* Amateur d'alcool : initié dès son plus jeune âge aux joies de l'alcool, Thaddeus ne dit jamais non à un verre, quitte à se mettre dans des états peu recommandables. Son amour de la bouteille lui a déjà porté préjudice de nombreuses fois....

* Séducteur : Profitant de son physique plutôt avantageux et assénant belles paroles sur belles paroles, il va d'une fille à l'autre, d'un garçon à l'autre, sans jamais réellement s'attacher. Probablement parce qu'il n'a jamais eu de modèle viable d'amour sincère...

* Syllogomane : Thaddeus souffre d'un problème d'accumulation compulsive, au point qu'on puisse considérer cela comme une maladie. Dans son appartement, il possède des centaines d'objets complètement inutilisables, dans des états plus ou moins délabrés, qu'il entasse comme il peut au sein de son chez soi. Il ne sait pas pourquoi, mais il se sent beaucoup mieux lorsqu'il ramène des trucs chez lui.

* Gourmand : Thaddeus fond devant pâtisseries et bonbons, incapable de résister à leur doux fumet, se goinfrant très volontiers jusqu'à se rendre malade.

* Rat de bibliothèque : Il peut passer des heures à lire, appréciant les bouquins de toute sorte.

* Égoïste : Le plus important, pour Thaddeus, c'est lui. A la deuxième place, lui. A la troisième place, lui. En résumé, le jeune homme pense à lui-même avant tout, plaçant ses intérêts au-dessus de toute chose.

* Claustrophobe : Après avoir été enfermé dans un placard pendant une journée entière, Thaddeus a développé une claustrophobie sévère : il ne supporte pas les petits espaces et se fend d'une crise de panique dès lors qu'il se retrouve confronté à sa phobie. S'il n'avait pas été à Azkaban, son épouvantard serait probablement une douloureuse et terrifiante sensation de confinement...




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que pensez-vous de la valeur du sang ? Le sang, ça a vraiment une quelconque valeur ? Mouais, ça, ça me laisse suspect... Ce qui vaut quelque chose, c'est l'or, les pépettes, la monnaie ! Et tout ce qui se paie bien à coups de Gallions, de mornilles et de noises. Après, le truc "Sang-Pur", "Sang-mêlé", tout ça... Je m'en tape totalement.

Avec des parents comme les miens, j'ai jamais été vraiment destiné à devenir un héros, vous voyez. Ça tombe bien, j'suis plus le genre "Personnage secondaire vaguement antagoniste"...
Mon cher Papounet, comme mon nom a pu vous le faire deviner, c'était le fameux Mondingus Fletcher. "C'était", je dis bien... il est mort comme il a vécu, en crapule. Mais ça, j'y reviendrais plus tard. Ma mam's, elle, c'était une prostituée. Elle est morte, elle aussi. Breeeeef...
Ding', ça a jamais vraiment été le genre "bon mari". Quand il pouvait se payer une belle donzelle, parce qu'elles acceptaient rarement sans contrepartie de le toucher, il n'hésitait pas. Mais ma mère, elle, elle était spéciale. Elle, elle l'aimait. Elle lui faisait pas payer leurs relations, ce qui, au vu de ses tarifs, était quand même une sacrée occasion pour Mondingus. Il l'aimait, profitait d'elle, repartait... Et elle, la sexy Violetta, ça lui allait bien.
Au milieu de tout ça, il y a eu moi. Thaddeus. Le gamin qu'aurait pas dû naître... Mais bon, au final, ma mère m'aimait quand même bien, donc elle m'a gardé.
Violetta, c'était pas vraiment la meilleure maman du monde. Elle me mettait de l'alcool dans le biberon pour être sûre que j'dorme pendant qu'elle s'occupait de ses clients, 'voyez le genre ?
On peut dire que j'ai eu une enfance "dorée" à l'allée des embrumes. De temps en temps, Papounet passait m'voir, notamment pour que je lui serve "d'appât mignon", comme il m'appelait parfois. Il avait constaté que, quand j'étais à ses côtés, les gens à qui il tentait d'vendre des trucs tendaient plus à l'écouter, à le croire. C'était grâce à moi, "l'appât mignon".
J'aimais bien ces moments passés avec  lui, dans des activités qui renforçaient notre complicité père/fils. J'haranguais de ma petite voix les personnes qui passaient devant notre stand, il en faisait de même avec sa tonalité d'alcoolo à la manque... Bref, le bonheur.
Jusqu'à mes dix ans. Jusqu'à ce jour où, en une seconde à peine, Ding' avait basculé de vie à trépas. Un instant, il était avec moi, à tenter de vendre une fausse relique protectrice. L'instant d'après, il s'effondrait au sol, foudroyé, mort. Tué par un Avada Kedavra, prononcé par une personne que je n'avais jamais réussi à identifier. Un client cherchant vengeance, probablement...
Ce jour-là, j'ai perdu mon père. Mais j'ai su, plus que tout, que je suivrais sa voie, un chemin gris, entre bien et mal, dans la plus pure satisfaction de mes propres intérêts.
Vint le temps d'aller à Poudlard et, à l'instant même où mon nom fut prononcé pour passer par la case "Choixpeau", les autorités de l'école ont tout de suite su à qui ils allaient avoir affaire : une petite crapule en devenir.
Désireux de les détromper à ce sujet, pour mieux mener ma barque, j'me suis forcé à bosser, à avoir l'air de l'élève "sérieux, mais pas trop". 'Fallait pas non plus que ma popularité auprès de mes camarades en pâtisse...
Tandis que je passais pour un bosseur, je devenais peu à peu le "dealer" attitré de Poudlard. Pendant mes jeunes années, je dealais des réponses aux exams, des potions pour tricher, ce genre de trucs...
Quand je suis devenu un peu plus mature, je suis passé à autre chose, des trucs plus sérieux : des potions sur l'amour et les capacités sexuelles, des décoctions hallucinogènes, des plantes qui faisaient "planer"... bref, rien que du bon.
Si j'ai eu des ennuis ? Un peu, oui. Mais pas plus que nécessaire, juste de quoi ne pas être trop suspect dans un rôle d'élève modèle qui ne m'aurait pas collé à la peau.
L'école, c'était cool. J'ai eu des copines, des copains, quelques amis et, surtout, j'ai appris tout ce qu'il y avait à savoir sur la vie et sur les gens que je serais amené à côtoyer plus tard. Résultat, j'étais fin prêt à affronter l'âge adulte, quand le moment fut venu.
Après un petit boulot chez Barjow et Beurk, je me suis installé à mon compte. Enfin, officiellement, j'suis au chômage. Officieusement, j'ai repris les activités frauduleuses de Papounet, en mieux. Grâce à ma brillante cervelle, mes affaires marchent du tonnerre et j'ai toujours de quoi vivre décemment. C'est-y pas classe, ça ?
La guerre ? Je m'y suis jamais trop attardé... J'étais dans tous les camps et dans aucun à la fois et, aujourd'hui, c'est toujours le cas. Je fournis des trucs à qui veut, des infos à qui les réclame, qu'importe si c'est pour le bien ou pour le mal. Bref, ils me gardent en vie parce que je leur suis utile, je suppose. Pour combien de temps ? Ca, j'sais pas... J'suppose que je finirais ma vie comme mon paternel, un jour ou l'autre, foudroyé par un sort traître, détruit par la vengeance. Bah, c'est pas comme si ça me faisait vraiment flipper...
Nan, l'idée qui me fait le plus peur, c'est de retourner à Azkaban. Ouais, j'ai été enfermé là-bas, deux ans durant, c'était l'enfer sur Terre... Comme mon papounet en son temps, j'ai eu des ennuis après un cambriolage foireux. Jugement rapide, avocat à la mords-moi le noeud, et PAF, je suis passé par la case prison.
Jamais... Plus jamais... Il faisait froid, il faisait sombre et... et j'avais peur. Plus que jamais peur. Tout ce que je voyais, encore et encore, c'était le cadavre de mon père, sa mort qui se répétait et se gravait dans mon crâne jusqu'à me rendre fou. Les deux années sont finalement passées.
Je suis sorti, prêt à retrouver une once d'espoir après cette éternité dans le noir et la terreur, mais ce fut pour être confronté une nouvelle fois à la mort, celle de ma mère : une sale maladie, attrapée dans le cadre de ses fonctions.
Rien d'étonnant, mais... ça fait mal, putain. Ça fait mal... Et ces cons m'avaient rien dit, bien sûr. Une prostituée qui meurt, ça fait même pas une ligne dans la rubrique nécrologique de la Gazette des Sorciers. Nan, tout le monde s'en fout. Sauf moi...
Aujourd'hui, j'deviens quoi ? J'suis un orphelin plutôt productif, je profite de la vie, j'oublie le passé... J'existe, quoi.