elias est atteint de bipolarité : il traverse des périodes d'intense euphorie qui peuvent se mouvoir irritabilité constante en un clin d'oeil. il souffre de cette maladie, bien qu'il dise s'en moquer totalement. ✽ bien que fiancé à une femme superbe, elias entretient une relation avec une née-moldue depuis quelques temps. cela va pourtant à l'encontre de ses idéaux. avec elle, il se fait passer pour quelqu'un qu'il n'est pas mais sait que la vérité finira par éclater au grand jour. ✽ très mauvais joueur, elias ne supporte pas de perdre un match et finit généralement par se battre avec un joueur de l'équipe adverse après chaque défaite. ✽  il accorde une grande attention à son apparence et l'image qu'il renvoie aux gens. c'est essentiel pour lui de paraître parfait et irréprochable en toute circonstance. ✽ elias n'est pas un homme sur lequel on peut compter : il n'a pas de parole et fait passer ses propres intérets avant ceux des autres. sauf avec sa fiancée et ses frères et soeurs. là, il fait des efforts. ✽ il peut voir les sombrals depuis qu'il est petit. le jeune homme les aime beaucoup et les trouve reposants. il semblerait qu'eux aussi l'apprécient, en règle générale. ✽ elias crie haut et fort détester les moldus. jamais il n'avouerait être fasciné par certaines de leurs inventions, comme la télévision ou le stylo-bille. tellement plus pratique que leurs plumes ! ✽ à poudlard, il n'était pas très bon élève. pas qu'il soit idiot, mais il n'a jamais pris le temps d'étudier. ce n'est donc pas tellement étonnant qu'il n'exerce aujourd'hui pas de métier qui ait nécessité des études : le quidditch lui convient parfaitement. ✽ il use aisément de la violence quand on le provoque trop. ✽ elias a un faible indéniable pour les blondes. il est faible face à leur peau diaphane, l'éclat doré de leurs cheveux, leurs airs d'anges. toutes les femmes avec qui il a eu une relation 'sérieuse' sont blondes. les brunes, elles, n'ont jamais eu la chance de passer plus d'une nuit dans ses bras. ✽ le jour où on lui a gravé la marque des ténèbres sur le bras, elias a beaucoup ri et pleuré en même temps. c'était un moment intense, douloureux, le plus beau jour de sa vie. ✽ le jeune homme n'apprécie pas du tout la façon qu'ont les hommes de regarder sa future femme. il a hâte qu'arrive le mariage pour qu'enfin le monde sache qu'elle est sienne. pourtant, il affirme ne pas être amoureux d'elle. quelle blague. ✽ elias fait constamment le même cauchemar : il est poursuivi par une mandragore qui hurle. il a beau courir de toutes ses forces, elle finit toujours par le rattraper et il se réveille à ce moment-là. ✽ c'est un fervent amateur des plaisirs que peut procurer la vie : bonne nourriture, bonnes liqueurs, bonne chair, il consomme tant que ça lui permet de se sentir bien. ces plaisirs sont bien entendu superficiels et éphémères, il en a conscience et ça le pousse davantage encore à réclamer des biens matériels qu'il accumule grâce à sa petite fortune. ✽ il est terrifié par les loups-garous.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Le maintien de la pureté du sang est aux yeux d’Elias une évidence. Les autres ne sont que vermine et pourriture ; ils ne devraient même pas exister. Quoi que les Sang-mêlé soient tolérables. Elias est devenu Mangemort pour faire valoir son point de vue sur la question, et ne souillerait jamais la noble lignée des Rosier en se reproduisant avec autre chose qu’une Sang-Pur. Ah, vraiment ? Plus hypocrite qu’Elias Rosier, tu meurs. Le jeune homme entretient une liaison secrète avec une sang-de-bourbe, nature du sang qui ne le dérange plus le moins du monde quand elle blottie contre lui. Il est perdu, transmet ce qu’on lui a toujours appris et ce qu’il transmettra à ses enfants, ne pense pas par lui-même. Mais non, jamais il ne souillera le sang des Rosier par une lignée de bâtards, jamais.

« Qu’est-ce que tu crois, Rosier ? C’était sûr que je serais la meilleure. » Le jeune homme foudroya la jolie blonde des yeux et haussa les épaules. « La ferme Ollivander. On verra qui de nous deux tiendra le plus longtemps sur son balais, cet après-midi. » Ce fut son tour de lui lancer un regard mauvais. Ils échangèrent un sourire entendu et quittèrent le cachot pour vaquer à leurs occupations respectives. Le Serpentard suivit la demoiselle des yeux tandis qu’elle s’éloignait, faisant virevolter sa cascade de cheveux blonds dans lesquels il rêvait de glisser ses doigts. « T’es amoureux, Rosier ? » demanda l’un de ses amis en lui donnant un coup de coude. Il leva les yeux au ciel et soupira. « N’importe quoi. C’est une gryffondor. » Quelle excuse ridicule ! Son cœur se serra lorsqu’un autre passa un bras autour des épaules d’Ollivander, plus loin dans le couloir. Bien sûr qu’il était amoureux.


Il aimait la sensation que lui procuraient ces centaines de paires d’yeux posées lui, brillantes d’espoir et d’excitation. Il aimait que la foule crie son nom, que la lumière soit braquée sur lui, le vent fouettant son visage à cause de la vitesse. Le vif d’or était là, à portée de main. Il lui suffisait d’avancer un peu plus, juste un peu plus, et il serait sien. Soudain, il fut violemment projeté sur le côté et devancé par l’attrapeur adverse. Il grimaça, son épaule le lançait terriblement. Mais Elias n’abandonnerait pas, jamais il ne lui ferait le plaisir de lui offrir la victoire sur un plateau d’argent. Ignorant la douleur lancinante qui vrillait son bras, il percuta à son tour l’attrapeur qui manqua de tomber de son balais à cause de la violence du choc. Satisfait, Elias prit le virage que l’autre n’eut pas le temps de voir venir et fonça droit sur le vif d’or qu’il attrapa au vol. Son cœur battait la chamade, tandis que les hurlements des supporters s’élevaient dans les gradins. Elias leva le bras, sourire figé aux lèvres. Néanmoins, l’euphorie du match fut de courte durée. A peine les joueurs fussent-ils retournés dans les vestiaires qu'Elias se sentait obligé de foncer droit sur l'attrapeur adverse qui écarquilla les yeux de surprise quand il l'empoigna par le col de sa tenue de Quidditch. « La prochaine fois que tu voudras démonter l'épaule de quelqu'un, fais attention à qui tu t'attaques. » lâcha-t-il de sa voix perfide et froide. A ces moments, il lui balança son poing en pleine figure. L'homme tomba en arrière, le nez en sang. Presque chaque match finissait en bagarre, et Elias en était constamment l'investigateur. La seule raison qui poussaient le capitaine à le garder, c'était parce que c'était un prodige une fois monté sur un balais. Sans se talent si particulier, il y a bien longtemps qu'Elias aurait perdu sa notoriété et sa place au sein de l'équipe. Les autres le retinrent par les bras. « Arrête Elias, il a compris. » souffla l'une de ses collègues avec douceur. Il inspira une grande bouffée d'air, se dégagea de leur étreinte et tourna les talons. C'était une période sombre, pour lui.

La douleur était infernale. Il avait l'impression qu'on le marquait au fer rouge et avait envie de hurler. Dents serrées, il observa les tâches sombres prendre peu à peu forme sur son bras, les traits de la tête de mort et du serpent devenant chaque seconde plus clairs. C'était sensé être le jour le plus beau de sa vie, celui où il devenait officiellement un Mangemort. Mais jamais au cours de sa vie Elias n'avait connu pareille douleur. Une étape essentielle pour s'assurer que n'importe qui ne rejoint pas nos rangs lui avait-on dit. Alors le jeune homme se contentait de la fermer, en priant pour que ça prenne fin au plus vite. Le feu se propageait dans son bras, jusqu'à sa tête qui était à deux doigts d'exploser. La douleur lui brouillait la vue, engourdissait ses sens. Et puis tout à coup, il se sentit terriblement vide et faible. La souffrance avait laissé place à un sentiment de plénitude et de victoire. Elias cligna des yeux, humecta ses lèvres desséchées. Il était devenu Mangemort. Un large sourire se dessina sur son visage fatigué. C'est bien mon fils, tu es prêt à servir le Lord. Un honneur, dont il était très fier. Être le chien du seigneur des ténèbres était son désir le plus cher depuis toujours. Transmettre ses idéaux puritains, son racisme brutal, c'était ce à quoi il aspirait. Faire régner la peur, se sentir plus fort, éternel. Pour la première fois depuis longtemps, Elias se demanda ce qu'en penserait Ollivander. Comment réagirait-elle en voyant la marque sur son bras ? Il l'observa un ainsi pendant une éternité, avant de tirer sa manche pour la soustraire à sa vue. Aujourd'hui était une seconde naissance, et il devait honorer le rôle qu'on lui avait confié.

Ses bras se refermèrent sur la jeune femme avec avidité, tandis qu'elle se pendait à son cou, confiante. Cela faisait plusieurs jours qu'ils ne s'étaient pas vus, et c'était bien trop au goût d'Elias. « Tu m'as manqué, Theo. » souffla-t-elle en posant ses lèvres sur les siennes. Theodore. Voilà le nom qu'il lui avait donné quand il s'était présenté à elle ; cette foutue née-moldue qui envahissait son esprit, son cœur, la moindre parcelle de sa chair. Cette foutue sang-de-bourbe à qui il mentait sur son identité. Elle pensait avoir à faire à Theodore Darlington, journaliste anglais de sang-mêlé récemment émigré en Ecosse. Une belle ribambelle de conneries. Jamais le Sang-Pur en lui n'assumerait de coucher avec une Sang-de-Bourbe, lui mentir et se mentir à soi-même était bien plus facile. Un miracle qu'il ait réussi à cacher soigneusement la marque des ténèbres qui luisait sur son avant-bras. Elias devait avoir les Dieux avec lui pour qu'elle ne l'ait pas encore découvert. Chacune de leurs rencontres avaient un goût d'interdit, de passion et de désespoir. Elle n'était pas seule, il serait bientôt fiancé. Mais chaque fois, ils finissaient par revenir l'un vers l'autre. C'était une évidence, un besoin viscéral. « Toi aussi, terriblement. » répondit-il en laissant courir ses lèvres dans son cou. Tous deux se voyaient depuis plusieurs semaines, maintenant. Tout avait commencé de la façon la plus basique qui soit : une bousculade. Il l'avait aidée à se relever mais c'était trop tard ; le mal était fait. En plongeant son regard dans le sien, il savait qu'il était fichu. C'était le plus naturellement du monde qu'ils avaient décidé de voir, et de partager des moments d'une intense douceur, avant de retourner chacun à leur vie.


« Elias. » Monsieur Rosier rompit le silence et déposa sa fourchette sur la table. L’homme releva les yeux vers son père. Il savait très bien ce qu’il allait dire. « Tu as échappé depuis bien trop longtemps à tes obligations et je crains que tu ne puisses t’y soustraire. Les gens parlent beaucoup de toi, c’est humiliant. Tu sais ce que ça fait d'entendre dire que son fils est ...  » Il n'arriva même pas à prononcer le mot fatidique. Homosexuel ? Impuissant ? Cela lui fit grincer les dents. Le silence qui suivit sembla interminable. Alors voilà, il y arrivait. Le mariage. « Je voulais me concentrer sur ma carrière, père. » finit-il par répondre. L’homme hocha la tête ; si lui comprenait son point de vue, ce n’était pas le cas de tout le monde. « Je le sais. Mais tu as aujourd’hui vingt-neuf ans, et il est temps pour toi de trouver une épouse. Tu as l’embarras du choix, nombre de familles pures seraient ravies de te donner leur fille. » Elias fronça les sourcils, irrité. « Elles ne sont toutes que des gamines. » lâcha-t-il froidement. Son père avala lentement sa salive, son regard plongé dans le sien, puis éclata de rire. « Tu dois bien être le seul homme sur Terre à refuser d’avoir une épouse plus jeune. Mais mon fils, tu feras ce que je te dis. Que tu aies quinze ans ou trente ans, tu me dois le respect et l’obéissance. Et il y a une jeune femme qui serait parfaite ... Que penses-tu de l'aînée Ollivander ? Il me semble que tu l'aimais bien. » Elias se mordit la langue : pourquoi n'avait-il pas pensé à elle ? Cette fille qu'il avait aimée, qui avait été à la fois son amie et son ennemie ... Allait devenir sa femme. « Très bien. J'irai voir son père pour lui demander sa main. » Il se leva sans ménagement et quitta la pièce rapidement, ignorant royalement son père qui lui ordonnait de rester. Il transplana jusqu’à son manoir, au coeur de Londres. Les lieux étaient paisibles, dedans cette petite rue essentiellement sorcière. Elias s’y plaisait, s’il laissait de côté le fait que la solitude y était difficilement supportable. La maison était trop grande pour un seul homme, et deux elfes de maison. Agacé, il balaya du revers de la main le vase chinois hors de prix qui trônait fièrement sur la commode de bois de l’entrée et poussa le cri de rage qu’il retenait depuis trop longtemps.

Elias adorait cette sensation de puissance et d’importance qu’on lui accordait. Il arborait fièrement la tête de mort sur son avant-bras, et son nom en faisait frémir plus d’un. Rosier. La noblesse, l’ambition, la richesse, la beauté, le pouvoir. Devenu mangemort confirmé, il avait tout ce qu’il aurait pu désirer dans la vie. Elias avait le monde à ses pieds ; rien ne pouvait l’arrêter. Un jour, il tomberait de son piédestal comme bien d’autres mais pour l’instant, il se sentait immortel. « Alors comme ça, on va se marier. » Le jeune homme sortit de ses pensées. Il esquissa un sourire amusé. « Malheureusement. » répondit-il. Elle écarquilla les yeux, visiblement stupéfaite par sa réponse. Elias lâcha un petit rire et continua : « On sait tous les deux que ça ne marchera pas, entre nous. Tu es trop ... Chiante. » Il plongea son regard dans le sien. Elle tremblait de rage et serrait les poings. « Allez-y, frappe-moi, ça te détendra. » plaisanta-t-il, certain qu’elle ne le ferait pas. Mais ce fut son tour d’être surpris. Elle abattit sa main contre sa joue de toutes ses forces et lui donna un coup de pied dans le tibia. Le souffle coupé, il la fixa, bouche-bée. « La prochaine fois, réfléchis à deux fois avant de me proposer de te frapper. Si tu savais depuis quand j'attends ça ! » Elle n’avait peur de rien. Il garda le silence. Elias trouvait la jeune femme merveilleuse. Sauvage, impulsive, sublime. Elle était parfaite. Elle serait parfaite. « Je ne comprends pas pourquoi tu as accepté ces fiançailles, alors. » souffla-t-elle en croisant les bras sur sa poitrine. Elias se redressa péniblement et haussa les épaules. « Je te l’ai dit, c’est mon père qui t'a choisie. » Elle le foudroya du regard quelques secondes et éclata de rire, à s’en tenir les côtes. Vexé, le jeune homme l’observa jusqu’à ce qu’elle se calme. « Qu’y a-t-il de drôle ? » Ollivander tenta vainement de reprendre son souffle. « C’est juste que … Enfin, tu as vingt-huit ans, et c’est encore ton père qui décide pour toi ! Moi je ne veux pas d’un bébé comme mari, je veux un homme. » Piqué au vif, il attrapa la jeune femme par le col de sa cape et l’approcha de lui. Il s’empara de ses lèvres sans douceur aucune, dans un élan suicidaire et passionné. Jamais aucune femme n’avait réussi à la rendre fou de la sorte, jusqu’à présent. « Nous avons encore beaucoup de choses à apprendre l’un de l’autre. Sept années à Poudlard n'ont pas suffi, il nous faudra plusieurs vies. » répondit-il en la relâchant, avant de tourner les talons devant son regard ébahi.