depuis qu'elle a dix-huit ans, vera a rejoint la maison de ses grands-parents sous l'impulsion de sa mère : depuis qu'elle vit avec eux, vera a affronté un quotidien fait de menaces, de violence, de choix forcés. vera a toujours fait front, s'est fiancée lorsque ceci lui a été imposé, faignant un certain bonheur : mais depuis la naissance de son fils, elle a plus peur que jamais, il est un parfait moyen de pression sur elle, et son mari le sait très bien ☶ à poudlard, sous l'influence de ses parents, vera s'était imaginée avoir un grand futur, certainement pas une vie avec des enfants - une indépendance transmise par sa mère sans doute : pourtant, tout a basculé quand sa mère l'a poussée sous le joug de ses grands-parents. si depuis, elle nourrit une rancœur sans borne à l'égard de sa génitrice, vera prend sur elle de feindre un certain bonheur, cacher bien des vérités à la face du monde. peut-être pour se protéger elle-même, par orgueil ; peut-être surtout pour protéger tous ceux à qui elle tenait, et qui pourraient un jour la revoir, errer sans but ☶ vera a toujours été une jeune fille très terre à terre ; curieux, pour une sorcière - mais elle n'a toujours cru que ce qu'elle voyait : les vieux mythes magiques ne l'ont jamais intéressée, puisqu'il s'agirait selon elle de mensonges transformés en histoires. pragmatique, vera réfléchit généralement avant d'agir, sauf lorsqu'elle est entièrement guidée par ses instincts - généralement, ses instincts maternels. il n'y a rien qu'elle ne pourrait pas faire pour son fils, que ce soit sacrifier un membre, une part de son âme, ou sa vie toute entière ☶ stratège avisée, vera est une excellente joueuse d'échecs. elle avait cru pouvoir berner son monde lorsqu'elle a fini fiancée et sous le joug de ses grands-parents ; cependant, depuis, les choses se sont bien compliquées pour elle et la jeune femme se retrouve prise dans un incroyable cercle vicieux, dont la source n'est autre que sa mère, qui, selon elle, l'a vendue en pâture, elle et toute sa destinée, à ses tyrans de grands-parents ☶ mélomane, vera aime particulièrement écouter de la musique ; ça l'apaise, et l'aide à réfléchir. de son père, elle connaît de nombreux groupes et artistes du monde moldu, et les préfère d'ailleurs aux musiciens du monde sorcier - si généralement, elle n'a jamais eu de mal à exprimer ses goûts, aujourd'hui, bridée comme elle l'est par toutes les chaînes de son existence, vera se livre parfois à des péchés secrets, des courts instants où elle redevient elle-même ☶ tout le visage de vera est une fenêtre vers son âme : elle est généralement une très mauvaise menteuse quand elle est pris sur le vif, tout simplement parce qu'elle déteste mentir ; très honnête en temps normal, vera a toujours son regard qui parle pour elle, ou quelques mimiques qui trahissent le fond de ses pensées, et seules les personnes qui la connaissent vraiment peuvent lire à travers ses petits tics ☶ romantique douce et idéaliste, vera était très amoureuse à poudlard ; elle avait d'ailleurs, tendance à s'enticher de n'importe qui : n'en restait pas moins qu'elle ne se voyait pas avoir une vie de famille posée aussi jeune que ce qu'elle a dû connaître. l'amour a toujours été aux yeux de la jeune femme, l'un des plus beaux sentiments qui puissent exister sur cette planète : elle en a cependant découvert toute la saveur amère lorsqu'elle a fini chez ses grands-parents, mariée de force - à cause de sa propre mère ☶ il ne faut pas se fier aux apparences, à son aspect plutôt menu et à sa petite taille ; vera a toujours été redoutable avec une baguette entre les doigts : très douée en sortilèges et défenses contre les forces du mal lorsqu'elle était à l'école, elle serait sans doute capable de battre beaucoup de sorciers dans un duel - cependant, elle préfère généralement se tenir loin des conflits, rien que pour protéger son fils ☶ l'instinct maternel semble lui être venu on ne peut plus naturellement, à la seconde même où elle a su qu'elle était enceinte : prise dans des conditions de vie misérable, vera a toujours su qu'offrir un enfant à son mariage déferait un peu de la pression mise sur ses épaules. elle a appelé son fils melchior, sans même demander l'avis de son mari, alors absent lorsqu'elle a accouché : aujourd'hui âgé de quatre ans, l'enfant est tout son monde - elle le gâte, cède à tous ses caprices et n'est en rien une mère autoritaire, ce qui déplait au plus haut point à ses grands-parents ☶ depuis qu'elle est allée vivre chez ses grands-parents, vera n'a pas revu ses parents : un sacrifice dont elle n'avait certainement pas entendu parler lorsque sa mère lui a offert un "meilleur avenir" avec les rosenberg. cependant, la haine qui a peu à peu germé en vera à l'égard de sa génitrice lui ferait fuir tout tête à tête avec celle-ci. quant à son père, né-moldu de son état, il a été clairement fait comprendre à vera que si elle ne veut pas qu'il meurt dans des circonstances "étranges", il valait mieux qu'elle ne lui parle plus. ainsi, son fils n'a jamais connu ni alec, ni gemma, et le lien de parenté entre eux et leur fille est presque délité par le temps - du moins, du point de vue de la brune : elle n'a cependant de cesse de parler à son fils, de son grand-père, l'homme le plus brave du monde, ses souvenirs d'enfance avec lui, rien que pour lui apprendre la valeur du sang moldu qui coule dans leurs veines ☶ à sa sortie de poudlard, en se fiançant, vera a perdu contact avec la plupart de ses amis : elle s'en est fait d'autres, des gens que connaissait son mari - généralement des sorciers hauts placés, et des sorciers de sang-pur : elle exècre la plupart de ses connaissances, et préférait largement le temps où elle choisissait ses propres amis. comme pour beaucoup de choses, cette époque semble être révolue pour elle, et vera souffre bien souvent d'une solitude, d'un isolement dont profitent beaucoup ses grands-parents et son mari.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? la jeune femme voudrait crier à la face du monde qu'elle n'en a rien à faire du statut du sang des autres : ça a toujours été le cadet de ses soucis : son père a toujours été, à ses yeux, un prince charmant, un héros à part entière, toute la moitié de son univers - vera ne pourrait jamais détester l'homme qui l'avait élevée, aimée avec tant de bonté. côtoyer son mari n'a jamais changé sa vision des choses ; ainsi, aujourd'hui la jeune femme se contente de rester silencieuse sur ce sujet, surtout pour protéger son fils : brille cependant au fond de ses prunelles des éclairs de rébellion dès que le mot "sang de bourbe" glisse à ses oreilles, ou lorsque ses grands-parents lui parlent de "personnes recommandables" qu'elle trouve toutes plus détestables les unes que les autres.

En un minimum de 1000 mots et sous la forme de votre choix, écrire ici l'histoire de votre personnage. N'oubliez pas de vous relire, ou de vous aider d'un correcteur. Bon courage !