maltraitée durant ses deux premières années à poudlard puisqu'elle était la seule greengrass de l'histoire à avoir été envoyée à poufsouffle, cordélia a vite remis les pendules à l'heure et est montée en haut de la hiérarchie de l'école. ›  elle fait beaucoup de sport, moldu comme sorcier. elle a d'ailleurs été capitaine de l'équipe de quidditch durant sa sixième et septième année, en tant qu'attrapeuse. avant son apprentissage pour devenir langue-de-plomb, elle a appris des sports de combat moldu en secret durant les vacances d'été, ce qui a été un sacré avantage quand il a fallut se battre, puisque sa baguette a toujours fait des siennes. › elle ne nomme les gens que par leur nom de famille. elle est d'ailleurs fière de porter celui de sa mère à contrario de celui de son père. › la matière préférée de cordélia et celle ou elle réussissait le mieux était potion, étant donné que sa baguette était inutile. › cordélia n'a pas excellente mémoire mais elle se souvient surtout des détails, puisqu'elle est très observatrice. › c'est une passionnée de photographie magique. › elle a des habits moldus comme magiques, c'est une fervente admiratrice des robes chanel. › elle n'a aucun sens de l'orientation. › elle n'aime pas le café mais adore le thé. surtout avec un zeste de citron. › elle appris à parler français, espagnol et russe durant ses voyages à l'étranger. › elle a une passion dévorante pour la mer. elle passe son temps libre là-bas, photographiant l'eau sans aucun doute glacée. c'est d'ailleurs une des raisons principales expliquant pourtant elle maîtrise si bien le transplanage. › quand sa baguette est d'accord, c'est une duelliste redoutable. › elle a un chat nommé cheshire et un hibou du nom d'absolem. l'un est blanc, l'autre est noir. › elle passait beaucoup de temps avec ses professeurs, puisqu'elle était constamment en retenue. la plupart du temps, elle devait ses heures de colle à un refus catégorique de faire un sort, puisqu'elle savait d'ores et déjà que sa baguette s'y opposerait. elle prenait souvent le thé avec la professeure de divination. › cordélia n'allait pas souvent à la bibliothèque, préférant le lac. › elle a un tatouage magique sur l'annuaire, qui représente une bague dont la monture n'est pas une pierre mais une horloge. on peut d'ailleurs y lire l'heure, puisque les aiguilles bougent seules. › elle adore les roses.


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que pensez-vous de la valeur du sang ? Tu sais que les sang-purs sont supérieurs, c'est un fait. Tu prônes l'idée ancestrale de Voldemort comme quoi vous êtes bien meilleurs que les nés-moldus qui eux ne méritent pas leurs baguette, mais tu doutes réellement de la véracité des propos du Seigneur des Ténèbres. Tuer les sangs-de-bourbe se révèle être un acte stupide. Ils peuvent aider. La main d'oeuvre, les petits gens. Même au-delà de ça, il n'y a que vingt-huit familles de sang-pur anglaises dont plusieurs se sont révélés éteintes à ce jour. Tu doutes que le monde magique avec à peine vingt-huit familles par pays, peut-être moins, puisse survivre. Les sang-mêlés et les nés-moldus ont le droit de vivre. Après, tu supposes qu'ils ne sont pas aussi doués qu'un sang-pur et que ceci explique cela. De toute façon, ce débat n'est pas tien, tu n'y apportes pas matière à débattre puisque ton avis est mitigé, malgré ta préférence pour le mauvais côté et tu ne cherches pas à intégrer un seul des camps formés. Ton attitude passive est devenue ta meilleure amie.

reine des garces  ⊹ « greengrass, cordélia. » tu relèves les yeux, légèrement. tes yeux bruns, tes yeux écorce. tes deux lasers qui scannent l'assemblée sans même chercher à les intimider. cordélia, la douce, cordélia, l'enfant. tu avances légèrement, les élèves se décalent sur ton passage. tu es la première greengrass depuis astoria. devenue malfoy, ta tante, ton adorée, bien plus amicale avec toi que ta mère ne l'a été. daphné, brisée, rapiécée par une bataille sanglante qui n'a pas aidé. mais il y a marley, marley, la petite protégée. tu ne lui en veux pas, à ta cadette, d'être si mignonne, si gentille. tu ne lui en veux pas de son attitude grotesque. c'est une enfant, te dit ta mère. tu as oublié, toi, ce que c'était, quand ta mère fumait une foutue cigarette moldue pendant que tu allongeais ta soeur dans son lit en espérant la faire dormir. tu as oublié, toi, de dormir la nuit puisque tu étais effrayée par l'idée de voir marley débarquer, complètement terrifiée par un cauchemar. tu traverses la foule, le menton haut. tes cheveux sont attachés en une queue de cheval serrée, c'est ta mère qui a tressé la mèche qui maintient ta chevelure. tu étais heureuse qu'elle s'occupe de ton apparence, pour une fois. habituellement, c'est ton père qui bataille, un peu, puis qui abandonne, demandant à la nourrice si elle peut, occasionnellement, tenter de te démêler la tignasse. mais non, cette fois, pour ta rentrée, c'est ta mère qui s'en est occupée. elle t'a murmuré qu'avant, elle le faisait toujours pour astoria. qu'elle prenait son rôle très à coeur et que sa petite soeur, elle l'aimait un peu trop. tu as eu envie de lui dire, alors, maman, si tu l'aimes trop, tu peux nous aimer un peu. et puis tu t'es giflée mentalement. mère, tu répètes. et tu te rends compte que ton idiotie. ta mère t'aime, seulement, elle ne le montre pas beaucoup. ça se voit quand elle embrasse ton front le soir, quand elle pense que tu câlines morphée. ça se sent quand elle prépare un gâteau alors qu'elle déteste la cuisine, mais elle fait des concessions, puisque c'est ton anniversaire. avant d'entrer dans le train, elle t'a tiré contre elle et t'a murmuré, c'est pas grave si tu ne vas pas à serpentard, on survivra, avant de faire un de ses fameux demi-sourires. tu t’assoies sur le tabouret et observes, observes longtemps la foule, avec le gouffre qui te sert de regard, celui dans lequel personne ne veut plonger. tu adresses un rapide sourire à zabini, sans t'attarder, tu regardes chaque élève avec une douceur qui t'est caractéristique. ô combien jolie, tu les observes comme des égaux, comme des semblables. tu n'aurais peut-être pas dû. le professeur pose le choixpeau sur ta tête et tu attends. tu attends, mais les minutes défilent, et plus elles s'écartent, plus tu prends peur. tu es terrifiée. ça te retourne l'estomac et tu as le coeur au bord des lèvres. puis tu entends le choixpeau. il marmonne. tu cesses de respirer. ô grande cordélia, tu viens de perdre toute ta superbe. cette fois-ci, il articule et tu entends un rire dans l'assemblée. tu baisses les yeux. honteuse. « poufsouffle. » tu ne comprends pas. pourquoi ? qu'as-tu fait à merlin pour mériter un tel châtiment ? tu sais que tes parents ne t'en voudront pas mais un blaireau ? ta mère aurait même été plus heureuse que tu sois une lionne, tu en es persuadée. alors tu restes là, à attendre l'explication. et la voix, grognon et pourtant quelque peu tremblante résonne. « serpent en tout point, mais ta loyauté t'amène au blaireau. il te fera grandir. » tu l'entends. les autres élèves te regardent, étrangement. greengrass. chez. les. blaireaux. tu manques de t'étouffer, là, toute seule. le professeur te regarde avec un petit sourire ravi. ô jolie cordélia, tu sors les griffes, tu lui lances un regard polaire qui freinerait même merlin. le professeur efface son sourire et appelle le suivant tandis que tu pars t'asseoir entre deux jolies blondes, jumelles. tu leur souris, tu discutes tout en te maudissant.  qu'as-tu fait à merlin, non d'un scroutt à pétard ?

déesse de l'hiver  ⊹ cordélia, déesse de l'hiver, cordélia, princesse des glaces, cordélia, reine des garces. tu as instauré ta tyrannie, obligeant les serpents à baisser le regard sur ton passage, puisqu'ils avaient, si lâchement et injustement, décrété que tu n'avais pas la suffisance d'une vert et argent. cordélia, petite première année, tu as vite déchanté. ils se moquaient, les remarques acerbes et les sourires narquois fusaient, et toi, tu acceptais. puisque tu n'étais qu'une enfant, tu n'avais rien à dire, rien à faire, si ce n'est sourire. oh oui, jolie cordélia, tu n'étais que sourire, un doux sourire qui s'est changé avec les années, la lumière dans les ténèbres qui aveugle, qui aveugle et qui tue, injustement, qui détruit nos pupilles. tu étais belle, ô grande cordélia, déjà enfant. tu étais silence, ce silence opprimant, ce silence qui fascine, ce silence dérangeant, ce silence si beau que certains en perdaient la voix. tu étais malheureuse mais tu n'en avais pas le droit, puisque qu'une greengrass ne faiblit pas, ne faiblit jamais. tu bougeais dans les couloirs telle une ombre, pensant, rêvant d'une vengeance. tu étais blaireau puisque tu étais loyale. l'honneur t'était, à toi plus qu'à une autre, obligatoire. une femme d'honneur, d'une femme de loi. tu savais ce que tu souhaitais devenir, tu en rêvais secrètement. malheureusement, ta baguette n'aidait pas. indomptable, comme tu l'étais, jolie cordélia. elle ne voulait pas t'obéir. jamais. elle ne te sauvait même pas d'un épouvantard. seule, toujours seule. tu étais blaireau puisque tu étais dévouée, tu faisais ton travail avec acharnement, tu étais une âme torturée qui ne se plaignait pas, jamais, d'être le bouc émissaire des serpents. tu étais blaireau puisque tu étais patience. tu attendais ton heure comme on attend le père noël à minuit. tu savais qu'un jour, ton heure viendrait, ta vengeance sonnerait et que tu pourrais, enfin, relever le menton et honorer ton blason. tu pourrais redevenir la descendance de la grande daphné, tu pourrais redevenir la fière cordélia greengrass. en attendant, tu accusais les coups avec cette innocence qui s'effilochait au fil du temps. deux années. deux futiles années avant que tu n'abandonnes. cordélia, petite première année, fragile, perdue, désœuvrée, désabusée, tu as laissé place à greengrass, troisième année, vengeresse confirmée, sarcastique et reine des humiliés. tu as fait payé à ces serpents, tu leur as rendu leur venin à coup de courbettes et petits sourires. tout n'était qu'apparence et tu maîtrisais les ombres avec un don inné, puisque tu avais été, à ton heure, un tableau branlant sur les murs du château, des espoirs en miette dans le parc. une enfant, détruite pas la suprématie du sang. tu n'avais pas fait honneur à salazar, et tu le payais. or, ils en avaient oublié helga, la grande, la dévouée. tu ne t'es pas laissée faire, sortie de ta tour d'ivoire, tu as imposé ton petit monde, et ce sans demander ton reste. ils se sont ployés sous tes sarcasmes. tu es devenue cordélia l'ironique, greengrass la garce. en quatrième et cinquième année, tu écopais les heures de retenue, puisque les sorts refusaient de fonctionner. tu explosais les plumes qui auraient dû voler, tu faisais brûler ton chat qui aurait dû devenir verre à pied. ça ne s'est pas calmé, malgré tes efforts. tu étais toujours la frêle cordélia, condamnée à ne jamais réussir un sortilège. tes professeurs ont même envisagé de te faire acheter une autre baguette. mais dès que tu en essayais une, la tienne émettait des couleurs bizarres, détruisant de nombreuses fois la boutique d'ollivander. tu as fini par abandonner, pensant devenir une pauvre cracmole. tu as passé des essais en sixième année pour passer de simple joueuse à capitaine des poufsouffles, dont tu défendais les couleurs avec fierté. cordélia, la reine des glaces, tu avais fini par accepter que ta sœur marley intègre les serpents et se fasse respectée après tous tes efforts pour y parvenir. tu as vite oublié la maison qui vous séparait. elle est ton tout, ton plus, ton moins, tout un univers dont tu adores regarder les nuances. tu as été prise, assurant à ton équipe un avenir meilleur. en septième année, rien n'a vraiment changé. ta baguette a accepté quelques sorts, ce qui t'a permis de ne pas rater tes examens. la vie a suivi son chemin, plutôt tranquille. la jolie greengrass est devenue plus calme, plus observatrice, plus réflechie. tu as grandi, mûri. le bloc de glace majestueux et fier. mystérieux et nébuleux. greengrass.

princesse des glaces  ⊹ « je vais au cimetière ... », tu murmures. t'aimerais te redresser et le regarder fièrement mais l'envie n'y est pas. alors tu restes là, pathétique cordélia, le regard dans le vide. tu écoutes le tourne-disque et ses chansons vieilles de peut-être cinquante ans. la musique qui apaise l'air et qui te rend presque joyeuse, presque. tu en oublierais que tu as une mission. tu ne veux pas partir. tu ne veux pas élever ta baguette et regarder les flammes qui en sortent alors que tu souhaitais simplement des doloris. tu ne veux pas voir le gris dégueulasse au-dessus de ta tête. tu ne veux pas. tu sens ses bras qui t'entourent, mais franchement, tu t'en fous. tu as surement oublié son nom, son prénom, son âge, sa voix. tu ne sais plus. tu sens ses lèvres sur ta nuque, tu penches la tête. ô combien dangereuse cordélia, comme tu sembles frêle ce matin. c'est assez amusant de voir comme le monde afflue sur tes sentiments. tu as promis que tu irais, alors tu iras. tu iras puisque tu n'as pas le choix. l'honneur, encore, toujours. foutu côté pouffy. tu fixes la fenêtre, bercée par la musique du tourne-disque, amusée par les baisers de ton amant. tu observes l'horizon. des arbres à perte de vue. « qui est mort ? » sa question est stupide, tu te retiens de lui préciser. si tu avais été une adolescente renfermée détruite par la mort de sa mère, il s'en serait mordu les doigts. mais non, toi, tu es cordélia et daphné greengrass est en parfaite santé. cordélia la petite princesse. cordélia au regard polaire. cordélia et l'odeur de lilas. cordélia et son demi-sourire communicatif, un peu éteint. tu fermes tes paupières, observes longtemps le noir qui t'entoure avant d'entendre son murmure à ton oreille, qui te dit, alors ? tu hausses les épaules. tu n'en as aucune idée de qui sera enterré aujourd'hui. tu t'en fiches, tu veux juste être présente. faire ta bonne action de la semaine, te soulager la conscience, peut-être. « surement une femme. moldue. ou sang-de-bourbe. c'est toujours comme ça, le samedi. » il frissonne à l’appellation. tu soupires. trop susceptible, le petit. tu colles ton dos à son torse sans même t'offusquer du léger mouvement de recul qu'il a. tu as l'habitude cordélia, toi, d'être un peu rejetée, regardée étrangement. les gens ont des mouvements de recul quand tu t'assois à côté d'eux. cordélia, déesse de l'hiver. statue de marbre. tu as appris à accepter d'être ainsi regardée. c'est le prix de la liberté, à tes yeux. mais qu'en connais-tu, de la liberté ? tu as toujours été obligée de te battre pour t'occuper de ta soeur. obligée de te battre pour t'intégrer à poudlard et pour ne pas perdre la face. obligée de te battre contre ta baguette, défaillante. tout le temps, constamment. tu te sens fatiguée, là, lasse de ta propre vie. tu aspires à calmer ton âme, à l'endormir, quelques heures. mais tu ne peux pas. alors tu restes là, pantelante, assise sur ce lit blanc, dans cette chambre décorée avec goût, remplie d'objets moldus. tu soupires. puis te redresses. jettes un regard à cet homme et t'éclipses sans plus de cérémonie. l'éternel recommencement du lendemain, de l'hier et d'aujourd'hui.

héritière greengrass  ⊹ « Le cerveau et le cœur sont des organes passés de mode. Espérons pour les générations à venir, qu'on s'en débarrassera comme d'une pilosité superflue. Je vais m'offrir des jambes d'un mètre, un nouveau visage et des yeux violets. je vais atteindre le poids d'une ombre en me laissant crever de faim grâce à cette drogue merveilleuse. J'espère qu'elle liquidera chez moi autant de neurones que de graisse. je serai en très mauvaise santé, abominablement frustrée et complètement abrutie. Je serai épargnée par la puberté. je serai esthétique et impitoyable. J'aurai les yeux vitreux et on prendra ça pour du mystère. Je n'aurai plus à rougir de mes élans envers les autres comme d'une maladie honteuse puisque je n'aurai plus la force, ni la faculté d'en éprouver. Je serai un objet de désir. Le néant dans une cosse magnifique. Et je serai heureuse comme seuls les imbéciles et les salauds savent l'être. » pille - bubble gum.

« Ma lâcheté m'empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerai à sortir, à taper, à boire et à persécuter des cons.
Jusqu'à ce que j'en crève.
L'humanité souffre. Et je souffre avec elle. » pille - hell.