il a été élevé par sa grand-mère, andromeda tonks. ≈ le jour de sa naissance, ses cheveux n'arrêtaient pas de changer de couleur. ≈ il est fasciné par le quidditch. à poudlard, il faisait partie de l'équipe de gryffondor et était doué. mais il n'a pas voulu en faire son métier. ≈ ses sentiments envers ses parents, remus lupin et nymphadora tonks, sont mitigés : il fait tout ce qu'il peut pour les retrouver en prenant les mêmes chemins qu'eux. et pourtant, teddy ne supporte pas qu'on le compare à eux. ≈ il aimerait fonder sa propre famille, mais la seule idée de perdre la personne dont il tombera amoureux le pétrifie. de plus, il craint de porter le gêne lyncanthrope de son père et de le transmettre à ses enfants. ≈ ted est particulièrement friand d'une boisson moldue : le café. ≈ il a perdu sa grand-mère à l'âge de vingt ans. pendant quelques mois, il n'a voulu voir personne et en a profité pour voyager autour du monde. ≈ les potter sont comme une seconde famille, néanmoins teddy sait qu'il n'en fera jamais totalement partie. ≈ ted s'amuse beaucoup avec son don de métamorphomage, notamment auprès des plus jeunes élèves de poudlard qui trouvent ça incroyable. ≈ ted a un faible pour les femmes plus jeunes et leurs courbes délicates. il plaît et il en a conscience, mais il est incapable de s'impliquer auprès de qui que ce soit. pour l'instant. ≈ il se plaît à penser que son patronus est un loup, comme ses parents avant lui, parce qu'où qu'ils soient, ils veillent sur lui. ≈ il se rend régulièrement à l'ordre du phoenix où il retrouve la famille potter et la famille weasley qui ont été bonnes envers lui durant toutes ces années. il est solitaire, mais passer du temps en leur compagnie lui fait quand même du bien. ≈ à priori, teddy n'a peur de rien et n'a pas froid aux yeux. quand il a une idée en tête, il va jusqu'au bout. ≈ il ferait n'importe quoi pour sa meilleure amie, victoire weasley. elle est comme qui dirait sa faiblesse personnelle. ≈ il est aisé de savoir quand il est fatigué ou mal à l'aise : ted passe sans cesse sa main dans ses cheveux bouclés, quand ceux-ci ne changent bien entendu pas de couleur.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? ted n'accorde aucune importance à la valeur du sang. à ses yeux, c'est une véritable connerie inventée pour qu'une partie de la population magique ait une raison "valable" d'écraser le reste. natif de sang-mêlé, il clame haut et fort sa fierté à être à la fois sorcier et moldu, et il est même content de ne pas être sang-pur quand il voit ce que la plupart devient : des mangemorts. quelle fierté peut-on tirer de se servir d'une prétendue pureté du sang pour faire le mal autour de soi ? finalement, dire qu'il n'y accorde aucune importance est faux : teddy déteste les sang-purs qui se vantent d'en être, et défendra la cause des né-moldu et sang-mêlé jusqu'au bout.

Fils de héros. Fils d'un loup-garou et d'une métamorphomage. Filleul du garçon qui a survécu, et d'une célèbre joueuse de Quidditch. Le pauvre orphelin qui n'a pas eu le temps de connaître ses parents, élevé par sa grand-mère. Fils de cœur  du grand Harry Potter. Le garçon dont les cheveux changent constamment de couleur, comme sa mère. Est-il loup, aussi, comme son père ? « Et moi, qui suis-je ? » demanda Ted Lupin en laissant son regard couleur d'azur balayer le ciel dont la couleur rivalisait avec ses iris enfantines et tristes. Andromeda Tonks glissa ses doigts fins dans la tignasse bouclée de son petit-fils, un sourire tendre aux lèvres. « Tu es jeune, Teddy. Tu as toute la vie pour écrire ta propre histoire. Tu verras, un jour, on parlera de tes exploits et plus seulement de tes parents, ou de Harry Potter. » L'enfant ne répondit pas et se contenta d'acquiescer. Teddy ne parlait pas beaucoup, malgré son tempérament explosif. Son existence était régie par des milliers de questions auxquelles il ne trouvait pas de réponses. Qui suis-je ? On ne cessait de le comparer à Remus Lupin et Nymphadora Tonks, un couple qui s'était aimé malgré toutes les difficultés qui s'étaient dressées devant eux. Qui l'avaient désiré, lui, mais qu'ils n'avaient pas eu le temps d'aimer. Il devait trouver sa place dans ce monde où il n'était que le fils de et le filleul de, sans parvenir à forger sa propre identité. « Grand-mère, est-ce qu'on a encore du jus de citrouille ? » demanda-t-il brusquement en souriant, avant de l'attirer par la main à sa suite, en direction de la maison dans laquelle ils vivaient tous les deux. Teddy ne voulait pas l'inquiéter, pas elle, qui avait eu le courage de faire fi de sa tristesse pour s'occuper de l'orphelin qu'il était. Andromeda avait beaucoup perdu elle aussi, dans cette bataille : sa fille, son mari, son gendre. Ils n'étaient plus que tous les deux, vestiges d'une guerre qui ne semblait pas trouver de fin. Ils se soutiendraient quoi qu'il arrive, jusqu'à ce que la mort les sépare. Ils se l'étaient promis. « Harry va bientôt venir te chercher. Est-ce que tes affaires sont prêtes ? » Ted hocha vigoureusement la tête. « Oui oui. » voilà à quoi ressemblait son enfance : des aller-retour entre la maison de sa grand-mère et celle de son parrain qu'il adorait, aux côtés de qui il goûtait le temps de quelques jours aux joies d'une vie de famille. Les enfants de Harry et Ginny étaient, quelque part, comme des petits-frères et sœurs avec qui il s'amusait, avant de retrouver sa vie de solitaire vagabond auprès d'Andromeda. Il aimait également retrouver Victoire Weasley, fille de Bill et Fleur, qui était devenue son amie la plus proche. Avec elle, Teddy n'avait pas à faire semblant. Il avait enfin droit d'être lui-même. Mais qui était-il?

Accoudé à la fenêtre de la tour de Gryffondor, le regard de Teddy était rivé en direction de l'ombre fantomatique de la forêt interdite en cette nuit de pleine lune, de laquelle s'échappaient des hurlements de loup. Ce bruit le laissait songeur ; le rassurait, même. Mais ce n'était pas le cas de tout le monde. Derrière, lui les filles s'exclamaient : « Tu crois qu'il y a des loups, des vrais loups, à Poudlard ? » et d'autres répondaient : « C'est sûrement des loups-garous. » Le cœur de Ted se serra. Aussitôt, le silence se fit dans la pièce. Tout le monde savait que le sujet était quelque peu sensible. Mais il se retourna et rit pour les rassurer, ce qui les détendit aussitôt. Victoire s'approcha de lui et le serra dans ses bras. Son étreinte se referma sur le corps gracile de la jolie blonde. A son tour, Teddy poussa un hurlement de loup qui fit rire tout le monde et la soirée se termina mieux qu'elle n'avait commencé. Il avait rejoint les rangs des rouge et or sept ans plus tôt. Bientôt, sa vie à Poudlard serait terminée. Fini le Quidditch, les petits-déjeuners dignes de Rois, les soirées autour de la cheminée de la salle commune et les promenades clandestines dans la forêt interdite. Fini les punitions, les nuits à nettoyer la salle de potion, les joutes verbales avec les enfants de Mangemorts et autres petits prétentieux de Serpentard. Teddy ne supportait pas l'idée de quitter l'école de Magie qui avait été comme une maison pour lui. Aussi, il décida relativement vite de devenir professeur, tout en sachant qu'il serait utile à l'Ordre du Phoenix. Il garderait un œil sur les élèves, rapporterait ce qu'il apprendrait aux membres de l'Ordre, surveillerait l'école pour eux. Ses parents auraient certainement approuvé. « Ça va, Teddy ? » La voix de Victoire le sortit de ses pensées. Il cligna des yeux, passa son bras autour de ses épaules et déposa ses lèvres sur la tempe de sa meilleure amie. Pendant son « absence », la salle commune s'était vidée et ils n'étaient plus que tous les deux. « Oui, tout va bien. Je suis fatigué, ça m'a tué. » plaisanta-t-il. « Tu ne devrais pas trop tarder à aller dormir. On a une dure journée, demain. » Elle se leva et esquissa un sourire tendre auquel il répondit. « Oui. Bonne nuit, Vic. » Elle ébouriffa ses cheveux au passage et disparut dans les escaliers, le laissant seul. Les flammes dansèrent devant ses yeux, tandis que s'élevaient au loin les cris des loups. Ah Victoire … Victoire, dont le goût des lèvres lui avait semblé tellement délicieux. Victoire, qui provoquait en lui comme en bien d'autres des sentiments violents. Victoire, qui ne serait jamais que sa meilleure amie. Finalement, ça lui allait très bien comme ça.

« Tout ira bien, Teddy. Je vais retrouver mon Ted et tes parents, enfin. N'oublie pas, c'est à ton tour d'écrire ton histoire. Je sais que tu le feras merveilleusement bien. Tu es un quelqu'un de bien, un garçon courageux, qui fait beaucoup rire les enfants. Fais-le encore une fois, pour moi. » Teddy ferma les yeux et déposa ses lèvres sur la main de sa grand-mère, qu'il serrait dans la sienne. Aussitôt, ses cheveux devinrent roses, verts, bleus, jaunes, traversèrent toutes les nuances de l'arc en ciel. Un rire s'échappa des lèvres d'Andromeda. Quand Teddy rouvrit les yeux, la vieille femme avait l'air plus apaisée. Il embrassa son front et, le cœur lourd, sortit de la chambre. « C'est fini. » souffla-t-il à l'adresse de ses proches qui se levèrent pour le serrer contre eux. Le garçon avait envie d'être seul mais il ne bougea pas. Il ne pouvait pas les rejeter, pas alors qu'ils étaient là pour lui. Il venait de perdre le dernier membre de sa famille. Le constat sur son existence était désolant. Tous étaient vêtus de noir, en ce jour pluvieux. Même le ciel semblait pleurer la mort d'Andromeda Tonks. C'était une femme aimée et respectée ; elle était la grand-mère de tout le monde. « Je vais partir quelques temps. » expliqua-t-il au cours du repas, le soir-même. « Partir où ? » s'exclama Victoire en écarquillant les yeux. « Je ne sais pas encore. J'ai envie de voir le monde, rencontrer des sorciers un peu partout. Je crois que j'en ai besoin. » Victoire acquiesça. La discussion tourna alors autour du monde et les plus beaux endroits de la planète qu'il fallait absolument voir. Cela fut la meilleure distraction pour ne pas penser à Andromeda. Teddy ne mit pas longtemps à partir : transplanant de pays en pays, il fit des rencontres magnifiques et en découvrit plus sur lui en l'espace de quelques mois qu'en vingt ans d'existence. Le monde était beau, incroyable. Seul face à ces vallées gigantesques, Teddy se sentit revivre. Le courage qui lui avait lentement mais sûrement échappé ces derniers temps lui revint, violemment. Son cœur se remit en marche. Il marcha des milliers de kilomètres peut-être, vécut parmi les sorciers et les moldus, rencontra des lycanthropes et autres métamorphomages qui lui firent prendre conscience que malgré sa différence, ses proches ne le considéraient pas comme étant quelqu'un à part, et qu'ils pouvaient l'aimer au même titre que les autres. Ce fut au moment où Teddy accepta qu'ils avaient raison et qu'il se donnait lui-même l'image de victime qu'il décida de rentrer. Il s'était fait des amis, des alliés, mais sa famille était à Londres. « Nous nous reverrons, je te le promets. A partir d'aujourd'hui, nous aussi nous serons ta famille, Ted. » L'homme lui donna l'accolade tandis que sa femme caressait sa joue affectueusement. Deux loups-garous, parfaitement heureux. Pourquoi ne pouvait-il pas l'être ? Teddy esquissa un large sourire et transplana jusqu'à la maison d'Andromeda, qui à présent était sienne. Lui aussi était heureux.

« Ca ne marchera pas comme ça. » Cette phrase tomba comme une sentence. « Je suppose que non. » concéda-t-il. La jeune femme caressa son torse du bout des doigts, avant de se redresser en serrant le drap blanc immaculé contre elle. « Autant tout arrêter maintenant. Je n'ai pas envie de souffrir. » Ted se redressa à son tour et déposa ses lèvres sur son épaule nue. Elle frémit et ferma les yeux. « Et je n'ai pas envie de te faire souffrir. » « Je sais. » répondit-elle en effleurant sa joue barbue de sa main douce. « Au revoir, Teddy. » Elle ramassa ses affaires et fila à la hâte, signant la fin d'une relation qui commençait à peine. Il se laissa retomber sur son oreiller et regarda le plafond pendant ce qui lui sembla durer des heures. Il n'était pas malheureux, il savait que ça se terminerait au moment même où il avait posé les yeux sur cette ravissante créature. Toutes ses histoires finissaient ainsi. Incapable de s'attacher, terrifié à l'idée d'être abandonné ou de perdre celle qu'il aimerait sincèrement dans cette guerre. C'était plus facile de se contenter de tendres étreintes. Il ne s'impliquait pas dans ses relations, sans pour autant jouer les séducteurs invétérés sans cœur. Ce n'était pas le genre de Teddy. Le jeune homme tourna lentement la tête vers la fenêtre. Le soleil filtrait à travers la vitre, dévorant son corps nu de sa chaleur matinale. Demain, il retournerait à Poudlard. Pas en tant qu'élève, mais en tant que professeur. Le poste tant convoité était enfin sien : professeur de défense contre les forces du mal. C'était une façon de se rapprocher un peu plus de feu son père, qui avait également eu la charge de ce travail bien des années plus tôt. Pourtant, quand on lui faisait la remarque, Ted se contenter de répondre : « Je ne suis pas mon père. » Cette phrase était toujours ponctuée d'un sourire, bien que la douleur teinte sa voix. Jour après jour, Teddy Lupin s'efforçait d'écrire sa propre histoire. D'accomplir ses propres exploits.

Maman, Papa,
Vous devez trouver ça idiot que j'écrive alors que je finirai par brûler cette lettre. Vous ne pouvez même pas la lire. Et même pas trouver ça idiot. Mais j'en ai besoin. Coucher sur papier ces mots qui me serrent le cœur, régissent mon existence depuis trop longtemps. Pourquoi m'avez-vous abandonné ? Nous aurions pu être heureux tous les trois. Vous m'aviez, moi. Pourquoi a-t-il fallu que vous meniez cette guerre ? J'ai mené ma propre guerre toutes ces années, pour découvrir qui j'étais, me forger une identité. Ne pas seulement être un pauvre orphelin. Tout le monde autour de moi vous connaît mieux que je ne vous connais. Tout ce qu'il me reste de vous, ce sont quelques affaires et des photos sur lesquelles papa fait la gueule, et sur lesquelles les cheveux de maman changent de couleur. Comme les miens. C'est injuste, non ? Je vous en ai vraiment voulu d'avoir choisi d'essayer de rétablir la paix plutôt que de me voir grandir. De me protéger, me serrer dans vos bras quand j'en avais besoin. J'aurais aimé tenir votre main sur le Quai de la gare lorsque je suis parti pour la première fois à Poudlard, vous rejoindre à Noël, chez les Weasley. Mais qu'importe n'est-ce pas ? Vous avez choisi votre propre chemin, celui pour lequel vous pensiez utile de vous battre. Vous saviez que j'irais bien, de toute façon. Qu'il y aurait en ce monde des gens capable de m'aimer si vous ne pouviez plus le faire. C'est ce que j'ai fini par comprendre aussi. Et vous, est-ce que vous êtes heureux ?

Ted.