Li-Wei a toujours eu une habilité naturelle pour ce qui est d'élever ou de prendre soin des animaux de toutes races. ∆ Pour autant, elle n'a pas pu s'empêcher de faire trois pas en arrière lorsqu'elle a pris conscience de la véritable apparence des sombrals. ∆ Sa passion pour les animaux s'est étendue aux chevaux, seule espèce dénuée de magie qu'elle accepte de côtoyer. Il va sans dire que durant son enfance, elle a appris à monter à cheval et qu'elle a participé à quelques concours. Aujourd'hui, en dépit de son adoration pour les équidés, elle ne les approche plus. ∆ Avec l'aide de son mari, Cho s'est insérée dans la société moldu sans encombre. Depuis son mariage, elle n'utilise que très peu, voire plus du tout sa magie. C'est pour cette raison que Li-Wei a baigné dans la technologie dénuée d'artifices avant son admission à Poudlard. ∆ Li-Wei ne s'est rendue que dans deux lieux magiques lorsqu'elle était petite. Il eut le chemin de Traverse pour accompagner son frère aîné acheter ses fournitures et un cimetière. C'est dans ce dernier endroit qu'elle lui raconta sa quatrième année à Poudlard et le chagrin auquel elle a été confrontée. Toutefois, ce n'est que plus tardivement qu'elle comprit combien sa mère était meurtrie quand elle fit apparaître son patronus, un cygne, la seule fois où elle l'a vue utiliser un sort d'une telle envergure. ∆ C'est également dans ce lieu qu'elle rencontra pour la première fois Amaury Castellane, issu d'une vieille famille française déchue et soucieuse des conventions et de la bienséance. Le jeune garçon et elle sont devenus très proches à tel point que les parents de son ami en sont venus à la considérer comme leur propre fille et à lui inculquer les valeurs qu'ils inculquaient déjà à leur fils. C'est ainsi que débuta l'embrigadement de Li-Wei. ∆ Malgré la distance qu'elle prit soin d'installer entre sa famille et elle, la jeune femme préserva sa relation avec son frère aîné, qui bien que tumultueuses durant leur enfance évolua en une relation beaucoup plus affectueuse et protectrice, en ce qui concerne son grand frère. ∆ Li-Wei apprécie particulière la photographie -sorcière- et les nouvelles expériences. Alors, souvent, il se peut que vous puissiez apercevoir une fille débraillée à demi-réveillée alors qu'il fait nuit noire en train de courir sous la pluie pour trouver le meilleur emplacement afin de prendre en photo les éclairs. ∆ Néanmoins, la chinoise est harmonisée sur la météo. De ce fait, il est beaucoup plus judicieux de lui annoncer une information pénible lorsqu'il fait ensoleillé que lorsqu'il pleut, ou pire que le temps est orageux. Sauf si vous avez des lubies suicidaires. ∆ Elle est soupe-au-lait. D'une manière que vous n'imaginez même pas. ∆ Elle n'a eu qu'une seule relation amoureuse, durant sa dernière année de Poudlard et quelques histoires d'un soir ou de quelques jours depuis. Rien de plus. ∆ Les persécutions subies durant ses premières années à l'école de sorcellerie à cause de son sang et le refus catégorique de sa mère de revenir chez les sorciers ne firent qu'accroître sa haine pour les moldus et les nés-moldus. ∆ La naissance de son petit frère, chéri par sa mère et le pressentiment qui qui ne cessait jamais de la tourmenter ne furent que des raisons supplémentaires. Son sentiment confirmé plusieurs années plus tard fut l'occasion pour ses parents de faire connaissance avec une Li-Wei enragée. ∆ La jeune femme qui a toujours été effrayée de perdre ses capacités magiques est frustrée et irritée d'avoir toujours été incapable de former un patronus. Cette incapacité renforça davantage sa phobie et par ce biais, son aversion. ∆ Liée par une promesse, profondément convaincue qu'elle doit poursuivre les actes et les pensées de son ami Amaury, elle n'a jamais souhaité reconnaître que la séparation avec sa famille de sang l'a faite souffrir. Au fond d'elle même, elle n'a jamais été certaine que les actes qu'elle commettaient étaient justes, qu'ils avaient un sens et que les moldus devaient tous être assujettis. Sa mère a toujours été heureuse -d'apparence- en compagnie de son père. ∆ Li-Wei est une femme perdue, qui ne sait pas si elle est une moldue ou si elle est une sorcière. C'est la peur d'être écartée de la société qui l'a recueillie qui l'a rendue intolérante et insensible. Cependant, ses valeurs sont branlantes, ses convictions tout autant. D'apparence, elle est une sorcière extrémiste et raciste, mais au fond d'elle-même elle est simplement confuse et envahie de doutes.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? A l’instar de nombreux sorciers, c'est pour Li-Wei une valeur qu'elle juge importante dans la société actuelle. Nul besoin d'associer le sang sorcier à celui des moldus, dépourvus de bienséance et de connaissances du monde magique. Il n'y a à ses yeux rien de pire que de devoir apprendre à un né-moldu l'attitude à laquelle il devrait se conformer et lui faire comprendre que la société sorcière n'est pas une société que l'on assimile avec une autre comme bon lui sommes. Un peu plus de distinction. Les moldus restent avec les moldus et les sorciers avec les sorciers et le monde ne s'en portera que mieux. Elle condamne toutes ses associations dégoûtantes, tous ses mélanges. Le sang précieux se perd, il devient rare, les coutumes évoluent bien trop pour se rapprocher de celles des moldus.

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