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Emrys Wellington
neutral


Emrys Wellington

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MessageSujet: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:14


emrys wellington
i walked with you once upon a dream




nom : wellington. un nom fort bien connu dans l’enceinte du royaume-uni, qui a le privilège de laisser planer un doute sur sa nature de sang. car si ce nom se trouve être courant, il compte ainsi de nombreux sang-purs, sang-mêlés ou encore nés-moldus, dans les rangs de ceux qu’il désigne ; ce qui n’est pas pour déplaire au jeune homme, dont la nature de sang lui déplait fortement. ce nom lui provient d’ailleurs de son paternel, étant lui-même l’un de ces wellington dont le sang ne s’est jamais trouvé sali – un wellington de sang pur. prénom(s) : il ne possède qu’un seul prénom, choisi par sa mère. emrys est en effet le seul souvenir qu’elle lui a laissé avant de disparaître, les abandonnant, lui et son père. ce prénom venant du pays de galle, le jeune homme imagine que sa mère possédait des origines galloises, mais c’est une information n’ayant jamais été confirmée ou affirmée par son paternel, aussi se contente-t-il de ses suspicions. toujours est-il que son prénom lui va bien, car son caractère colle parfaitement à celui attribué aux personnes nommées ainsi. âge : cela fait déjà vingt-huit ans qu’emrys est né, au sein de la maison familiale. sa mère n’a pas eu le temps de se déplacer jusqu’à sainte-mangouste pour accoucher, d’après son père. quoi qu’il en soit, elle a disparu peu de temps après, prenant la fuite si l’on peut dire et emrys a vécu toutes ces années avec son père, au cœur d’une famille monoparentale. nationalité : si emrys a tendance a prêté des origines galloises à sa mère, c’est une information dont les suspicions ne prennent pour départ que son propre nom. son certificat de naissance le stipule, quant à lui, comme étant un britannique pur-souche, chose ne lui déplaisant pas même s’il n’a jamais été certain de la véracité de ces écrits. ce n’est cependant pas une chose qui le perturbe réellement et il a même tendance à l’oublier, la plupart du temps. statut civil : depuis qu’il a rompu avec maëlys, il y a quelques années de ça, il n’a jamais cherché à remplacer la rouquine. aussi est-il célibataire depuis, bien que son père le presse de trouver une femme avec laquelle se marier. orientation sexuelle : hétérosexuel, il n’a jamais eu d’aventure avec autre chose que des filles – ou des femmes. on peut lui souligner qu’il n’a jamais testé d’avoir une aventure avec un homme, il répondra toujours que cela ne l’intéresse pas. il n’a jamais été intéressé par un quelconque homme et, comme il n’a d’yeux que pour maëlys malgré leur rupture, il considère que cela n’est pas prêt d’arriver. nature du sang : il est de sang mêlé étant donné que sa mère est venue souiller le sang pur de son père. si elle était une sang mêlée ou une née moldue, emrys n’en sait rien et ne s’est jamais penché plus amplement sur la question. il n’est simplement pas satisfait par sa nature de sang et essaye du mieux qu’il le peut, qu’on le prenne pour un sang pur, à l’image de son paternel. ancienne maison : tout comme pour son géniteur, c’est à serpentard que le choixpeau l’a envoyé. et si les caractéristiques de cette maison ne lui ressemblent pas à première vue, c’est uniquement parce qu’il cache bien son jeu – et s’il ne le faisait pas exprès au départ, c’est finalement son côté calculateur qui lui a surtout permis de faire profil-bas. métier : il est employé au ministère, dans le département des transports magiques. il s’occupe en fait de l’acheminement des courriers et a pour cela plusieurs tâches desquelles il doit s’occuper, selon un roulement défini avec ses collègues. ainsi il assiste l’élevage des chouettes du ministère, s’occupe de résoudre les problèmes de communication internes au ministère et doit de temps à autre se déplacer vers les boutiques et autres structures extérieures, vers lesquelles les papiers officiels n’ont pas pu être acheminés. en fin de compte, on peut dire qu’il s’occupe de la maintenance. métier peu prestigieux duquel il commence à se lasser - il n'aspire qu'à gravir des échelons. particularité / don : il ne possède aucun don particulier. baguette : c’est sur le chemin de traverse, dans la boutique du célèbre ollivander qu’il a acquis sa baguette. faite en bois de saule, celle-ci est composée d’un crin de licorne et mesure vingt-sept centimètres.patronus : symbole de l’inconstance et de la dissimulation, c’est en caméléon que le patronus d’emrys prend forme. il n’est qu’un reflet de sa propre personnalité. épouvantard : son épouvantard n’est rien d’autre que le vide. il a peur de ne plus rien ressentir, de n’être qu’un monstre à l’effigie de ceux perpétrant de nombreux meurtres et n’ayant aucun sentiment. il a été terrifié de voir que son patronus ne prenait aucune forme, comme s’il – emrys – n’existait pas et ne se tenait pas devant lui. groupe : bien qu’il ait un penchant certain vers les forces obscures, c’est dans le groupe neutral qu’emrys prend sa place, pour l’instant. crédits : mattandkaz@tumblr.
adroit
ambitieux
hardi
franc
protecteur
inflexible
sarcastique
calculateur
dédaigneux
frigide

for the daily prophet
petit, il a toujours aimé lire jusque tard dans son lit. il a ainsi développé une myopie qui l’oblige à porter des lunettes pour voir de près, malgré le fait que cela ne lui aille pas très bien. aujourd’hui, il en possède une paire de rondes, cerclées de fer, qu’il essaye cependant d’avoir à mettre le moins possible – devant les autres surtout. ◊ sa plus grande peur est de ne plus rien pouvoir ressortir, de n’être qu’une coquille vide sans sentiment pouvait être contrôlé par quiconque s’approche de lui. ne pas avoir d’âme le terrifie et c’est pourquoi son épouvantard ne prend aucune forme, comme s’il n’était juste pas là. ◊ son père est son héros et il ne supporte pas que l’on parle mal de lui. il a d’ailleurs tendance à se mettre hors de lui lorsque quelqu’un ose tenir des propos négatifs à l’égard de son paternel. après tout, c’est celui-ci qui l’a toujours élevé alors même que sa mère est parti lorsqu’il n’était alors qu’un nourrisson. ◊ plutôt bon élève à poudlard, il n’a jamais eu de difficulté réelle avec un quelconque sortilège – bien sûr, il n’y arrivait pas forcément du premier coup, mais à force de persévérance, il parvenait à ses fins – sauf avec celui pour faire apparaître un patronus. il n’y est jamais parvenu durant les cours dédiés à poudlard et c’est son père qui a finalement demandé que quelqu’un lui apprenne, pour qu’il ne reste pas sur un échec. ◊ son fruit préféré est le raisin. ◊ plutôt ambitieux, il trouve son travail au ministère dégradant mais dans la précipitation et l’envie de trouver un travail au plus vite afin de financer l’achat d’un appartement dans lequel vivre avec maëlys, il a répondu à la première annonce qu’il a trouvé. il n’a pas encore changé de travail, uniquement parce que celui-ci est tout ce qu’il lui reste de sa vie d’avant. ◊ son père attend de lui qu’il épouse une jeune femme au sang-pur et a menacé de tuer une quelconque autre prétendante pour un mariage avec son fils. incapable de faire entendre sa propre voix à son géniteur, emrys se pli donc à ses restrictions, même si cela lui brise quelque peu le cœur.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Certains disent que le sang n’a que trop peu d’importance, qu’il n’est pas ce qui forge un homme et que ne pas l’avoir pur, ne relève d’aucune importance. Mais c’est une réponse de non-sang pur que celle-ci, une réponse que les gens servent pour se conforter dans l’idée qu’il n’est pas grave de ne pas être né parmi ceux que l’on peut qualifier comme étant le gratin de la société. Personnellement, je ne suis pas du genre à me voiler la face en servant des réponses préconçues, destinées à me remonter le moral. Je sais que je ne suis pas bien né et je ne vais pas transformer cela en une forme de fierté. Là où les gens semblent se contenter de leur statut de sang-mêlé, je préfère m’attribuer des conditions de sang-pur, en précisant simplement les origines de mon père ou en laissant planer un silence énigmatique – voyez cela comme une forme d’intelligence ou de lâcheté, je ne sais pas trancher moi-même. Certains – connaissant mon secret, du moins –, pensent qu’il s’agit d’une pure lâcheté que de ne pas assumer celui que je suis réellement. Pour ma part, je me plais quelque fois à penser qu’il s’agit d’une forme de génie, d’avoir compris comment me faire une place là où d’autres pensent qu’il suffit d’être soi-même pour être accepté. Mais c’est une impression qui se dissipe souvent bien vite, alors que je me surprends à penser à ma mère, visage aux formes floues dont je ne parviens plus à distinguer les traits, qui ne m’apparait qu’en rêves. Seule cette nostalgie parvient à apaiser parfois, les hostilités qui me surviennent à l’égard des non-sangs purs, et que je ne révèle jamais à haute voix ; préférant m’enterrer dans ma discrétion plutôt que de me soumettre aux inspections de personne pouvant révéler au reste du monde, que je ne suis pas celui que je laisse croire.


behind the mask
prénom / pseudo : alors moi c'est Noémie, Croco de mon pseudo (ou ♣ Croco. sur Bazzart, parce que c'est tellement plus simple de se compliquer la vie et de ne pas pouvoir se connecter sur son téléphone avec un caractère spécial, ahem). âge : dix-sept ans, paraît que c'est le début de la vieillesse, si si. région : le nord ou encore la Wallonie, je fais des aller-retour entre Lille et Mouscron quoi, c'vous qui voyez (non, je donnerais quand même pas mon adresse, j'suis un boulet qui en dit trop déjà *out*). disponibilité : c'est les vacances dont sept jours sur sept, j'imagine que ce sera deux jours sur sept en période scolaire parce que je me suis promis de bien travailler cette année, même si j'y crois pas trop moi-même, mais bref. avatar choisi : matt smith, alias eleven le magnifique ** (associé à un scénar magnifique, qui plus est, alors, que demande le peuple ?).


Dernière édition par Emrys Wellington le Ven 22 Aoû - 9:36, édité 13 fois
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:16


it does not to do dwell on dreams
and forget to live
   



« De toute façon, toi t’as même pas de maman. » Il ne m’en faut pas plus pour me mettre à blêmir, alors que bon nombre de regards convergent à présent dans notre direction. Et je sais alors que je viens de perdre notre querelle de jeunes enfants, alors que déjà, les mots du jeune homme face à moi, commencent à être repris en écho dans mon esprit. Celui-ci ne tarde d’ailleurs pas à arborer un sourire triomphant tandis qu’un murmure traverse la table des adultes, m’incitant à prendre mes jambes à mon cou et à me ruer vers les escaliers. Les marches en bois ancien, grinçant sous mes pas, ne m’empêchent pourtant pas d’entendre la voix de mon paternel s’élever de la salle à manger : « Veuillez m’excuser, je reviens. » Mais il est trop tard, déjà je claque la porte de ma chambre derrière moi, me laissant tomber sur mon lit et m’empressant d’enfouir mon visage dans le creux de mes mains. Mes sanglots ne tardent pas à agiter mon corps de quelques soubresauts. « Emrys ? Ouvre la porte s’il te plait. » La gorge nouée, je tente de mettre fin aux bruits qui s’échappent de mes lèvres, mais je n’y parviens que très mal. Je me recroqueville doucement sur mon lit, appuyant mon dos contre le mur alors que les ressorts du matelas trahissent mes mouvements. « Va-t-en. » je marmonne d’une voix enrouée, mais il est déjà trop tard. Le loquet de la porte se soulève alors que le battant de bois ne tarde pas à pivoter sur ses gonds, laissant apparaître mon paternel, sa baguette tenue entre ses phalanges serrées. Durant un instant, nos prunelles s’accrochent et nous nous observons sans mot dire. « El-elle est où maman ? » je bafouille finalement, reprenant la parole le premier. Le visage de mon paternel se radoucit alors et, laissant son regard dur derrière lui, c’est avec un léger sourire sur les lèvres qu’il vient prendre place sur le rebord du matelas. La nostalgie semble empreindre ses traits, mais je ne suis pas sûr que cela soit ça. Après tout, il pourrait également être en train d’arborer une expression ironique, je ne remarquerais pas la différence. « Il ne faut pas que tu écoutes les gens, Emrys. Ta maman est partie, et elle est sans doute bien mieux là où elle est. » Il laisse échapper un soupir, avant d’ajouter sur le ton de la confidence : « Cela la rendait malade de rester parmi les sang-purs, tu sais. Elle n’était pas du même monde. » Une nouvelle larme m’échappe mais mon paternel vient aussitôt la cueillir avec son pouce. Je ne peux alors m’empêcher de redresser la tête, mes prunelles tristes rencontrant aussitôt ses iris à l’éclat réconfortant. « Oui, elle doit être mieux là où elle est là. Puis, on est bien entre nous, non ? » Mon père m’adresse un nouveau sourire, tout en hochant la tête, avant de m’attirer doucement contre lui afin de me serrer dans ses bras.

Le fameux château de l’école de sorcellerie Poudlard, j’en ai rêvé durant de nombreuses années, le rencontrant à maintes reprises au cours des histoires que me contait mon paternel afin de m’endormir le soir, dans l’unique but de me faire patienter un peu plus jusqu’à ce fameux jours de rentrée. Et ça y est, m’y voilà à présent. J’ai eu du mal à me faire à l’idée qu’il s’agissait bien des murs du château qui se dressaient devant moi. A vrai dire, tout s’enchaine si vite que l’ensemble de ce qui m’arrive ne semble être qu’un rêve. « Wellington, Emrys. » Je me retourne, la gorge soudainement nouée alors que l’on me fait signe d’approcher du choixpeau. J’ai attendu ce moment pendant tellement longtemps et à présent, il s’agit du moment de vérité. Les jambes légèrement flageolantes, je m’approche alors de l’estrade sur lequel est disposé un tabouret. Je m’y installe sans mot dire et alors que mon regard balaie la foule amassée aux différentes tables, tous ces regards vrillés dans ma direction, je me sens on ne peut plus petit. « SERPENTARD ! » hurle le choixpeau au-dessus de ma tête, et aussitôt, la table tout à ma droite se lève afin de m’applaudir tandis que je me fraie un chemin dans leur rang. Je sais que mon père va être fier de moi, il s’agit de la même maison que la sienne. Je ne peux pas non plus contenir mon sourire qui s’avère n’avoir jamais été aussi large. Ce répit enchanté, se trouve pourtant n’être que de courte durée. A peine me suis-je assis que déjà, des membres de ma nouvelle maison s’approchent de moi. « Wellington, c’est quoi ça ? » j’entends un premier, souffler en direction de son acolyte. « Aucune idée, y en a de tous les sangs possibles. » Forcément, serpentard et son amour pour le sang, ne s’est pas fait attendre pour se rappeler à moi. Je contemple les deux jeunes hommes face à moi sans mot dire, le stress prenant déjà la place de mon euphorie. Ces garçons doivent être d’au moins trois ans mes aînés et c’est un détail qui me tétanise. Combien de sortilèges susceptibles de me blesser, peuvent-ils bien m’infliger si je ne conviens pas à leurs attentes ? « Alors Wellington, t’es quoi au juste ? » finit par m’adresser directement le premier des deux jeunes hommes. J’ai l’impression que mon cerveau se met alors à tourner à toute vitesse alors que je cherche un moyen de ne pas être le bouc-émissaire de la maison, pour les sept années à venir. « Mon père est un sang-pur. » j’énonce finalement. Aucun mensonge là-dedans, mon paternel est réellement un sang-pur, c’est ma génitrice qui est venue souiller mon sang, m’éloignant de sa condition. La réponse semble pourtant satisfaire le jeune homme dont l’expression mauvaise ne tarde pas à disparaître, afin de laisser place à un sourire beaucoup plus accueillant. « Alors bienvenue dans la famille, Wellington. » me répond-t-il fièrement tout en me donnant l’accolade. Après quoi il se détourne de moi, préférant continuant de regard les quelques – rares – personnes restant à être réparties après moi. Quant à moi, je me contente de tenter de me remettre de cette déferlante d’émotions.


Passer son temps avec d’autres serpentards, n’ayant pas forcément la même façon que moi de rester en retrait, n’est pas forcément chose aisée. Je ne peux que me rendre compte alors que je me trouve sorti de ma rêverie par un préfet apparaissant au détour du couloir et que le cercle de mes amis s’espace peu un peu, cessant leur altercation avec une serdaigle de deuxième année, pour prendre soudainement la fuite. D’abord perdu dans ce flot d’évènements, je finis par me mettre à courir moi aussi alors que le préfet se trouve presque sur moi, vociférant à mon attention : « Toi, reste-là ! Vous n’allez pas toujours vous en sortir comme ça ! » Je cours sans même savoir où je vais, l’adrénaline me faisant oublier de quelle façon sont constitués les dédalles du château. « Serpentard finira par perdre des points ! » ai-je à peine le temps d’entendre, loin derrière moi, avant d’entrer en collision avec quelqu’un. La violence de l’impact manque de me faire chuter au sol et il me faut plusieurs secondes pour reprendre mes esprits, avant de considérer la personne me faisant face. « La rouquine ? Encore toi ? » je ne peux m’empêcher de lui cracher au visage alors que, essoufflé, j’époussète mes vêtements. « Tu ne peux pas t’empêcher de te mettre sur ma route et me bousculer, n’est-ce pas ? » C’est de la mauvaise foi, je le sais bien, il ne fait aucun doute que c’est moi qui l’ai bousculée cette fois. Mais je préfère encore avoir à faire face à un inferi plutôt que de le reconnaître. « Mais quel culot ! » vocifère-t-elle en me toisant d’un regard quelque peu méprisant. « Toujours pas décidé à t’excuser ? » J’arbore une moue faussement désolée alors que je me mets à secouer lentement la tête en signe de négation. Je ne vais pas non plus m’aplatir pour faire plaisir à cette fille. « Pas aujourd’hui la rouquine. La prochaine fois, peut-être. » Et vu le regard qu’elle me lance, elle doit savoir tout aussi bien que moi qu’elle se heurtera au même genre de refus si jamais nous rentrons à nouveau en collision. Mais je ne m’en formalise pas, après tout, qui est cette rouquine ? Une vulgaire inconnue qui s’arrange uniquement pour toujours se placer sur ma route au mauvais moment, rien de plus.

« Merde, j’y arrive pas ! » Après des heures passées à tenter de former un patronus, force m’est de constater que j’en suis toujours incapable, comme à l’époque de Poudlard. Ma scolarité s’est pourtant achevée depuis deux ans et j’ai eu ma place au ministère, je devrais être un sorcier accompli et être en mesure de faire apparaître au moins une forme. Mais non, il m’est même difficile de faire apparaître ne serait-ce qu’un filet argenté. « Recommence. Pense à quelque chose d’heureux. » me souffle ce gamin – devenu adulte depuis lors – avec lequel j’ai eu de nombreuses disputes étant plus jeune. C’est mon père qui l’a mandaté pour me venir en aide et je dois avouer que ce point ne me laisse qu’une amère impression. J’ai honte, définitivement honte. « Pense à elle. A la rouquine. Tu avais toujours un grand sourire après l’avoir vue. » ajoute-t-il, sûr de lui. « On était des gamins ! J’étais fier de lui tenir tête, j’agissais comme un con parce que j’aimais me sentir puissant. » Il secoue la tête, se laissant tomber sur le sofa alors que je reste debout, dépité et impuissant. Je ne comprends pas pourquoi je suis incapable d’effectuer ce sortilège, cela devrait m’être facile pourtant, mais il n’en est rien. « Penses-y quand même. Fais ce que je te dis. Tu n’as rien à perdre, de toute façon. » grogne-t-il, perdant visiblement patience. Se redressant sur le canapé, posant ses coudes sur ses genoux écartés alors que ses mains croisées restent au milieu à pendre dans le vide, il m’intime d’un simple mouvement de tête à reprendre l’exercice. Je déglutis alors que je me détourne finalement de lui, serrant un peu plus mes phalanges autour de ma baguette alors que mes ongles – coupés courts – viennent en griffer le bois. « Spero patronum ! » Devant mes yeux défilent de nombreuses images. La première fois que nous nous sommes rentrés dedans avec Maëlys, son sourire, la seconde fois où je lui ai foncé dedans, sa chevelure flamboyante, nos diverses altercations… Peu à peu, le filet argenté commence à prendre une forme, celle d’un reptile. Et d’un seul coup, c’est un caméléon qui se dessine devant moi, rampant dans les airs. « Un caméléon ? » Je tourne la tête en direction du jeune homme, observant un instant son air décontenancé. Mais lorsque je me retourne de nouveau vers mon patronus, il n’y a plus rien. Il a déjà disparu.


Chacun de mes pas fait crisser la neige sous mon poids alors que, tenant désespérément un morceau de parchemin entre mes phalanges gelées, j’avance à la recherche de la rouquine. Depuis ce fameux épisode durant lequel j’ai vu apparaître pour la première fois mon patronus, je ne parviens plus qu’à penser à elle. Si c’est vraiment elle mon bonheur, il faut vraiment que je la retrouve. Et cela fait plusieurs semaines que je m’y emploi dans l’espoir qu’enfin, ce jour finisse par arriver. « Maëlys ? » je demande à la nuit, alors qu’au bout d’une ruelle, je perçois finalement une chevelure rousse. Mais après tout, cette couleur de cheveux n’est pas exclusive à la rouquine et il se peut très bien qu’il ne s’agisse pas d’elle. J’avance un peu dans la direction de la jeune femme, mon visage fatigué sortant alors de l’ombre pour se retrouver baigner dans un rayon lunaire. Le bruit de mes pas lui fait tourner la tête et cette fois, il n’y a plus aucun doute possible, je parviens à reconnaitre les traits du visage de Maëlys. « Emrys ? » Je ne peux m’empêcher d’avancer un peu plus vite à sa rencontre, faisant mine de ne pas voir son léger mouvement de recul. « Je me demandais ce que tu devenais et… Tu m’as manqué. » je finis par avouer, les yeux pétillants. Avant qu’elle n’ait le temps d’ajouter quoi que ce soit, je lève mon index droit pour lui intimer de garder le silence encore un peu, alors que je continue sur ma lancée : « Je suis désolé de t’avoir bousculé à Poudlard. » Je ne vois pas ce que je pourrais lui dire d’autre, qui la fasse réagir. Je ne compte même plus les nombreuses fois où nous nous sommes rentrés dedans et après lesquelles elle attendait des excuses, des excuses que je n’ai jamais daigné lui offrir. Mais on dit souvent qu’il vaut mieux tard que jamais et je n’ai rien de mieux à lui offrir. « Je suis heureux de voir que tu vas bien et je… Je suis désolé. » je finis par ajouter en balbutiant légèrement. La réponse de la jeune femme ne se fait d’ailleurs pas attendre puisque, après avoir parcouru la distance nous séparant en quelques enjambées, elle vient plaquer ses lèvres contre les miennes. La surprise me fait écarquiller les yeux – je ne m’attendais pas à une telle réaction – mais je ne me laisse pas submerger par cette surprise bien longtemps. Fermant peu à peu les paupières, je ne tarde pas à répondre à son baiser.

Attablé dans le restaurant dans lequel nous sommes censés nous retrouver, je ne peux m’empêcher de lancer des regards frénétiques tout autour de moi alors que, les mains légèrement moites, je me demande quand est-ce que Maëlys va arriver. Pas qu’elle soit en retard, à vrai dire, car ma montre indique que notre rendez-vous n’est fixé que dans une demi-heure. Si cela fait déjà près d’une heure que je suis là, c’est surtout en raison du stress qui commence peu à peu à me submerger. « Est-ce que vous pouvez vous décaler un peu ? Voilà, comme ça. Merci. » j’adresse au serveur alors que celui-ci, placé devant moi, me gâche la vu. C’est ce qu’il fait, non sans grommeler dans sa barbe mais peu importe, je ne regrette pas. Car enfin, j’aperçois Maëlys debout de l’autre côté de la terrasse, semblant scruter chaque table, à ma recherche. « Maëlys, par ici ! » Je me lève en lui faisant signe et aussitôt, je perçois un sourire se dessiner sur ses lèvres. Elle s’approche de la table et, essayant de jouer les gentlemans, je l’aide à prendre place en avançant sa chaise après qu’elle se soit assise. Regagnant ma place, je ne peux m’empêcher de lui lancer, impatient : « Il faut que je te demande quelque chose. » Elle hausse un sourcil mais ne se défait pas de son sourire, comme si rien ne pouvait l’atteindre lorsqu’elle est avec moi – à moins que je ne me fasse des films. Quoi qu’il en soit, cette constatation a le don de me faire me sentir un peu plus puissant. « De quoi parles-tu ? » Je viens placer mon index sur ses lèvres, pour lui intimer de se taire. De ma main libre, je viens alors fouiller l’une des poches de ma veste – la poche intérieure – afin d’en sortir un petit paquet cadeau que je lui tends. Je la laisse le déballer, sans qu’aucun de nous deux ne profère le moindre mot. Elle finit par en sortir une clé, qu’elle regarde sans sembler comprendre. « Maëlys, que dirais-tu d’emménager avec moi ? » Elle relève vers moi ses prunelles pétillantes et je ne peux m’empêcher de sourire. Je pourrais rester toute une vie, là, à la contempler. La voir heureuse est vraiment la seule chose qui m’importe. Je m’empresse alors de faire le tour de la table pour venir la prendre dans mes bras et la serrer tout contre moi.


« Au revoir ma chérie, passe une bonne journée ! » je lance à l’attention de Maëlys, avant de m’empresser de refermer la porte sans qu’elle n’ait eu le temps de disparaître au bout du couloir. Me retournant, collant mon dos contre le battant de bois, je finis par lancer un regard circulaire sur les parties de l’appartement qui me sont visibles d’ici. Des affaires de femme, partout. Là des escarpins, puis des collants, des tubes de rouge à lèvres dans la salle de bain, des foulards, un assortiment de sacs, des colliers… C’est une véritable catastrophe. Un coup d’œil en direction de l’horloge de l’entrée, m’indique qu’il ne me reste plus qu’une demi-heure avant l’arrivée de mon paternel. Paternel qui ne doit surtout pas avoir connaissance de l’existence de la rouquine. « Bon et bien, il ne me reste plus qu’à me mettre au travail. » je murmure à part moi-même, quittant aussitôt le réconfort de la porte pour m’élancer à travers l’appartement. Récupérant ma baguette au passage, j’estime qu’un peu d’aide ne sera pas de refus. « Failamalle. » Les objets de la salle à manger se mettent aussitôt à bouger, regagnant leurs places dans les placards, mais je ne m’attarde pas à regarder ce charmant spectacle. De nouveau, je me mets à courir, en direction de la salle de bain, attrapant tous les objets appartenant à Maëlys pour les cacher là où mon paternel ne se trouve pas susceptible de les trouver. Le temps passe d’ailleurs à une vitesse ahurissante. Je n’ai pas le temps de finir de vérifier que tout est bien à sa place que, déjà, j’entends un poing s’abattre à plusieurs reprises sur le battant de bois marquant l’entrée de l’appartement. « Emrys ? Tu es là ? » Je ne tarde pas à venir lui ouvrir, désireux de ne pas le faire attendre trop longtemps. « Père ! Vas-y, entre. » Il ne se fait pas prier, se dirigeant aussitôt dans le salon comme s’il connait déjà l’aménagement des pièces, mais ce n’est pas ce qui me perturbe le plus. Au loin, je parviens à percevoir un des dossiers de Maëlys, resté sur le buffet. « Alors, tu es bien installé ? » me demande mon père en parcourant la pièce, tandis que je me glisse contre le mur. Arrivé à la hauteur du dit dossier, je m’en saisis et le glisse dans le tiroir en dessous, sans me détourner de mon paternel qui me tourne pourtant le dos. « Cela me change un peu des grandes maisons, mais on s’y fait très vite. » je finis par bafouiller alors que je finis de refermer le tiroir. Juste à temps, déjà, mon père se tourne dans ma direction. « Et puis, il y a le fait d’être tout seul, aussi, il faut du temps pour s’habituer. Mais vas-y, assieds-toi, il y a de la place. » je lui adresse alors avec un grand sourire, tout en l’invitant à prendre place d’un geste de la main. Me voilà sauvé pour aujourd’hui, mon paternel n’apprendra pas maintenant l’existence de la jeune femme et c’est tout ce qui compte.

« Emrys ? Tu as fait un peu de rangement ? » Mon paternel vient de partir que déjà, Maëlys arrive. Il ne s’en est fallu que de quelques minutes pour qu’ils se croisent et cela aurait sans doute signé la fin de mon petit jeu. Pourtant, malgré le fait que cela ne me laisse que trop peu de répit, je suis content d’enfin retrouver la rouquine. « Je voulais juste te faire une bonne surprise. » Je déteste lui mentir, mais je tente de dissiper mon malaise en venant appuyer mes lèvres contre les siennes. Mais cela ne suffit pas. Aussi, à peine me suis-je éloigné d’elle, je m’empresse de regagner la cuisine, lui lançant juste : « Je vais nous préparer du thé. » avant de disparaître par la porte de la pièce. C’est sans compter sur le fait que la jeune femme ne tarde pas à venir me rejoindre, une idée semblant lui avoir traversé l’esprit et être restée bien ancrée. « Tu ne crois pas que je pourrais rencontrer tes parents ? » Je me fige soudainement. Ne sachant trop que répondre. Quelle idée saugrenue tout de même, quel besoin a-t-elle de vouloir les rencontrer ? Cela ne lui apportera rien et je ne préfère pas aborder le fait que ma mère m’ait laissé lorsque je n’étais qu’un bambin. Sans compter qu’il a toujours été préférable que mon paternel ignore tout de son existence. « On pourrait les inviter, oui. Mais ils ont un agenda séré et je doute qu’on puisse les recevoir avant pas mal de temps. » Argument pathétique, Maëlys va forcément trouver cela bizarre que mes parents n’aient pas de temps à me consacrer. Aussi je m’empresse d’ajouter : « Et puis, ils vont trouver notre appartement exigu et vont vouloir que nous venions habiter chez eux. Mieux vaut avoir notre propre intimité, tu ne trouves pas ? » Je me mordille la lèvre inférieure alors que je me détourne d’elle pour de nouveau m’occuper pleinement de notre thé. Sortant des soucoupes, des tasses et des cuillères, je m’empresse aussi de m’occuper du sucre. « Tu veux un ou deux morceaux de sucre avec ton thé ? » je lui demande alors, afin de changer de sujet, commençant déjà à empiler les questions les unes sur les autres. « Et comment c’est passé ta journée ? Je veux que tu me racontes tout en détails. » Changer de sujet pour éviter d’aborder les éléments que je préfère éviter, est devenu un art que je manie désormais à la perfection. Et ce, même si je déteste mentir à Maëlys.


« Et toi, Emrys, quand comptes-tu chercher à te marier ? » Attablé dans la salle à manger de mon paternel, je me retrouve brusquement sorti de mes pensées alors que celui-ci s’adresse à moi. Comme à mon habitude lorsqu’il organise ce genre de réception, destinée à réunir ses amis et leurs enfants, je me contente d’être là sans être là. Aussi est-ce en sursautant légèrement que je me retourne finalement dans sa direction. « Pardon ? » Mon père tente de cacher son agacement, mais l’habitude me permet de le distinguer dans ses traits. « Une femme. Quand comptes-tu prendre une femme ? » Aussitôt, un frisson d’effroi me parcourt l’échine. Il me faut me retenir de penser à Maëlys, ne rien laisser transparaître. Mais il ne s’agit pas d’un exercice aisé et déjà, je me sens me raidir dans ma chaise alors que mon dos vient se reposer contre le dossier de la chaise, cherchant un soutien, afin de me rassurer quelque peu. « Je ne suis pas pressé. J’attends de trouver la bonne. » Désolé Maëlys, je ne peux m’empêcher de penser. Mais mon paternel ne semble pas s’attarder sur mes réflexions intérieures, préférant laisser échapper un rire à l’apparence inhumaine, avant de commenter : « La bonne, bien sûr. » Durant un instant, je ne peux m’empêcher de croire qu’il sait, pour la rouquine. « Difficile de trouver des sang-pures fières de ce qu’elles sont de nos jours, c’est ça ? » De nouveau, son rire. Ma gorge se noue tandis que je le regarde taper du poing sur la table, ses convives se mettant à rire, eux aussi. « Manquerait plus que le gamin te ramène une sang mêlée, pas vrai ? » hurle un homme par-dessus la table, ce qui a le don de faire redoubler les rires de tout un chacun. « Ou pire, une née moldue ! » en rajoute un autre. Et à travers l’hilarité générale, je me trouve simplement contraint de faire comme si tout cela m’amuse moi aussi. Mais mon rire n’est que factice, alors que mon cœur se pince, le visage de Maëlys se dessinant dans un coin de ma tête. « Mais non, mon fils saura me combler d’une charmante belle-fille correspondant à mes ententes, pas vrai Emrys ? » Alors que je m’apprête à répondre, mon géniteur s’empresse d’ajouter : « Il sait qu’elle ne resterait pas en vie très longtemps, sinon. » Je me raidis un peu plus sur ma chaise, espérant que ma gêne ne se perçoit pas trop par les autres convives. « Oui père, évidemment. » je réponds en essayant de rire à mon tour. Mais ce faux rire s’apparente plutôt à un faible cri de terreur alors que dans ma tête, une sorte d’alarme semble s’enclencher. Maëlys est en danger.

« Je suis désolé. » Incapable de continuer de fixer le visage emplit de tristesse de Maëlys après lui avoir annoncé que notre relation est désormais finie, je me trouve contraint de me retourner. Au fond de moi, je voudrais qu’elle me retienne mais je sais que ce n’est pas raisonnable, que si je fais dès à présent demi-tour, je ne parviendrais plus jamais à partir. Et Maëlys mérite mieux. Aussi est-ce de la démarche la plus fière possible que je franchis le seuil de l’appartement, claquant la porte derrière moi. Finalement, lui laisser l’appartement est sans doute la meilleure chose que je peux faire pour elle. « Eh merde ! » je peste en donnant un coup de pied dans un détritus sur le trottoir, alors que je viens de quitter l’immeuble dans lequel se situe notre appartement. Enfin, son appartement. Collant mon dos contre le mur de briques, je me trouve incapable de faire le moindre pas supplémentaire, me laissant simplement glisser sur le bitume, mes vêtements s’imprégnant aussitôt de l’humidité du sol alors que la pluie fine continue de s’abattre sur moi, ruisselant sur mon visage. Elle se mêle d’ailleurs aux larmes qui dévalent mes pommettes, puis mon menton, pour venir s’écraser sur mon tee-shirt. « Emrys, c’est toi ? » Cette voix, je ne la connais que trop bien. C’est celle de mon meilleur ennemi d’enfance. « Va-t-en, s’il te plait. » Mais loin de prendre en compte ma requête, il se contente de s’accroupir face à moi, afin de se mettre à ma hauteur. Avec l’impression d’être redevenu un petit garçon, je me contente de me recroqueviller, enfouissant mon visage dans mes genoux. « Qu’est-ce qui se passe ? C’est une histoire de cœur ? » Je me contente de secouer stupidement la tête, en signe de négation. « C’est là que tu habites ? Allez viens, je vais t’aider à remonter, tu m’expliqueras une fois au sec. » me dit-il en désignant l’immeuble de son index – je le perçois du coin de l’œil. La gorge nouée, je finis par redresser légèrement la tête pour bredouiller : « N-non, je ne veux pas y retourner. La solitude… La solitude me tue. » Nouveau mensonge destiné à cacher l’existence de Maëlys, nouveau mensonge quoi qu’il en soit. Et j’ai honte ; honte de continuer à mentir tout comme j’ai honte de me retrouver ainsi face à lui, et d’avoir laissé derrière moi la rouquine car je n’ai pas suffisamment de cran pour faire face à mon père. « Alors je vais te ramener chez ton père, mais tu ne peux pas rester dehors sous la pluie. Pas dans cet état-là. » Et alors qu’il m’aide à me relever et que le chagrin me torture aussi bien le cœur que l’estomac, je ne peux m’empêcher de le remarquer – il est devenu quelqu’un de bien là où je ne suis devenu qu’une pourriture.


« C’était la dernière valise. » je souffle à l’intention de mon père alors que je dépose mon dernier bagage sur le sol de l’entrée. Mon regard balaie alors les lieux ayant marqué mon enfance, ceux-là même dans lesquels je pensais ne plus jamais avoir à vivre. Mais de toute évidence, je me suis fourvoyé et c’est avec un pincement au cœur que je m’extrais de ma nouvelle vie pour revenir à l’ancienne. « Tu es sûr que c’est ce que tu voulais ? » Je me retourne vers mon paternel. Celui-ci se trouve près de la porte, qu’il n’a pas fermée. Comme une dernière échappatoire, une dernière chance de revenir en arrière et de reprendre mon indépendance. Mais je ne suis pas prêt pour vivre seul, vivre sans Maëlys. Je sens mon cœur se serrer, comme à chaque fois que je pense à elle. « Sûr. Je me sens seul là-bas, et ici, je suis plus proche du ministère. Puis, l’appartement a déjà trouvé un acquéreur. » Je l’ai surtout laissé à la rouquine mais cela, mon géniteur n’a aucun moyen de le savoir. Sans me quitter des yeux, il finit par fermer le battant de bois derrière lui, nous plongeant dans une semi-pénombre. Retour à la case départ. « Eh bien, re-bienvenue chez toi. » Chez moi. On dit souvent que son chez-soi et là où son cœur se trouve. Auquel cas, ce n’est pas ici chez moi. Mais je dois bien me garder de dire que je ne serais pas chez moi tant que je ne serais pas avec Maëlys. C’est fini de toute façon, et il doit continuer d’ignorer son existence. « Je vais demander au larbin de s’occuper de tes bagages. » Le larbin ou le vieil elfe de maison de la famille. J’acquiesce sans rien ajouter, me contentant de m’enfoncer dans la pièce principale. Les murs me paraissent étrangers, les meubles aussi. Tout ici semble différent et rien ne correspond à mes souvenirs. « Tu veux du thé ? » je lance à mon père, malgré le fait que nous ne soyons pas dans la même pièce. Mais les murs sont fins et je me doute qu’il n’aura aucun mal à m’entendre. « Le larbin en fera quand il aura fini de s’occuper de tes affaires. » Je me laisse lourdement tomber sur le canapé, déjà, je me sens entravé. Ici, je suis un assisté, je ne peux rien faire par moi-même. Déjà, l’ennui me submerge, venant se mêler à la peine.

« […] avouez que vous avez tué votre femme. » Les mots qui me parviennent alors que je viens de franchir le seuil de la maison familial, ont le don de me faire lever les sourcils alors que, la main toujours posée sur la poignée de la porte d’entrée, je me fige soudainement dans mon geste. « Vous dites n’importe quoi. Pourquoi ne suis-je pas à Azkaban dans ce cas ? » survient alors la voix de mon paternel, plus froide que jamais. Sans refermer la porte – afin d’éviter que celle-ci n’émette tout grincement pouvait trahir mon arrivée –, je m’approche alors à pas lents et mesurés du séjour, soucieux que l’on ne me remarque pas. « Nous ne doutons pas que vous ayez des relations, monsieur Wellington. Quelques gallions passés sous la table ont dû permettre de faire taire le meurtre de la mère de votre enfant. » Cette fois, ma mâchoire m’en tombe. Je reste bouche bée. Ma mère, morte ? Impossible, mon géniteur me l’aurait dit. Je sais qu’il ne m’aurait pas caché un tel détail, surtout en vu des nombreuses fois dont nous avons abordé ce sujet. « L’avez-vous perpétré vous-même ou avez-vous payé quelqu’un pour se charger de la besogne ? La vérité ne va pas tarder à éclater au grand jour, autant faire votre mea culpa dès aujourd’hui. » Il ne m’en faut pas plus pour me mettre hors de moi et débarquer dans la salle à manger, pour découvrir mon paternel me tournant le dos, son interlocuteur, un sourire narquois fièrement imprimé sur son visage, se tenant devant lui. L’homme, un blond devant être d’une quarantaine d’année, n’est toutefois pas venu seul. Cinq autres personnes, sur lesquels il semble exercer son autorité, l’accompagnent. « Mon père n’est pas un meurtrier, vous m’entendez ?! » Je ne parle, je crie, la virulence du ton de ma voix me surprenant moi-même. « Qui êtes-vous pour mettre les pieds dans cette maison et accuser ainsi un homme n’ayant voulu que le bien de sa famille ? » Je continue sur ma lancée, pas du tout intimidé par les regards ayant convergé dans ma direction. Seul mon paternel continue de me tourner le dos. Mais cela ne me surprend pas. Solide comme un roc, il se doit de ne laisser transparaître aucune faiblesse. Il est, avec les autres, un homme tout différent qu’il ne l’est avec moi. « Ma mère était jalouse de lui et de son statut de sang. Elle nous a laissés seuls et est partie sans rien dire à personne. » Je déglutis, me rendant compte que l’annonce de la mort de ma génitrice ne m’émeut même pas. De toute façon, qui est-elle pour moi ? Rien de plus ou de moins qu’une étrangère et personne ne s’attarde pour pleurer sur la mort de quelconques étrangers, la vie est ainsi faite et on ne peut pas me reprocher d’être constitué comme tout un chacun. « Si elle a été retrouvée morte, mon père n’a rien à voir là-dedans. Qui êtes-vous pour l’accuser ? Sûrement des sang-mêlés et des sang-de-bourbes envieux, tout comme elle. Vous ne méritez pas la vie, vous et les vôtres. » je finis par cracher dans un dernier excès de colère, la pièce se plongeant dans le silence après que ma voix se soit éteinte. Durant quelques longues minutes, c’est un combat du regard qui s’effectue entre moi et l’homme qui me fait face. Il se trouve pourtant être le premier à faire cesser le contact visuel. « Eh bien, je crois qu’il est temps pour nous de partir. Messieurs, je pense que nous nous reverrons. » Il nous salue alors de son chapeau avant de replacer ce dernier sur sa tête et rejoindre la sortie sans un mot de plus, avec seuls ses propres hommes en guise d’escorte.


Dernière édition par Emrys Wellington le Jeu 21 Aoû - 13:14, édité 17 fois
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Teddy Lupin
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Teddy Lupin

› inscription : 28/07/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:18

le choix de scenario orgasmique.  + setting fire to our insides for fun. 2197054056 
bienvenue parmi nous, courage pour ta fiche. tu as fait une heureuse, crois moi  + setting fire to our insides for fun. 401726278 + setting fire to our insides for fun. 393146666 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 
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Cedrella Ollivander
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Cedrella Ollivander

› inscription : 28/07/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:20

Bienvenue  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 
A ce niveau là c'est plus juste "une heureuse" j'dirais  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 + setting fire to our insides for fun. 393146666 
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Maëlys Weasley
order of the phoenix


Maëlys Weasley

› inscription : 28/07/2014
› hiboux postés : 291


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:23

non mais chut vous deux  + setting fire to our insides for fun. 3098011379 + setting fire to our insides for fun. 3098011379 + setting fire to our insides for fun. 3098011379 

gosh je suis trop happy  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 . bienvenue  + setting fire to our insides for fun. 1943438228  + setting fire to our insides for fun. 1943438228  + setting fire to our insides for fun. 1943438228 , si tu as la moindre question, n'hésite pas à me harceler par mp  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 + setting fire to our insides for fun. 2595615906 + setting fire to our insides for fun. 2791377577 + setting fire to our insides for fun. 2791377577  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 
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Cian McLaggen
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Cian McLaggen

› inscription : 06/08/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:25

Bienvenue & bonne continuation pour ta fiche ! :)
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

› inscription : 10/08/2014
› hiboux postés : 887


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:35

teddy + mais t'as vu ? le scénar de fou quoi, je m'en serais voulue d'être passée à côté de ça quoi.  + setting fire to our insides for fun. 1628531306  et merci pour l'accueil du coup, t'es adorable (et t'as l'air sympa, si si, on me l'a dit).  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 

cedrella + mon panda.  + setting fire to our insides for fun. 2293868311 je t'aime (même si tu m'oublies).  + setting fire to our insides for fun. 2888608336 puis t'avais raison, les gens ont l'air cool ici.  + setting fire to our insides for fun. 1930283904 

maëlys + omg, toiii. tu sais que ton scénar il déchire tout et que j'en suis tombée amoureuse ?  + setting fire to our insides for fun. 1611887447 merci de l'avoir rédigé, vraiment, je l'adore.  + setting fire to our insides for fun. 2293868311 j'espère vraiment être à la hauteur du coup.  + setting fire to our insides for fun. 3703023912

cian + merci beaucoup !  + setting fire to our insides for fun. 2806119137
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Dyan Zabini
deatheater


Dyan Zabini

› inscription : 31/07/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:36

Welcome  + setting fire to our insides for fun. 2806119137 
Touche pas en mal à ma Lys ou j'te bute  + setting fire to our insides for fun. 1394936778 
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

› inscription : 10/08/2014
› hiboux postés : 887


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:37

A vos ordres cap'taine !  + setting fire to our insides for fun. 1394936778
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James Potter
order of the phoenix


James Potter

› inscription : 24/07/2014
› hiboux postés : 1877


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 21:46

Dyan elle a vraiment un don pour accueillir les nouveaux  + setting fire to our insides for fun. 2420084749
Bon, tout a déjà été dit, le scénario de Lys est une perle, donc excellent choix, et puis ta signature est juste  + setting fire to our insides for fun. 1149954454 Bon courage pour ta fiche ! :)
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

› inscription : 10/08/2014
› hiboux postés : 887


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 10 Aoû - 22:50

laïla + ton personnage a l'air cool, dès que j'aurais un peu de sommeil derrière moi, faudra que lise ta fiche. + setting fire to our insides for fun. 1968934224 et puis, je suis sûre que Maëlys (ou je peux déjà l'appeler Lys ?) n'est pas monstrueuse hein.  + setting fire to our insides for fun. 393146666 

james + je confirme, pour un peu, on en prendrait peur quoi.  + setting fire to our insides for fun. 1479568893 ah ah, il fallait que je vous fasse profiter de Matt Smith qui court à oualp sur la plage, c'était obligé, je pouvais pas garder une telle perle pour moi voyons.  + setting fire to our insides for fun. 4287231504 et merci beaucoup !  + setting fire to our insides for fun. 2293868311 
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Dyan Zabini
deatheater


Dyan Zabini

› inscription : 31/07/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyLun 11 Aoû - 13:54

Faut pas avoir peur, la plupart du temps je ne mords pas  + setting fire to our insides for fun. 124182903 
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Maëlys Weasley
order of the phoenix


Maëlys Weasley

› inscription : 28/07/2014
› hiboux postés : 291


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyLun 11 Aoû - 14:23

Emrys Wellington a écrit:
laïla  je suis sûre que Maëlys (ou je peux déjà l'appeler Lys ?) n'est pas monstrueuse hein.  + setting fire to our insides for fun. 393146666  

ah mais tu m’appelles comme tu veux  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 + setting fire to our insides for fun. 2595615906 + setting fire to our insides for fun. 393146666 et je ne suis pas monstrueuse, je suis adorable, un vrai petit ange  + setting fire to our insides for fun. 1394936778 + setting fire to our insides for fun. 3098011379 + setting fire to our insides for fun. 3029320292 + setting fire to our insides for fun. 2420084749 
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Liesa Praskovia
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Liesa Praskovia

› inscription : 06/08/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyLun 11 Aoû - 14:30

punaise punaise punaise MATT SMITH  + setting fire to our insides for fun. 1943438228 + setting fire to our insides for fun. 1943438228 bienvenue  + setting fire to our insides for fun. 3593160125 
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Theodora Malefoy
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Theodora Malefoy

› inscription : 28/07/2014
› hiboux postés : 86


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyLun 11 Aoû - 22:16

troooop bon choix de scénario  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 bienvenue parmis nous + setting fire to our insides for fun. 1149954454
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Imogen Rowle
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Imogen Rowle

› inscription : 28/07/2014
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyLun 11 Aoû - 23:17

le choix de scéna + setting fire to our insides for fun. 142832399 + setting fire to our insides for fun. 142832399
bienvenue et bon courage pour ta fiche. + setting fire to our insides for fun. 3065152261 
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 17 Aoû - 10:27

archibald + le monde est petit en vrai, y a tout plein de rpgistes dans le nord.  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 merci beaucoup en tout cas, et le regard de Ian est tellement hypnotisant sur ton avatar, c'est un truc de dingue.  + setting fire to our insides for fun. 2482257324 

dyan + je te fais confiance alors, puis je suis sûre qu'on pourrait bien s'entendre.  + setting fire to our insides for fun. 124182903 

cait + hollaaaand.  + setting fire to our insides for fun. 2293868311 elle me rappelle tellement de choses cette actrice sérieux ! merci beaucoup en tout cas.  + setting fire to our insides for fun. 2197054056 

maëlys + d'accord, va pour Lys alors.  + setting fire to our insides for fun. 1007429094 mais bon.. un ange, avec karen en avatar hein, v'là la référence prometteuse, j'sais pas pourquoi mais j'ai un peu moins confiance d'un coup.  + setting fire to our insides for fun. 393146666 

liesa + ça faisait longtemps que je n'avais pas vu Anna tiens.  + setting fire to our insides for fun. 836880052 quoi qu'il en soit, elle est toujours aussi jolie, c'est un fait. merci beaucoup. + setting fire to our insides for fun. 1149954454 

theodora + j'ai édité, parce que je suis soudainement pas sûre du tout de ce que j'avais écrit pour toi, shame on me.  + setting fire to our insides for fun. 2420084749 merci en tout cas.  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 

dominique + haan, une weasley.  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 merci beaucoup. + setting fire to our insides for fun. 1149954454

et je tiens à m'excuser aussi pour la non-avancée de ma fiche, parce que voilà, quelques problèmes personnels sont survenus en tout début de semaine, m'empêchant de me connecter. et quand je suis revenue, la maintenance était en place et mes brouillons ne m'ont pas suffit pour pouvoir avancer comme je le voulais ma fiche pendant ce temps là.  + setting fire to our insides for fun. 3119602283 du coup, je me demandais s'il était possible d'avoir un court délai, car il m'étonnerait que j'arrive à tout faire aujourd'hui et je suis toujours motivée pour jouer emrys, donc voilà, un délai ne serait pas de refus.  + setting fire to our insides for fun. 2128892722 merci d'avance.  + setting fire to our insides for fun. 124182903


Dernière édition par Emrys Wellington le Dim 17 Aoû - 13:00, édité 1 fois
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James Potter
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James Potter

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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 17 Aoû - 10:30

Aucun soucis, je te donne 5 jours supplémentaires  + setting fire to our insides for fun. 1557904959 
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Emrys Wellington
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Emrys Wellington

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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyDim 17 Aoû - 11:26

merci beaucoup, je m'empresse d'ouvrir word pour faire ma fiche. vous vous débarrasserez pas de moi comme ça.  + setting fire to our insides for fun. 772466706 
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Maëlys Weasley
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Maëlys Weasley

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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyJeu 21 Aoû - 16:05

JE VEUX TE FAIRE DES BEBES  + setting fire to our insides for fun. 2595615906 

ta fiche est sublime et tu as parfaitement respecté mon emrys  + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 + setting fire to our insides for fun. 3703023912 donc si jamais cousin passe par là je donne mon autorisation  + setting fire to our insides for fun. 1149954454 + setting fire to our insides for fun. 1149954454
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ϟ RISE AND FALL
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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. EmptyJeu 21 Aoû - 22:21


félicitations
et bienvenue parmi nous !








cher emrys
Fiche plus que parfaite, l'attente valait le coup. Je suis toute admirative, je ne sais pas quoi dire tellement j'ai tout aimé. Bon jeu parmi nous !


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MessageSujet: Re: + setting fire to our insides for fun.   + setting fire to our insides for fun. Empty

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