leurs maisons, des sang-pures s'étaient liguées contre Moïra, dans l'unique but de l'humilier. Leurs expressions déformées par leur haine malsaine les rendaient démentes. Dans la panique, Moïra appela à l'aide de toutes ses trippes. Il aura fallu presque dix minutes pour qu'un professeur intervienne et mette fin à cette séance de torture ; mais ces minutes avaient paru une éternité pour Moïra. Elle s'était sentie vulnérable, faible et sans défense face à ses tortionnaires. Pendant tout le reste de l'année, on n'avait fait que parler de l'affaire de la salle de bains des préfets. Ce fut un véritable traumatisme pour l'élève. Elle vouait une haine viscérale pour les extrémistes ...